Qui est le roi de la connerie ? Le Beauf, Kévin ou Régis ?

Beauf, Kévin, Régis… Qui est le champion du malaise intersidéral ?

Si la connerie était une discipline olympique, ces trois-là auraient déjà leur propre Hall of Fame, un stade à leur nom et une médaille d'or autour du cou (qu'ils auraient probablement échangée contre un pack de Kro au PMU du coin).

Dans un coin du ring, le beauf, ce maître incontesté du Ricard tiède et des débats de comptoir où il explique la géopolitique mondiale avec comme seule source : "J'le dis, j'suis pas raciste, mais…". Un philosophe des temps modernes qui transforme chaque réunion de famille en épreuve de patience pour le reste de l’humanité.

En face, Kévin, le fils prodigue des années 90, né avec un destin déjà foiré. Il a grandi dans l’illusion qu’un prénom pouvait être une insulte et a décidé d’en faire une carrière. Kévin, c’est ce mec qui va te vendre un business pyramidal sur Facebook en t’assurant que "toi aussi, tu peux devenir riche en 3 semaines" pendant qu’il squatte toujours chez sa mère à 32 ans.

Et puis il y a Régis. Ah, Régis. Un être à part. Un mythe. Une légende. Un Darwin Award sur pattes. Régis, c'est celui qui a pensé que faire du trampoline sur un toit était une bonne idée. Celui qui se filme en train d’allumer un barbecue avec de l’essence et finit aux urgences, en direct sur TikTok. Régis ne cherche pas les problèmes. Les problèmes viennent à lui, l’adoptent et l’élèvent comme leur propre fils.

Mais la question reste entière : qui est LE GOAT du malaise absolu ? Qui, parmi ces trois phénomènes de la nature, remporte la palme de la crétinerie hilarante ?

Installez-vous confortablement, on va les démonter un par un. (Donne-moi un "." et je commence avec le beauf.)

Le Beauf : L’empereur incontesté du Ricard tiède et des débats gênants

Le beauf, c'est l’alpha et l’oméga de la connerie franchouillarde. Une espèce qui aurait dû disparaître avec la fin des années 80, mais qui, telle un cafard nucléaire, résiste à tout : la modernité, l’intelligence artificielle, le féminisme et même le bon goût.

Son habitat naturel ? Le PMU du coin, le camping des Flots Bleus ou le canapé en skaï de Tata Monique. Il se repère facilement : chaussures de sécurité, short cargo, un tee-shirt "J’peux pas j’ai apéro" et une haleine qui sent la 8.6 tiède et l’ail. Le beauf, c’est aussi une philosophie de vie. Un art de toujours avoir un avis sur tout, surtout quand il ne sait rien. "Moi j’dis, faut tout brûler ces feignants d’assistés", annonce-t-il fièrement, tout en touchant ses allocations et en bidouillant ses impôts.

Le moment où il brille le plus ? Les repas de famille. Son domaine, son terrain de chasse, son Zénith de Paris. Là, il peut enfin s’exprimer librement sur ses sujets de prédilection : "c’était mieux avant", "les féministes exagèrent" et "j’suis pas homophobe mais…". Ce génie incompris arrive à foutre la honte à toute la tablée en moins de 3 minutes chrono, un talent digne des plus grands.

Mais le beauf n’est pas juste un mec lourd. Il est une expérience sociale, un crash-test grandeur nature pour voir jusqu’où peut aller le malaise humain. Ce qui est fascinant, c’est que lui, il ne voit pas le problème. Il vit sa meilleure vie, persuadé d’être un mec "naturel" pendant que tout le monde rêve d’activer le mode "éjection" façon siège de pilote de chasse.

Son super-pouvoir ? Déclencher des débats stériles d’une violence inouïe. Tu peux être en train de passer une soirée sympa et PAF, il lâche un "de toute façon, Macron et Hitler c’est la même chose". Et voilà, tu viens de perdre 2h de ta vie à tenter d’expliquer l’Histoire à un mec qui ne lit que l’Équipe.

Le beauf est un roc, un pilier, une légende. Mais est-il pire que Kévin et Régis ? On va voir ça. (Donne-moi un "." et je dégomme Kévin.)

Kévin : Le mec qui croit qu’il va percer… mais qui perce surtout son livret A

Ah, Kévin. Rien que de prononcer son prénom, on sent déjà l’odeur du gel effet mouillé, du Monster Energy éventé et du projet foireux qui va ruiner sa daronne. Kévin, c’est l’échec en série, le mirage entrepreneurial, le crash-test humain du "J’vous jure les gars, c’est le futur !"

Son habitat naturel ? Les stories Insta avec des filtres éclatés, les groupes Facebook de dropshipping et la chambre d’ado qu’il n’a jamais quittée. Il rêve de devenir millionnaire, mais son compte en banque crie famine plus fort qu’un môme devant un Happy Meal.

Le Kévin moyen vit dans une illusion permanente : il est persuadé d’être un génie incompris. Lui, il sait. Il a "tout compris à la vie". C’est pour ça qu’il enchaîne les investissements foireux et les escroqueries pyramidales comme d’autres enchaînent les clopes. Tu sais que tu es face à un Kévin quand il te lâche, avec un regard d’escroc raté :
👉 "Écoute frérot, j’ai un plan pour doubler ton salaire en trois semaines. C’est LÉGAL, c’est SÛR, c’est du lourd."
(Tu revois ce même Kévin trois mois plus tard, en train de mendier un kebab sauce samouraï.)

Mais attention, Kévin n’est pas qu’un simple pigeon. C’est un oiseau migrateur de la loose, il change de nid tous les six mois. Un jour, il est rappeur, le lendemain coach en développement personnel, et le surlendemain… crypto-trader. Son rêve ultime ? "Devenir influenceur". Ça veut dire quoi ? PERSONNE NE SAIT. Pas même lui.

Son super-pouvoir ? Le déni absolu. Il peut rater absolument TOUT dans sa vie et te regarder droit dans les yeux en disant : "T’inquiète, j’ai un plan B." Alors qu’il est déjà au plan Z, et que sa mère commence à sérieusement envisager de changer les serrures.

Mais est-il plus dangereux que Régis ? Ça, c’est ce qu’on va voir. (Donne-moi un "." et on termine avec le chef-d'œuvre du Darwinisme : Régis.)

Régis : L’homme, la légende, la catastrophe ambulante

Si la connerie avait un Dieu, ce serait Régis. Régis, c’est l’accident de la route que tu ne peux pas t’empêcher de regarder. C’est ce mec qui arrive toujours à se mettre dans des situations où même le destin hésite entre le punir ou lui décerner une médaille du mérite de la connerie suprême.

Son habitat naturel ? Les urgences, la rubrique "faits divers" du journal local, et les bêtisiers YouTube avec des titres genre "INCROYABLE MAIS VRAI : IL FAIT UN BACKFLIP AVEC UN MICRO-ONDES". Régis n’a pas besoin d’ennemis : son plus grand rival, c’est son propre cerveau, qui semble avoir pris un congé sabbatique définitif.

Régis, c’est ce mec qui pense qu’attacher un chariot de supermarché derrière une moto est une idée de génie. C’est celui qui va tenter de sauter du premier étage sur un trampoline, et qui finit en "top tweet" sous le hashtag #RIPChampion. Il est la raison pour laquelle les assurances augmentent leurs tarifs et pour laquelle certaines notices écrivent des trucs comme "NE PAS METTRE LE GRILLE-PAIN DANS LE BAIN".

Son super-pouvoir ? Le talent unique de transformer une simple journée en un épisode des "Dossiers Médicaux de l'Extrême". Régis, c'est ce mec qui va à un barbecue et qui finit avec les sourcils cramés parce qu’il a confondu "essence" et "alcool à brûler".

Mais attention, ne croyez pas que Régis est juste malchanceux. NON. IL PROVOQUE LE DESTIN. Son cerveau fonctionne comme un générateur de mauvaises idées en illimité. À un moment donné, il va prendre une décision qui va envoyer un pompier en burn-out.

Alors, qui gagne la compétition ultime du malaise et de la honte intergalactique ? Honnêtement, c’est impossible à dire.

  • Le beauf, c’est la connerie assumée, celle qui s’impose dans les repas de famille et te donne envie de te jeter par la fenêtre.
  • Kévin, c’est la connerie illusionniste, celle qui essaie de se convaincre qu’elle est intelligente, mais qui finit toujours dans le mur.
  • Régis, c’est la connerie kamikaze, celle qui défie les lois de la physique et de la sélection naturelle.

Mais au fond, avouez que sans eux, la vie serait beaucoup moins drôle. Alors, rendons hommage à ces trois phénomènes et observons-les, de loin, en espérant qu’un jour… ils ne nous entraînent pas dans leur chute.

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