1. L’Ère des "Générations Émotions" : Quand la Tech a Tué le Cerveau
On nous avait promis une génération de surdoués du numérique, des jeunes capables de coder dans le ventre de leur mère et de hacker la NASA entre deux stories Snapchat. On se retrouve avec des ados qui ne savent même plus où sont enregistrés leurs propres fichiers.
La faute à qui ? À une révolution technologique qui a pris un virage complètement contre-intuitif : simplifier l’informatique au point de tuer l’apprentissage naturel. Avant, bidouiller un PC faisait partie du processus. Aujourd’hui, tout est prémâché, prédigéré, servi sur un plateau numérique, et surtout impossible à démonter ou comprendre.
Maria Montessori aurait pleuré
Elle prônait l’apprentissage par l’expérience, la curiosité, la manipulation des objets. Aujourd’hui ? Les enfants ont tout, tout de suite, sans effort. Ils ne construisent rien, ils consomment. Avant, on jouait à Age of Empires en gérant des ressources et des stratégies complexes. Aujourd’hui, c’est Clash Royale et ses cartes aléatoires.
Super Nanny en PLS
Avant, elle enseignait aux enfants comment dire "merci" et ranger leur chambre. Aujourd’hui, elle devrait leur apprendre à utiliser un clavier physique et à faire un copier-coller. Les bases ont disparu, remplacées par une gestuelle digitale limitée : swiper, liker, fermer une appli quand elle bugue.
Le Syndrome du Swipe : La Désintégration de l’Attention
Un enfant de 10 ans a récemment été vu en train d'essayer de scroller un magazine papier avec son doigt. Ce n'est pas une blague, c'est un fait. Ils sont câblés pour réagir, pas réfléchir. Leur cerveau carbure à la micro-récompense : une notif, une vibration, une pastille rouge, et hop, ils ont leur shot de dopamine.
Le problème ? L’informatique n’est pas faite pour être passive. Et pourtant, nous avons produit une génération qui considère l’ordinateur comme un Netflix géant où tout doit être instantané et facile.
Et c’est que le début…
2. "Mais où sont passées les Couilles ?" by Pascal le Grand Frère
Dans les années 90 et 2000, si ton jeu ne se lançait pas, tu cherchais le fichier .exe, tu trifouillais le registre Windows, tu bidouillais un fichier .ini. Aujourd’hui, si une appli ne marche pas, la génération Z ferme la fenêtre et pleure sur Twitter.
Pascal le Grand Frère aurait pété un plomb.
"Les jeunes, faut leur secouer le cerveau ! Avant, un ado se débrouillait, aujourd’hui, il attend qu’Apple règle son problème pour lui. Résultat : ils savent pas se servir d’un PC sans un tuto YouTube !"
Tempête émotionnelle et incapacité à gérer la frustration
Un bug ? Ils ferment tout.
Un fichier introuvable ? Ils redémarrent leur ordi.
Une panne de WiFi ? Crise de panique existentielle.
Ils n’ont aucune culture du problème, aucun réflexe de dépannage, aucune patience. Dans l’époque glorieuse des LAN, on apprenait par la douleur : configurer une adresse IP manuellement, jouer avec les IRQ, installer un patch non officiel pour un jeu mal optimisé.
Aujourd’hui ? Si l’installation ne se fait pas en un clic, ils abandonnent.
Le paradoxe du coach en charisme Stéphane Malassagne
Expert en "énergie masculine" et en "leadership naturel", il en est convaincu :
"La technologie a volé aux jeunes leur instinct de conquérant."
Autrefois, comprendre son ordinateur, c’était dominer sa machine. Aujourd’hui, ils sont dominés par leurs applis. Les jeunes ne savent plus demander une clé USB à leur voisin en amphi, mais sont capables d’envoyer 18 messages vocaux de 3 secondes pour dire "Coucou, t’es là ?"
Le charisme numérique, c’est fini. L’indépendance technologique ? Morte. Et on a laissé faire…
3. Les GAFA ont Hacké la Psychologie des Enfants : Ils ne sont plus Humains, mais Algorithmes sur Pattes
Si un jour on m’avait dit qu’un gamin de 14 ans considérerait TikTok comme une source d’apprentissage valide, j’aurais ri. Aujourd’hui ? C’est la norme. Les GAFA ont réussi leur pari : remplacer la curiosité humaine par un flux d’informations digestes, sans effort et surtout… sans réflexion.
Les jeunes ne cherchent plus l’information, ils attendent qu’elle leur soit servie. Et comme la moindre recherche Google renvoie un pavé ChatGPT-like en haut de la page, pourquoi s’embêter à apprendre ?
Les écrans dictent la dopamine : la génération qui ne peut plus vivre sans micro-récompense
Avant, on bataillait des heures sur un bug dans un script Python pour le résoudre et ressentir une vraie fierté.
Aujourd’hui, un like sur une photo suffit à leur apporter leur dose de dopamine.
"Le système des likes et des réactions est une addiction plus forte que l’héroïne." – Stéphane Edouard, sociologue controversé mais tellement en roue libre qu’on l’écoute quand même.
Résultat ? Un conditionnement mental au swipe, à l’instantanéité, à la validation sociale. Dès que la tâche demande plus de 3 secondes d’effort, ils décrochent.
Les bulles algorithmiques ont créé des zombies enfermés dans leur propre réalité
Il fut un temps où chercher une info sur un forum nécessitait de lire, de comprendre et de comparer des avis. Aujourd’hui ?
- YouTube Shorts : "Voici 5 choses que tu ne savais pas sur l’informatique !"
- TikTok : "Si ton PC rame, frappe-le trois fois, ça marche, promis."
Les jeunes ne comparent plus les sources, ils avalent ce que l’algorithme leur propose.
Super Nanny aurait encore plus la haine : "Avant, on devait leur apprendre à être polis. Aujourd’hui, on doit leur apprendre à ne pas croire tout ce qu’ils voient sur Internet."
Quand le Cloud remplace la mémoire : Le Syndrome du "Attends, je Google"
Demande à un ado où se trouve son CV. Réponse possible :
1. "Euh... dans mon Drive ?"
2. "Attends, je vais le retrouver..." (spoiler : il ne le retrouvera jamais)
3. "C’est sur mon iCloud, mais je sais pas comment y accéder."
Ils n’ont plus de mémoire informatique, car leur cerveau délègue tout aux serveurs de Google et Apple.
"Pourquoi retenir quelque chose quand on peut tout retrouver en ligne ?"
Pourquoi ? Parce que le jour où ton compte se fait hacker, tu n’as plus d’identité.
Sauf que cette génération n’a pas compris qu’elle dépend à 100% d’un écosystème qu’elle ne contrôle pas.
Et après, ils se demandent pourquoi ils galèrent en entretien d’embauche…
Le pire dans tout ça ? C’est que c’est voulu.
Les GAFA ne veulent pas d’une génération d’individus capables de comprendre la tech. Ils veulent des utilisateurs. Des clients passifs qui ne savent pas coder, mais savent payer des abonnements.
Là, on est sur une catastrophe programmée, et il y a fort à parier que le pire est encore à venir…
4. Les "Émoticônes Kids" : Pourquoi l’Intelligence Devient Inutile ?
Nous avons créé la première génération de l’histoire qui peut "communiquer" sans jamais écrire une seule phrase complète. Pourquoi perdre son temps à taper un message quand un simple 😭 suffit à exprimer son état d’esprit ?
La Gen Z ne parle plus, elle réagit. Son langage, c’est une mosaïque d’emoji, de GIF et d’abréviations incompréhensibles. À ce rythme, dans 20 ans, les discussions se feront uniquement en stickers et en vidéos de chatons.
Stéphane Edouard, sociologue borderline, balance un pavé dans la mare
"L’écriture, c’est le reflet de la pensée. Moins on écrit, moins on pense."
Et il n’a pas tort. Avant, les ados écrivaient des blogs, publiaient sur des forums, débattaient sur des sujets techniques. Aujourd’hui ?
- Snapchat : "Tjr ok pr c soir ?"
- Instagram : 🔥😂💀
- TikTok : "Si t’es cap, like et partage, sinon t’es un lâche."
Nous assistons en direct à une régression intellectuelle. La conversation est remplacée par des réactions émotionnelles immédiates, sans aucune construction.
Cauet, ex-roi des boomers digitalisés, témoigne
"Quand j’ai commencé la radio, il fallait écrire des sketches, bosser des vannes, construire un délire. Maintenant, un ado qui se filme en train de dire "Wesh ma gueule" peut faire 3 millions de vues en 24h. J’ai raté un truc ou quoi ?"
Non, Cauet, tu n’as rien raté. C’est la société qui a décidé que la réflexion ne servait plus à rien.
L’informatique, c’était mieux avant : hommage aux vétérans de la génération LAN
Avant, on passait des nuits à configurer un serveur Counter-Strike. Aujourd’hui, ils sont déjà épuisés après 30 secondes de mise à jour Fortnite.
Les générations précédentes ont grandi avec des contraintes.
- Installer un jeu nécessitait 3 CD, un code d’activation et une prière au dieu des drivers.
- Télécharger un film en P2P demandait des jours de patience et un pare-feu bien configuré.
Aujourd’hui, ils sont devenus trop fragiles pour ça.
- Ils ont peur d’un écran noir.
- Ils paniquent dès que l’ordi met plus de 5 secondes à répondre.
- Ils croient que ChatGPT est plus intelligent qu’eux.
Alors que fait-on ?
Est-ce qu’on accepte de devenir une espèce sous-évoluée, assistée par l’IA et gouvernée par des émoticônes ?
Ou est-ce qu’on leur impose un choc numérique violent pour leur apprendre à redevenir autonomes ?
Spoiler : la solution arrive dans le prochain chapitre. Et elle est brutale.
5. La Seule Solution : L’Éducation par le Trauma Informatique
Puisqu’on ne peut plus compter sur l’école, les parents ou les GAFA, il ne reste qu’une seule issue : un choc numérique. Un bon vieux programme commando pour forcer la Gen Z à se réapproprier l’informatique autrement qu’en regardant des tutos "5 astuces pour avoir plus de followers".
Finies les interfaces ultra-simplifiées et les claviers tactiles débiles, place à un retour aux sources brutal.
Stage commando Linux obligatoire : 6 mois sans interface graphique
Oublie Windows et macOS. On les balance sur Linux, sans souris, sans icônes, juste du terminal.
Objectif :
- Configurer une connexion WiFi sans interface graphique.
- Installer un logiciel uniquement avec des lignes de commande.
- Apprendre par la douleur, comme les vétérans de l’informatique avant eux.
"Si t’as pas passé 4 heures à résoudre une dépendance manquante sous Debian, t’as jamais vraiment souffert."
Retour aux années 90 : une éducation par le bug
On les force à utiliser un PC sous Windows 95 avec un accès limité à Internet.
- Problème de driver ? Débrouille-toi.
- Pas d’antivirus ? Bonne chance avec les pop-ups dégueulasses.
- Connexion 56K simulée : chaque recherche Google prend 30 secondes à charger.
Après ça, crois-moi, ils n’auront plus jamais peur d’un fichier ZIP.
Super Nanny ressuscite pour les coacher sur Windows
"Mon petit bonhomme, écoute-moi bien, si tu ne SAIS PAS où est ton CV dans ton disque dur, TU NE MANGERAS PAS CE SOIR."
Des exercices pratiques comme :
✅ Organiser 100 fichiers aléatoires dans un dossier logique.
✅ Créer une présentation PowerPoint SANS modèle prédéfini.
✅ Installer un logiciel SANS cliquer sur "Suivant" comme un automate.
Si Super Nanny a réussi à faire ranger des chambres à des gamins en crise, elle peut les forcer à apprendre les raccourcis clavier.
Le seul moyen de sauver la Gen Z ? Leur faire PAYER leurs erreurs.
- Perdu ton fichier Word non enregistré ? Recommence depuis zéro.
- Envoyé un document en .pages au lieu de .pdf ? Zéro point.
- Tu sais pas ce qu’est un "dossier compressé" ? 24h sans WiFi.
L’effort, la souffrance, la frustration, c’est ce qui construit un bon utilisateur informatique.
Et pour ceux qui refusent d’apprendre ?
On les laisse dans l’ignorance, dépendants à vie de leur iPhone et des mises à jour automatiques.
Mais il y aura toujours un fossé entre eux… et ceux qui auront appris à maîtriser la machine.
Parce que dans un monde ultra-connecté, les seuls vrais maîtres… ce sont ceux qui comprennent la technologie.
6. L’Apocalypse Inévitable : Vers une Espèce Assistée par l’IA
Il est trop tard. Nous avons créé une génération qui ne sait plus rien faire toute seule. L’intelligence humaine est en mode veille, prête à être remplacée par des algorithmes.
Les jeunes ne tapent plus de texte, ils dictent à ChatGPT.
Ils ne cherchent plus d’infos, ils attendent que Google leur mâche le travail.
Ils ne dépannent plus, ils rebootent et prient pour que ça refonctionne.
L’Humanité 2.0 sera-t-elle une sous-espèce numérique ?
Ils ne réfléchissent plus, ils suivent des consignes
Avant, un bug était un défi intellectuel.
Aujourd’hui, un bug est un problème externe à signaler sur Twitter.
- Un document perdu ? "Google Docs va le retrouver pour moi."
- Un logiciel planté ? "Bah, je vais désinstaller et réinstaller."
- Une panne de réseau ? "Attends, je vais redémarrer ma box."
C’est fini. Ils ne résolvent plus, ils subissent.
L’IA pense à leur place : un asservissement total
"Pourquoi apprendre à coder quand une IA peut le faire pour moi ?"
"Pourquoi apprendre une langue quand Deepl traduit tout ?"
"Pourquoi retenir quoi que ce soit quand Google me donne la réponse en 0,2 secondes ?"
La dépendance est totale.
On pensait que les machines nous aideraient à aller plus loin.
Au lieu de ça, elles nous transforment en consommateurs passifs, dépendants, inutiles.
L’ultime paradoxe : ils seront dominés par ceux qui savent encore coder
Il y aura deux types d’humains :
1. Ceux qui comprennent la technologie → Ils contrôleront les outils, les entreprises, les infrastructures.
2. Ceux qui ne comprennent plus rien → Ils dépendront totalement des premiers.
Les hackers d’hier sont les élites de demain.
Elon Musk et Neuralink : Dernier espoir ou asservissement final ?
- Une puce dans le cerveau pour "augmenter" nos capacités.
- Un accès instantané aux infos, plus besoin de retenir quoi que ce soit.
- Plus de clavier, plus d’écran : ton cerveau interagit directement avec l’ordinateur.
Génial, non ?
Ou alors… la soumission ultime ?
Parce qu’une fois que l’interface cerveau-machine est généralisée,
qui contrôlera ce qu’on pense ?
Conclusion : Doit-on Accepter Notre Sort ou Relancer l’Évolution ?
Nous avons trois options :
1. Laisser faire et accepter une humanité d’idiots 2.0, totalement dépendants.
2. Forcer un retour à l’apprentissage technique par la douleur, pour réveiller les cerveaux.
3. Tout cramer et recommencer à zéro.
Et toi, es-tu un survivant numérique ou un simple esclave des algorithmes ?
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