⚡ La France produit de l’électricité propre. Alors pourquoi on se fait racketter ?

🔌 T'as du nucléaire chez toi, mais t'allumes des bougies

Bienvenue en France. Le seul pays au monde où tu peux littéralement vivre à deux pas d’une centrale nucléaire qui crache de l’électricité décarbonée à tire-larigot… et quand même te retrouver à couper le chauffage pour boucler ton mois.

C’est un peu comme vivre dans un vignoble bordelais et boire du jus de raisin Lidl par économie.

Et pourtant, on a tout ce qu’il faut. Une électricité propre à 90 %. Du nucléaire, des barrages, des infrastructures payées depuis belle lurette. On a même des ingénieurs qui ont inventé les réacteurs pendant que les autres jouaient encore avec des moulins à vent.

Mais voilà : on n’a pas l’autorisation de s’en servir. 🧠💥

Pourquoi ? Parce qu’on a enfermé notre propre système énergétique dans une escape game bureaucratique façon Union européenne : — EDF n’a plus le droit d’investir dans ses propres barrages. — On bloque les centrales sous prétexte qu’elles pourraient fonctionner trop bien. — On a même réussi à rendre le mot "nucléaire" aussi effrayant que "retraite par capitalisation".

Pendant ce temps-là, en Allemagne, ils rouvrent des centrales à charbon. Normal, logique, cohérent.

Et chez nous, on a transformé la seule source d’énergie stable, souveraine et pas chère… en accessoire de musée. On la regarde, on la visite, on l’applaudit… mais surtout, on ne l’utilise pas trop. Faut pas déconner, ça pourrait faire baisser les prix.

Alors on se retrouve à acheter de l’électricité hors de prix sur un marché européen bidon, indexé sur le gaz, pour faire fonctionner un grille-pain.

Et toi, Français·e moyen·ne, tu regardes ta facture grimper à +120 % en 10 ans, pendant que des technocrates en col blanc t’expliquent que “c’est pour sauver la planète.”

Spoiler : la planète s’en fiche que tu mettes un pull en cachemire pour survivre dans ton salon à 17°C.

Ce n’est pas une pénurie. C’est un sabotage.

Alors voilà : t’as du nucléaire chez toi, mais t’allumes des bougies. Et pas pour l’ambiance romantique.

💰 Transition énergétique ? Non, racket organisé.

La transition énergétique, c’est un peu comme un abonnement à la salle de sport en janvier : ça part d’un bon sentiment, mais ça coûte un bras et tu ne t’en sers jamais vraiment.

Officiellement, on veut sauver le climat. Officieusement, on a surtout trouvé une nouvelle machine à cash. C’est simple : chaque éolienne plantée dans un champ normand, c’est un petit champagne qui saute dans une salle de conseil d’administration.

Et pendant que toi, tu galères à comprendre pourquoi tu payes plus pour moins d’électricité, certains se félicitent à Bruxelles d’avoir atteint des “objectifs de mix énergétique”, le regard humide d’émotion face à une courbe Excel.

Voici le plan génial, dans toute sa splendeur :

  • On démonte le parc énergétique qui fonctionne.
  • On importe des panneaux solaires fabriqués à l’autre bout du monde avec du charbon.
  • On subventionne à mort de l’éolien offshore qu’on verra en 2035.
  • Et ensuite, on t’envoie la facture.

La transition énergétique, ce n’est pas une idée de gauche ou de droite. C’est un business modèle. Un modèle où toi, le consommateur, tu es la vache à lait qui finance la startup nation des renouvelables, pendant que des opérateurs privés, eux, se tapent les profits garantis… même quand ça ne produit rien.

Le pompon ? L’électricité renouvelable est intermittente. En clair : quand il n’y a pas de vent ou pas de soleil, tu peux toujours câliner ta chaudière pour qu’elle te réchauffe. Spoiler : elle ne fera rien.

Et que fait-on alors ? On achète du gaz ou du charbon à l’étranger, au prix fort. Résultat : ton kilowattheure écolo te coûte plus cher qu’une clim à Dubaï.

Tout ça pendant qu’on laisse moisir des centrales nucléaires capables de fournir l’électricité la moins chère du monde.

Alors non, ce n’est pas une “transition”. C’est un racket, une escroquerie organisée, repeinte en vert pour faire croire que c’est moral.

Et toi, tu payes tout. Absolument tout. Parce qu’en France, c’est pas le soleil qui te grille. C’est la facture.

🧟 EDF, zombifié à Bruxelles

EDF, c’est un peu comme le Terminator du service public : inépuisable, increvable, programmé pour fournir de l’électricité bon marché à tout un pays… sauf que maintenant, on l’a reprogrammé pour faire semblant d’être en vie, dans un sketch Kafkaïen financé par toi.

À la base, on parle quand même d’un truc mythique : le deuxième parc nucléaire au monde. Une machine de guerre conçue dans les années 70 pour que la France ne dépende jamais de personne, ni du pétrole arabe, ni du gaz russe, ni des humeurs du vent allemand.

Mais aujourd’hui ? EDF, c’est l’ombre d’elle-même. Un géant désossé par Bruxelles, bridé par ses propres ministères, qui doit faire tourner ses centrales à 65 % de leur capacité pendant qu’il regarde l’Allemagne brûler du lignite.

Tu crois que j’exagère ? Tiens-toi bien :

En 2024, EDF était avant-dernier au classement de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour l’efficacité de son parc. Avant-dernier ! Pas parce que ses centrales sont vieilles, non. Parce que les arrêts pour changer le combustible durent 105 jours. Contre 30 aux États-Unis. Tu veux une traduction ? 105 jours = 105 jours sans produire de l’électricité propre et pas chère. = Des millions d’euros foutus en l’air. = Des factures en hausse pour toi.

Et pourquoi EDF ne fait pas mieux ? Parce qu’on l’empêche d’utiliser ses propres outils. Parce qu’on ne veut pas qu’elle soit trop performante. Parce qu’il faut laisser “de la place à la concurrence”.

Ah, la fameuse concurrence. Celle qui coûte 10 fois plus cher, mais qui fait bien sur les PowerPoint de Bruxelles.

Et pendant qu’EDF se bat contre des normes absurdes, des politiques contradictoires et des arbitrages lunaires, elle ne peut ni moderniser ses barrages, ni accélérer ses cycles nucléaires, ni utiliser Framatome pour faire le job plus vite.

À ce stade, ce n’est plus de la gestion, c’est un exorcisme administratif.

Mais on continue d’appeler ça "stratégie énergétique". Alors qu’en fait, c’est juste la stratégie de l’échec organisé.

Tu veux savoir ce qui coûte cher à EDF ? Ce n’est pas le nucléaire. Ce sont les boulets qu’elle traîne à chaque étage de sa hiérarchie et les chaînes réglementaires accrochées à ses chevilles.

Et toi, tu reçois tout ça… condensé, proprement imprimé, avec un logo Engie et une petite ligne : “Total à régler : 238,57 €”

🧯 Et si on arrêtait de se faire enfumer ?

À ce stade, on a un parc nucléaire sous-utilisé, des barrages hydroélectriques laissés en jachère, des factures d’électricité qui grimpent comme un influenceur sur TikTok… et on continue de nous vendre des rêves en panneaux solaires chinois.

Sérieusement, à quoi on joue ?

La France possède déjà les infrastructures, les compétences, les technos et les cerveaux pour produire une électricité bon marché, stable, et propre. Mais au lieu de ça, on court partout comme un poulet sans tête pour lancer des giga-projets à horizon 2040, pendant que les gens se demandent comment finir le mois.

C’est comme si tu avais une Ferrari dans ton garage, et que tu choisissais de faire le trajet en trottinette… sous prétexte qu’il faut encourager l’innovation.

Alors, pause. Respire. Et pose-toi cette question : 👉 Et si, au lieu de dépenser des centaines de milliards dans des gadgets énergétiques d’apparat, on utilisait enfin intelligemment ce qu’on a déjà ?

Je ne parle pas de revenir à la bougie. Je parle de relancer nos réacteurs à 100 %, moderniser nos barrages, et arrêter de penser qu’un panneau solaire posé à Clermont-Ferrand sous la neige de janvier est l’avenir de l’Europe.

Tu veux une solution révolutionnaire ? Elle est déjà là. Elle dort. Dans les centrales. Dans les vallées. Dans les cerveaux qu’on n’écoute plus.

Mais pour ça, il faudrait oser sortir du dogme. Accepter que la vraie écologie, ce n’est pas la punition. C’est l’intelligence. Et surtout : ne plus laisser les lobbies, les technocrates, et les idéologues dicter notre avenir électrique.

Parce qu’au fond, le plus écologique, c’est ce qu’on a déjà produit.

Et le plus révolutionnaire aujourd’hui ? 👉 C’est peut-être juste le bon sens.

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