Défiscalisation : comment les riches se foutent de ta gueule, légalement

🧨 1. Fondations : Le business plan caché de l'État pour ses copains

“Ce n’est pas de la philanthropie, c’est du capitalisme déguisé avec un nœud papillon.” Bienvenue dans les coulisses d’un théâtre fiscal où les seuls spectateurs, c’est nous — et on nous fait les poches à l’entracte.

Tu crois encore que les fondations servent à sauver les bébés phoques, les violons d’un conservatoire en difficulté ou les abeilles du Béarn ? Pauvre naïf. En réalité, elles sont devenues le paradis artificiel des très riches, et l'État ? Il applaudit. Il valide. Il arrose. C’est un cartel fiscal entre copains, avec Champagne au Conseil d’État.

Pendant que toi, petit mortel, tu galères à remplir ta déclaration d’impôt sans te prendre une amende de 10% pour une case cochée de travers, Bernard, Xavier, ou Delphine créent une fondation, y placent quelques millions, et BIM : -66% d'impôts. Jackpot. Le tout avec la bénédiction des services fiscaux, qui te harcèlent à 0,13 € près mais ferment les yeux sur des montages à sept chiffres. On est sur de l’arnaque légalement validée. Un miracle fiscal signé République française.

🧬 Leur modèle économique ? Créer une fondation → mettre un peu d’argent dedans (souvent issu de filiales bien planquées) → communiquer sur l’“intérêt général” (sans jamais le définir) → encaisser les louanges → payer moins d’impôts qu’un étudiant en job d’été.

Jeanne Caron, ex-haute fonctionnaire au Budget, balance cash :

"C’est devenu un plan de carrière pour oligarques. Tu crées une fondation, tu fais bosser tes enfants dedans, tu finances deux colloques et tu réduis ton impôt de 3 millions. Pendant ce temps, les PME crèvent."

Et devine quoi ? Ces fondations ne sont même pas tenues de publier leurs comptes dans des formats clairs. Tu veux savoir ce qu’elles financent ? Tu peux toujours faire un courrier recommandé, prier, et attendre 18 mois. Peut-être qu’on te dira que l’argent est parti dans un “projet artistique d’éveil communautaire dans un écosystème résilient de bienveillance urbaine”. Traduction : une fresque moche sur un mur dans le 8e.

Et le plus fou dans tout ça ? C’est que c’est légal. Mais ce n’est pas parce qu’un vol est légal qu’il est acceptable.

Ceux qui dénoncent ? Ignorés. Ceux qui profitent ? Applaudis. Ceux qui subissent ? Toi, moi, nous. Bienvenue dans l’ère du racket institutionnalisé. Version chic, version Fondation.

Tu veux encore croire à “l’intérêt général” ? Moi, je vois surtout un intérêt très, très particulier.

🔥 2. Défiscalisation : Quand l'optimisation fiscale vire en braquage organisé

Tu veux savoir ce qu’est une fondation aujourd’hui ? C’est un coffre-fort. Sauf qu’il est ouvert uniquement de l’intérieur, par ceux qui ont déjà les clés du système. Et quand tu regardes dedans, tu crois tomber sur des œuvres caritatives… mais tu t’écrases contre un mur de bilans trafiqués, de jargon fiscal et de pseudo-altruisme bien marketé.

Bienvenue dans le braquage légal du siècle.

Parce que non, ce n’est pas une “optimisation”. C’est du pillage organisé avec la complicité directe de l’État, des cabinets de conseil, et des notaires spécialisés qui ont troqué leur robe noire pour un tablier de boucher.

💥 “Quand tu fais un don à une fondation, tu gagnes sur tous les tableaux : ton image, ta fiscalité, ton patrimoine, et en bonus, ta conscience.”Thomas Delcourt, ancien fiscaliste chez Deloitte, aujourd’hui repenti et furax.

Tu veux les chiffres ? Un don de 1 million d’euros à ta propre fondation peut te faire économiser 660 000 € d’impôts. Tu veux que je répète ? Tu donnes pour gagner. Et c’est pas une parabole chrétienne. C’est une équation fiscale parfaitement huilée. Et là où ça devient sale, c’est que le reste — les 340 000 € — revient dans ton écosystème : ta boîte, ton image, ton réseau, ton marché. Tu dépenses pour mieux t’engraisser.

Mais l’État ? Il adore ça. Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’il a troqué la régulation contre la complicité. Il ferme les yeux, donne des agréments, et pendant ce temps-là, des hôpitaux ferment, des étudiants mangent des pâtes au beurre 5 jours sur 7, et des profs partent bosser avec des trous dans les chaussettes.

Pendant ce temps-là, les fondations fleurissent comme des tulipes en Hollande : plus de 2 800 créées en 10 ans. Coïncidence ? Ou contagion fiscale ? Non. Épidémie d’impunité.

Et qui paie pour ce “don” bidon à la collectivité ? Toi. Moi. Eux. Nous tous. Parce que ce que ces fondations ne versent pas au fisc, c’est nous qui le compensons, dans nos factures d’électricité, dans nos impôts locaux, dans le manque de services publics.

C’est pas une goutte d’eau dans l’océan. C’est un putain de siphon qui vide la piscine pendant que les riches font des selfies à la surface.

Tu veux parler de crime fiscal ? Parlons-en. Mais pas au conditionnel. Parce qu’ici, c’est un hold-up. Pas une astuce.

💣 3. Les fondations, ces boîtes noires où les impôts s’évaporent

Tu veux une image claire de ce que sont devenues les fondations aujourd’hui ? Imagine une valise blindée pleine de cash, posée au milieu d’une pièce, et personne n’a le droit de demander ce qu’il y a dedans.

Voilà. Bienvenue dans le monde des fondations à la française : des entités à but soi-disant “non lucratif” qui brassent des millions avec moins de comptes à rendre qu’un boulanger de quartier. Et quand tu demandes “On peut voir ce que vous en faites, de l'argent ?” On te répond : “Non. Secret.” Voilà. Circulez, y a rien à voir.

Et c’est là que le génie du système atteint des sommets. Tu crées une fondation, tu la déclares d’intérêt général, tu l’alimentes avec ton argent (souvent venu de montages opaques)… et puis tu fais quoi ? Tu fais silence. Tu disparais. Tu coupes la lumière.

Résultat : aujourd’hui, des milliards d’euros s’évaporent dans des structures fiscalement subventionnées, sans contrôle réel, sans audits publics, sans traçabilité sérieuse.

Florence B., hackeuse citoyenne, qui a épluché des dizaines de bases de données bidonnées : “J’ai vu des fondations où le rapport d’activité tient en deux pages… WordArt inclus. Des sites inactifs depuis 2018, mais toujours enregistrées et toujours récipiendaires de dons défiscalisables. C’est du blanchiment version papier glacé.”

Tu comprends ce que ça veut dire ? Ça veut dire que des millions sont donnés à des structures qui ne font rien, n’ont aucune obligation de publication en open data, et n'ont même pas besoin d’expliquer comment elles allouent les fonds.

Et quand tu creuses un peu, tu tombes sur quoi ? – Des projets flous, type "sensibilisation artistique à la résilience urbaine". – Des dépenses absurdes : cocktails à 400€/tête, voyages de “reconnaissance” à Dubaï, conférences au Ritz sur “la pauvreté”. – Des “experts” payés 2 000€ la demi-journée pour “conseiller” les membres du bureau… qui sont les cousins de l’actionnaire principal.

Et pendant ce temps-là, le fisc rembourse 66% des sommes versées, les médias ferment les yeux, et les pauvres paient la TVA sur les pâtes au kilo.

C’est une machine bien rodée. Le contribuable alimente. Le milliardaire s’engraisse. Le système applaudit.

Tu veux encore croire que les fondations sont des phares d’humanité dans la tempête ? Moi je te dis qu’on est face à un système de redistribution inversée. On appelle ça l’intérêt général ? Non. On appelle ça de la magie noire fiscale.

Tu veux que je te dise la vérité brutale ? C’est pas une boîte noire. C’est une boîte à double fond. Et tu ne la verras jamais s’ouvrir.

🌪️ 4. L'opacité des fondations : un trou noir financier à ciel ouvert

“Intérêt général”. Trois mots magiques qui transforment n’importe quel projet fumeux en passeport fiscal tout compris. Tu veux savoir ce que ça veut dire, “intérêt général” ? RIEN. Absolument rien. C’est un mot valise. Vide. Gonflé à l’hélium. Un mirage administratif.

Parce que vois-tu, dans le monde des fondations, ce n’est pas l’État qui décide ce qui est d’intérêt général… C’est la fondation elle-même. Et là, on touche au sublime. À l’absurde. À l’indécent.

Prof. Célia Ardent, anthropologue au CNRS : “J’ai vu des fondations déclarer comme relevant de l’intérêt général la ‘promotion des arts numériques dans les cercles de l’excellence entrepreneuriale’. Traduction ? Des soirées de networking dans des lofts parisiens.”

Mais attends, ça va plus loin. Non seulement ces fondations s’auto-déclarent légitimes, mais elles s’auto-évaluent aussi. Pas de comité indépendant. Pas de contrôle fiscal systématique. Pas d’obligation de publier l’usage détaillé des dons. Un désert réglementaire. Une jungle d’opacité.

Et quand tu demandes à l’État : “Pourquoi vous ne contrôlez pas davantage ?” La réponse ? “On n’a pas les moyens.” Pardon ? Tu n’as pas les moyens de savoir où passent des milliards d’euros de manque à gagner fiscal, mais tu sais envoyer une relance à 45€ pour une erreur de déclaration RSA ?

On est dans un système auto-régulé par les plus puissants, validé par les plus lâches, et financé par les plus pauvres.

Et pendant que les riches bricolent leur réputation avec des fondations comme on repeint une façade pour cacher les fissures, nous, les contribuables, on se tape le béton brut.

Tu veux un exemple concret ? Une fondation privée peut financer un programme dans une école de commerce élitiste… et déduire ça comme de “l’intérêt général”. Pendant ce temps, les gamins en REP+ n’ont même pas de chauffage dans leurs salles de classe.

Et là, on te dit que c’est légal ? Alors non, le problème ce n’est plus juste le système. Le problème, c’est qu’on a légalisé la dissimulation.

Tu veux le fond de ma pensée ? On n’a pas un vide juridique. On a un gouffre à milliards. Avec une pancarte “circulez, c’est pour le bien commun.”

🧱 5. Prisons fantômes : le grand spectacle de la sécurité bidon

Pendant qu’on défiscalise à tour de bras pour les fondations de luxe, l’État continue de jouer au Monopoly carcéral, sauf que cette fois, il a oublié d’acheter les maisons. On construit. On inaugure. On pose des plaques. Et après ? Rideau. Plus un rond pour faire tourner la boutique.

C’est la nouvelle lubie politique : construire des prisons comme on pose des décors en carton-pâte pour un film de série B. T’as les murs, t’as les caméras, t’as les communiqués de presse… mais tu n’as pas :

  • de personnel,
  • de budget pour les soins,
  • de programme de réinsertion,
  • ni même de PQ dans les chiottes.

Alexis R., ancien détenu devenu sociologue pénal : “J’ai vu des prisons neuves sans bibliothèque, sans ateliers, sans rien. Juste du béton. C’est pas un lieu de justice, c’est une décharge humaine. On y fout les gens pour qu’on les oublie.”

Et pendant ce temps-là, tu entends quoi à la télé ? “On renforce la sécurité.” Mais sécurité de quoi ? On balance 500 millions dans de nouveaux centres de détention, et zéro euro dans ce qui permettrait de ne pas y revenir. Zéro sur la prévention. Zéro sur la santé mentale. Zéro sur la justice sociale.

Et le pire ? L’argent est là. Mais il part ailleurs. Dans les niches fiscales. Dans les fondations. Dans les dispositifs que seuls les riches savent manipuler. Tu crois que c’est un hasard ? Non, c’est une doctrine : mettre de l’argent là où il n’y a pas de bruit. Là où personne ne crie. Là où personne ne regarde.

Et dans le même temps, on se vante de bâtir plus de prisons “pour répondre à l’insécurité”, tout en sabotant leur fonctionnement de l’intérieur. C’est comme construire un hôpital sans médecins, et dire que t’as réglé la crise sanitaire. C’est comme peindre une porte sur un mur, et appeler ça une sortie.

C’est pas de la politique pénale. C’est du marketing sécuritaire. Un spectacle de béton. Une illusion de fermeté. Une escroquerie sur budget public.

Et tu veux que je te dise le plus sale dans tout ça ? Ces nouvelles prisons mal financées servent de vitrine pour les mêmes qui défiscalisent à travers leurs fondations. Cercle parfait. Cynisme total. On finance l’échec, puis on s’achète une conscience. Béton d’un côté. Champagne de l’autre.

💸 6. Impôts : Où va notre pognon ? Une question qui rend l'État allergique

Tu veux voir un fonctionnaire pâlir ? Pose-lui la question : “Vous pouvez me dire, précisément, où va mon argent ?” Tu verras ses pupilles se dilater, son souffle se couper, et sa bouche faire un petit bruit de Windows qui plante. Parce que ça, c’est la question interdite. Le tabou suprême. Le Voldemort des finances publiques.

On te parle de solidarité nationale, de services publics, de cohésion sociale... mais quand t’arrives avec ta feuille d’impôt et ta gueule de citoyen sérieux, il n’y a plus personne. Comme si ton fric entrait dans un toboggan fiscal géant, et à l’arrivée… plus rien. Pas de soins à l’hôpital. Pas de trains à l’heure. Pas de flics dans les rues. Pas de profs dans les classes. Mais des fondations privées avec vues sur la Seine, ça on en a à la pelle.

Jeanne Caron, l’ex-haut fonctionnaire qui a claqué la porte du ministère du Budget : “Le budget de l’État, c’est comme une cocotte-minute sans soupape. Tout le monde fout la main dedans, mais personne ne sait qui a rajouté les patates.”

Chaque année, l’État te réclame des milliers d’euros, avec menace, majoration et morale en option. Mais de son côté ? ZÉRO transparence. Pas de feuille de route. Pas de traçabilité. Même pas un putain de tableau Excel à jour.

Tu imagines ça dans une boîte privée ? Tu bosses, tu files ta paie à ton patron, et lui, il te répond :

“T’inquiète, je gère ça dans l’intérêt général. Maintenant retourne à la photocopieuse.”

Mais là, on parle de l’État. Et pendant que toi tu stresses pour une taxe d’habitation de 280€, des centaines de millions se barrent chaque année dans des circuits opaques, via des “partenariats public-privé”, des “structures d’intérêt général”, ou pire : des subventions à des projets creux comme un discours de Miss France.

Et attention, quand tu poses des questions trop précises… – Tu passes pour un complotiste. – Un rageux. – Un citoyen “trop politisé”. Ben ouais, parce qu’en 2025, vouloir savoir où vont tes impôts, c’est subversif.

C’est l’inversion totale des rôles : Ceux qui volent, on les couvre. Ceux qui payent, on les culpabilise. Et ceux qui posent des questions ? On les classe dans la boîte “emmerdeurs”.

Et pendant ce temps, t’as des fondations qui utilisent des réductions fiscales pour financer des dîners à 900€ la tête, sous prétexte de “réflexion citoyenne sur les transitions démocratiques”. On est où là ? À Versailles ? Au Futuroscope ? À Burning Man ?

Non, mon pote. On est en France. Un pays où le contribuable est un pigeon et la fondation, un jacuzzi fiscal.

💞 7. Les milliardaires et les fondations : une histoire d’amour défiscalisée

On nous vend de la philanthropie. Mais ce qu’on nous sert, c’est du patrimoine en sauce fiscale. Les milliardaires et leurs fondations, c’est pas du mécénat. C’est une love story bien huilée, avec des réductions d’impôts en guise de préliminaires, et un contrôle du récit public comme cerise sur le gâteau. Et le plus obscène dans cette romance ? C’est qu’on continue de les féliciter pour ça.

Tu crois vraiment que ces gens, qui optimisent tout jusqu’au nombre de jets privés par semaine, se sont réveillés un matin en se disant :

“Tiens, et si je sauvais les orphelins à coups de millions déductibles ?”

Non. Thomas Delcourt, ancien fiscaliste et tireur d’alarme professionnel, te l’explique mieux que personne :

“Le top 10 des fortunes françaises a toutes une fondation. Vous croyez que c’est pour sauver les dauphins ? Non, c’est pour sauver leur ISF… enfin feu l’ISF.”

Ils ont recyclé leur image comme d’autres recyclent leurs déchets : – D’un côté, ils virent des milliers d’employés “pour rester compétitifs”. – De l’autre, ils financent une fondation “pour la méditation des jeunes en quartiers sensibles”. Tu vois l’arnaque ? C’est du blanchiment moral. En direct.

Et tu veux que ce soit encore plus sale ? Ces fondations deviennent parfois des instruments de lobbying planqué, financés à 66% par l’État (nous, donc), pour ensuite influencer… l’État. Ils paient moins d’impôts pour financer leur pouvoir sur les lois. C’est pas de l’optimisation. C’est de l’ingénierie féodale en col blanc.

Et attention, ces fondations ne font pas que défiscaliser. Elles réécrivent leur biographie. Elles lavent l’image. Elles achètent le silence.

Tu t’en souviens, de cet oligarque qui a cramé la planète avec ses investissements dans le pétrole ? Maintenant, il est “protecteur de la biodiversité” grâce à sa fondation. T’as vu cette héritière du luxe qui payait pas ses employés au SMIC ? Aujourd’hui, elle “soutient l’autonomie des femmes entrepreneures”.

Mais derrière les jolies brochures glacées, c’est quoi ? Des bureaux climatisés dans le 16e, avec 4 stagiaires en com’ et un président bénévole qui facture ses frais de mission en business class. Et hop, réduction fiscale. Encore.

Ils ne donnent pas. Ils investissent dans leur image. Et ça paie. Ils gagnent des prix, des tribunes, des médailles, des honneurs. Pendant que toi, tu luttes pour une place en crèche municipale.

Ce n’est pas de la philanthropie. C’est un plan de carrière. Et nous, on finance la campagne de pub.

🦄 8. L’intérêt général : un concept flou, parfait pour cacher des privilèges obscènes

“Intérêt général.” Ah, ce bon vieux joker sémantique… Tu veux tout justifier, tout camoufler, tout excuser ? Sors cette carte magique. Elle fait disparaître les questions, comme un tour de passe-passe à 600 millions d’euros.

L’intérêt général, aujourd’hui, c’est la cape d’invisibilité des privilèges. Un terme si flou, si malléable, si élastique, qu’on pourrait presque l’emballer autour d’une Lamborghini pour la faire passer en frais professionnels.

Célia Ardent, anthropologue et chasseuse de faux-semblants, résume le cynisme ambiant : “On instrumentalise ce terme pour créer des structures qui ne profitent qu’à une élite qui se caresse l’égo sous couvert de philanthropie.”

Et c’est exactement ça. Tu peux te créer une fondation pour “l’accès à la culture numérique dans les zones d’excellence éducative”, et ce que ça veut dire en réalité, c’est que tu vas financer l’impression 3D d’un logo pour une école de commerce privée à 15 000€ l’année.

Tu peux prétendre œuvrer pour “l’environnement”, mais ton ONG logée dans ta holding investit dans les hydrocarbures au Luxembourg. Tu peux te draper de “solidarité”, alors que tu sponsorises une start-up qui fait des applis pour gérer les nounous de millionnaires.

Mais dès que c’est estampillé “intérêt général”, c’est open bar fiscal. Pas de contrôle, pas de questions, pas de scrupules.

Et attention, c’est pas un bug. C’est le cœur du système. Tout est conçu pour que tu ne saches jamais ce que ça recouvre vraiment.

Tu veux un audit citoyen ? On te répond que ce serait “trop lourd administrativement”. Tu demandes une liste claire des dépenses ? On te renvoie à un PDF scanné en 240p, sans ventilation budgétaire, avec une signature au Stabilo.

Tu veux comprendre à quoi sert ton pognon ? On t’explique que tu n’as pas le niveau.

Et pendant ce temps, les “bienfaiteurs” s'achètent une légende. Les privilèges deviennent vertueux. Les fortunes deviennent propres. Et ceux qui critiquent ? Taxés de populistes, d’aigris, d’anti-système.

Mais l’intérêt général, c’est pas censé être un slogan pour milliardaire en quête de rédemption. C’est censé être du concret, du partage, de l’équité. Pas un déguisement pour continuer à creuser les inégalités à coups de défiscalisation.

Tu veux la vérité ? Aujourd’hui, l’intérêt général est devenu un alibi. Un vernis de morale sur un système profondément égoïste. Un mirage. Une fumée. Une excuse.

Et pendant que l’élite s’en drape comme un toge romaine… le peuple, lui, se prend les cendres.

🕵️‍♀️ 9. Médias, politiques, et copinage : le triangle de la dissimulation

Tu veux savoir pourquoi tout ce qu’on vient de démonter jusque-là — défiscalisation sauvage, fondations zombies, philanthropie de façade — n’est quasiment jamais évoqué dans les grands médias ?

Tu crois que c’est un oubli ? Une distraction ? Un manque de données ? Non. C’est un silence construit, organisé, huilé.

Florence B., hackeuse citoyenne et fouilleuse de coulisses, le dit sans trembler : “Pourquoi personne n'en parle ? Parce que beaucoup de journalistes bossent indirectement pour ces fondations via des partenariats médias.”

Et c’est là que tu comprends l’ampleur de la farce. Ce que tu prends pour de l’information… c’est parfois du publireportage fiscalement soutenu.

Tu vois ces “rencontres d’idées” organisées avec une grande fondation culturelle dans un amphithéâtre parisien ? Tu crois que c’est du débat ? C’est du vernis. Et quand les journalistes présents en plateau bossent aussi pour les magazines subventionnés par ces fondations ? Tu penses vraiment qu’ils vont mordre la main qui les invite ?

Et les politiques, dans tout ça ? Ils font le moonwalk fiscal. Avancent en reculant. Parlent sans rien dire. Déplorent sans jamais nommer. Pourquoi ? Parce que ces fondations, ils y casent leurs potes, leurs conjoints, leurs anciens attachés parlementaires. Et, petit bonus : ils espèrent bien y finir leur carrière. Conseiller “engagement sociétal” dans une fondation privée qui paye 12 000€/mois pour un poste sans fiche de poste. L’éthique ? C’est pour les CV.

Et pendant que les médias ferment les yeux, que les politiques ferment les budgets, et que les riches ouvrent leurs fondations... Toi, tu continues à payer.

Tu paies pour :

  • qu’on t’enfume,
  • qu’on t’accuse d’être négatif si tu critiques,
  • qu’on t’explique que c’est “compliqué”,
  • et qu’on te dise que “la philanthropie privée est essentielle dans un monde en crise”.

Mais si elle est essentielle… Pourquoi est-elle aussi opaque ? Pourquoi est-elle aussi indéboulonnable ? Pourquoi n’est-elle jamais dans les radars ?

Parce qu’il y a une alliance sacrée. Médias. Politiques. Fondations. Chacun tient la laisse de l’autre, et tous aboient contre le peuple s’il s’approche trop près du dossier.

Et nous, dans tout ça ? On paie l’éclairage du théâtre pendant qu’ils se partagent les loges.

👔 10. Reconversion dorée : quand les politiques terminent leur carrière dans les fondations qu’ils ont favorisées

Ah, la fameuse “porte tournante”. Mais ici, ce n’est pas une porte : c’est un tapis rouge. Et il ne tourne pas, il déroule. Directement des bancs du pouvoir à un fauteuil moelleux de fondation “d’intérêt général”, avec vue sur la Seine et salaire à cinq chiffres, bien sûr.

Jeanne Caron, l’ex-haute fonctionnaire qui ne mâche jamais ses mots : “C’est presque une tradition républicaine : tu aides une fondation pendant ton mandat, et après, elle t’offre une place au chaud.”

Et elle ne plaisante pas. C’est devenu une stratégie de fin de carrière. T’es député ? Ministre ? Préfet ? Tu files des subventions, des agréments, tu fais passer un décret favorable… Et dans six mois, quand tu pars, hop ! La fondation que tu as “soutenue” te crée un poste sur mesure. Titre ronflant. Aucune mission réelle. Mais une carte de visite qui impressionne les salons. Et un salaire que l’université publique n’aurait jamais pu t’offrir.

C’est pas de la corruption directe, non. C’est pire. C’est une dette morale privatisée, payée avec l’argent public. Et tout ça se fait en toute légalité. Pas de loi violée. Juste la décence massacrée.

Ces fondations deviennent des stations de lavage à CV. Tu sors rincé d’un scandale politique ? Aucune inquiétude. La Fondation Trucmuche pour “l’éveil civique intergénérationnel” te récupère. Et voilà, t’es devenu expert en lien social.

Et le pire, c’est que ce système s’auto-alimente. – Plus tu aides une fondation en étant élu, – plus tu sécurises ta retraite dorée, – plus tu as intérêt à ne jamais dénoncer ce que tout le monde voit.

Silence, récompense, carrière.

On appelle ça “engagement citoyen post-politique”. Moi j’appelle ça un plan de retraite maquillé. Un jackpot discret pour ceux qui ont su “rendre service” au bon moment, aux bonnes personnes.

Et les fondations ? Elles jouent leur rôle dans cette pièce grotesque : elles offrent le poste, blanchissent l’image, et valorisent l’ancien pouvoir de leur nouvelle recrue.

Tout le monde y gagne. Sauf le contribuable. Lui, il regarde ça de loin, avec son RIB à découvert et ses rêves de justice fiscale coincés dans le tiroir à illusions.

Tu veux parler de collusion ? On y est. Mais en version chic. Costume trois-pièces. Champagne bio. Et exonération fiscale.

💼 11. Mode d’emploi : Comment toi aussi, simple mortel, tu peux (un peu) profiter du système

Bon. Maintenant qu’on a démonté, disséqué, et cramé le rideau en velours rouge du théâtre des fondations… Tu veux savoir s’il existe une trappe de sortie pour les gens comme toi ? Une faille, un raccourci, un levier pour les contribuables lambda ?

Spoiler : OUI. Mais faut pas rêver non plus. Tu vas pas t’acheter un jet ou planquer ton fric aux Bermudes — t’es pas dans le top 10 du CAC40. Mais… Tu peux très légalement grignoter quelques avantages, et utiliser certaines brèches fiscales pour reprendre un peu du beurre que l’État t’a confisqué pour tartiner les biscottes des ultra-riches.

Voici le kit de survie fiscal du citoyen éclairé :


🧾 1. Donne intelligemment (et pas juste par altruisme)

Ouais, je sais, ça fait bizarre de lire ça dans cet article. Mais justement : autant faire feu avec les armes du système.

👉 Tu fais un don à une association ou fondation reconnue d’intérêt général ? Tu peux déduire 66% de ce don de tes impôts. Tu donnes 100€, l’État t’en rend 66. Tu donnes 1 000€, il t’en rend 660. Tu donnes 3 000€, tu pleures un peu, puis tu récupères 1 980.

✅ Astuce : cible les associations utiles, transparentes, locales, et qui ne sont pas de faux bras armés de grandes fortunes. ✅ Double astuce : certaines structures permettent une déduction à 75% (aide aux personnes en difficulté, œuvres sociales reconnues, etc.)


🧠 2. Crée une micro-fondation ? Nope. Mais une asso, oui.

Tu veux vraiment jouer au riche ? Pas possible de créer une fondation facilement : il faut du lourd, du très lourd. Mais… une association, ça, c’est à portée de main.

Et si ton asso est bien fichue, a un objet social clair, et surtout ne sert pas tes propres intérêts directs, elle peut devenir éligible aux dons défiscalisables. Oui, monsieur. Oui, madame.

👉 Exemple : tu montes une asso culturelle, environnementale, sociale, peu importe, mais tu la fais tourner sérieusement. Tu peux :

  • recevoir des dons,
  • éditer des reçus fiscaux,
  • monter des projets subventionnables.

Et là, boum : petit cercle vertueux, subventions publiques + dons privés + avantage fiscal pour les donateurs. Sans jamais franchir la ligne rouge.


🧮 3. Optimise légalement tes impôts… même si tu n’es pas LVMH

Il existe plein d’autres niches ouvertes à toi :

  • Investissement dans les PME (loi Madelin) : déductions d’impôts si tu soutiens une entreprise naissante.
  • Plan Épargne Retraite (PER) : les versements sont déductibles, et ça réduit ton impôt.
  • Fonds solidaires (ISR, 90/10) dans ton assurance vie ou ton PEA.
  • Et même certains travaux chez toi (isolation, rénovation énergétique) peuvent te faire économiser.

➡️ Moralité : renseigne-toi. Entoure-toi. Pose des questions. Tu n’as pas besoin d’un yacht fiscal pour réduire un peu ton ardoise.


🕳️ 4. Règle d’or : ne pas se faire avoir en jouant au malin

Attention : Trop de gens croient qu’en “créant une asso” ou “faisant un don bidon”, ils vont hacker le système. Mauvaise idée. Le fisc est très tolérant avec les grandes fortunes, mais très nerveux avec les petits joueurs.

Moralité ? Sois malin, pas voyou. Ne triche pas. Mais profite de toutes les lignes en petit sur la notice fiscale.

Parce que le système est peut-être truqué… Mais le manuel est public.


Tu ne deviendras pas milliardaire. Mais tu peux cesser d’être le dindon complet de la farce. Tu peux reprendre un peu de pouvoir, avec les règles du jeu qu’ils utilisent tous les jours.

Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, ce seront eux qui demanderont un reçu fiscal à ton nom.


C’est bon, Alex Borg t’a donné toutes les clés.

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