I. Les règles du jeu changent... sauf pour ceux qui les écrivent
T’as remarqué ? Les mecs qui votent les réformes des retraites sont TOUJOURS dans la catégorie “intouchables”. Ils ont un coussin de pognon épais comme un matelas de milliardaire insomniaque, et des régimes spéciaux qu’ils défendent avec la même ferveur qu’un prêtre défend son calice : surtout pas pour les gueux.
Quand ils montent à la tribune pour expliquer que "travailler jusqu’à 70 ans, c’est moderne", ils ont déjà 62 balais, des indemnités à vie, une retraite qui tombe toute seule comme un fruit mûr... et ils n’ont jamais porté un sac de plâtre ou tenu une caisse en supermarché.
Ce sont ces mêmes génies de la gouvernance qui transforment le mot "retraite" en concept philosophique : une idée abstraite qu’on caresse comme un souvenir d’enfance — mais qu’on ne touche plus jamais.
Et pendant qu’ils rigolent dans les salons dorés de la République, toi tu comptes les trimestres comme on gratte un ticket de loto : un jour peut-être. Mais t’as plus de chances de gagner un rein neuf que de prendre ta retraite en bonne santé.
II. La grande illusion du repos mérité : spoiler, c’est un piège
Travailler plus pour vivre plus longtemps ? Non. Travailler plus pour mourir avant la retraite, c’est ça la vraie promesse non dite. Car oui : on vit plus longtemps… mais pas mieux. L’espérance de vie en bonne santé ? Elle plafonne. Elle régresse même dans certains pays. Tu vas pas vivre plus longtemps libre, tu vas juste agoniser plus longtemps sous perfusion d’anti-inflammatoires en regardant tes collègues mourir avant toi.
Et tu sais quoi ? Même à 60 ans, t’es déjà une marchandise périmée sur le marché du travail. Ton CV ? Il est radioactif. Ta compétence principale ? "Trop vieux pour innover, trop jeune pour mourir". L’État te dit “continue”, mais les boîtes te disent “dehors”. Résultat ? Tu cotises sans fin pour une retraite que t'auras jamais, dans un monde où la seule prime que tu touches, c’est celle de ton médecin du travail quand il t’envoie direct en inaptitude.
C’est pas un système de retraite. C’est un couloir de la mort avec des affiches de motivation.
III. Les super-privilégiés de la République… et toi, le con cotisant
Certains partent à 52 ans, parce que leur métier était soi-disant trop dur. Devine ? Ils étaient pas éboueurs, ni serveurs, ni aides-soignants. Non, non, c'était des types qui tapaient sur des claviers dans un bureau de ministère. Fatiguant, hein ?
Eux, ils ont des “régimes spéciaux”. Toi, t’as juste le régime sec.
Et pendant que tu continues de cotiser, eux encaissent. Et mieux encore : pendant que t’es en train de galérer pour comprendre pourquoi t’auras jamais assez de trimestres, d’autres touchent une retraite sans jamais avoir bossé ici. Ou avec trois années de présence validées comme si c’était une carrière complète. Et là, attention, si tu poses la question, t’es un facho. On te dit que "la solidarité n’a pas de frontières". Peut-être. Mais la retraite, elle devrait avoir des conditions, non ?
Sinon, c’est pas un système social. C’est une arnaque pyramidale.
IV. Génération foutue ou génération qui renverse la table ?
Tu veux vraiment savoir à quoi ressemble ton avenir ? Prends ton téléphone. Mets un rappel : "Demander un RDV à la retraite à 78 ans". Prends aussi un agenda. Mets “prévoir un enterrement juste après”.
Parce que si t’attends gentiment, comme un bon petit contribuable, ce système t’enterrera avec un reçu de cotisation dans les dents.
Mais imagine un instant… et si on arrêtait de croire à ce système pourri jusqu’à la moelle ? Et si on avait le droit de dire “non” ? Non, je veux pas cotiser pour un truc que je toucherai pas. Non, je veux pas que mon fric finance les retraites dorées de ceux qui passent leur vie à me mépriser.
Pourquoi ne pas imaginer un système à la carte ? Tu cotises, tu gères, tu choisis. Tu veux plus de liberté ? T’en assumes les risques. Mais au moins, tu meurs en ayant joué tes propres cartes, pas celles qu’on t’a imposées.
Alors c’est quoi ton choix ? Tu continues à danser dans le casino en espérant que la roulette tombe sur “retraite avant Alzheimer” ? Ou tu renverses la table et tu fais péter la banque ?
Spoiler : dans ce jeu-là, la maison gagne toujours. Sauf si tu fais exploser la maison.
V. Et si on allait chercher le fric là où il dort vraiment ?
On nous fait croire que les caisses de retraite sont vides. Que c’est mathématique. Démographique. Irréversible. Qu’on n’a pas le choix. Alors on repousse l’âge, on baisse les pensions, on écrase les actifs, et on félicite les morts d’être morts à temps. Mais… si c’était un mensonge économique de niveau olympique, répété pour nous maintenir dans l’illusion d’un sacrifice “nécessaire” ?
Spoiler : l’argent existe. Il est juste ailleurs. Bien au chaud. Hors radar. Planqué.
🧨 Entrée fracassante de la fraude fiscale
Chaque année, ce sont 1 000 milliards d’euros qui disparaissent dans les trous noirs fiscaux de l’Union Européenne. Des fortunes entières déplacées comme des pions sur un Monopoly géant, entre les îles Caïmans, le Luxembourg, Chypre et les Bahamas. Pas par des mafieux en survêt’. Non. Par des mecs en costume trois pièces, avec des PowerPoint titrés “optimisation”.
Pendant qu’on t’explique que les petites pensions coûtent trop cher, Google, Amazon, Vinci, Dassault, LVMH, Nestlé, Engie et consorts font des loopings comptables avec des bénéfices invisibles, des prix de transfert et des coquilles vides. Et on n’en parle pas. Pourquoi ? Parce qu’on préfère venir gratter 18 balles sur ton APL et 36 euros sur ta pension de réversion.
🤖 Sauf que maintenant, surprise : l’IA peut les cramer.
Tu sais ce que peut faire une intelligence artificielle bien nourrie ? Elle peut cartographier, recouper, exposer des milliards d’anomalies en quelques secondes. Elle peut détecter des structures fiscales absurdes, suivre les flux financiers suspects, exposer les paradis fiscaux déguisés. Et le pire ? C’est que c’est déjà possible techniquement.
On pourrait créer une cellule européenne antifraude IA, branchée sur les données fiscales, bancaires, notariales, boursières. Et en un an, on retrouverait des dizaines de milliards. Pas symboliques. Concrets. À injecter dans les retraites, la santé, la dignité.
Mais on le fait pas. Parce que ça ferait pleurer des gens puissants. Et qu’on préfère faire pleurer des vieux.
🟢 Et donc ?
Au lieu de taper toujours plus fort sur ceux qui galèrent déjà, on fait une proposition propre, juste, et moralement inattaquable :
- Plafonner les retraites de luxe de façon progressive, pas punitive.
- Ne jamais baisser les petites retraites.
- Ne plus jamais repousser l’âge légal au-delà de 62 ans.
- Créer un impôt de justice générationnelle sur les abus les plus flagrants (cumul retraite + consulting + dividendes publics).
- Et surtout : lancer une cellule IA antifraude européenne. Rapide. Létale. Irréversible.
Avec ça, on arrête de trier les pauvres et on commence à ramener les riches à la table.
T’en connais beaucoup, toi, des systèmes où les pauvres doivent prouver qu’ils sont assez pauvres, mais où les riches ne doivent jamais prouver qu’ils sont honnêtes ?
Moi non plus. Et c’est pour ça que ça doit changer.
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