1. Woke, ce n’est pas un plat thaïlandais
Non, le wokisme ne vient pas du wok, cette poêle asiatique dans laquelle on fait revenir des légumes croquants et consensuels. Non, ce n’est pas non plus le cousin militant des Ewoks de Star Wars, bien que la ressemblance physique avec certains militants encagoulés pourrait faire illusion lors d’un défilé Pride sur Tatooine.
Le mot "woke" vient du verbe anglais "to wake", se réveiller. À l’origine, il désignait une prise de conscience des injustices sociales, notamment dans la communauté afro-américaine. Noble. Beau. Puissant.
Puis c’est devenu un slogan. Puis une posture. Puis un dogme. Et aujourd’hui ? Un piège idéologique qui transforme tout désaccord en crime de pensée. Le mot "woke" est devenu l’insulte ultime pour désigner un individu qui a troqué son cerveau contre une carte de membre du tribunal moral Twitter. Et dans ce procès permanent, tu es soit victime, soit oppresseur. Point.
2. Quand la bienveillance devient une kalachnikov
Derrière le sourire inclusif, la tendresse des pronoms, et la chaleur des ateliers "déconstruisons-nous en dansant", il y a un fusil chargé : la peur de ne plus appartenir à la tribu morale.
Une source très sérieuse mais lâche (par peur de finir virée d’un comité éthique) me glisse : « Le wokisme est une forme de régression tribale. Ce n’est pas la justice qui compte, mais l’appartenance au bon groupe émotionnel. »
Bienvenue dans la jungle des émotions certifiées bio. Ici, la bienveillance est obligatoire, comme les sourires sous la dictature. Et gare à toi si tu oses remettre en question une idée. C’est que tu n’as pas écouté. Ou pire : tu es blanc, hétéro, homme, et tu penses encore pouvoir parler. L'horreur.
3. La méritocratie est morte, vive la médiocrité !
Il fut un temps, pas si lointain, où réussir par le travail était un honneur. Où l’effort payait. Où l’on grimpait à la force du mérite, pas sur les échelons huilés de la diversité commandée.
Aujourd’hui, c’est ringard. Pire : c’est oppressif.
La méritocratie est devenue suspecte. Trop "élitiste". Trop "excluante". Et surtout : elle a le culot de ne pas produire des tableaux Excel équilibrés ethniquement. Quelle horreur. Alors on la saborde. On la remplace par une logique où l’on accorde des postes, des places, des honneurs… selon ce que tu es, pas ce que tu fais.
Ce n’est plus ce que tu accomplis qui compte, mais à quel groupe tu appartiens. Une sorte de retour au féodalisme communautaire. Félicitations.
4. Discrimination positive ou comment repeindre le racisme en pastel
Voici l’idée : pour combattre les discriminations, on va… discriminer, mais dans l’autre sens. Un génie a pondu ça un jour, et tout le monde a applaudi.
Résultat : des quotas ethniques, des privilèges administrés, des postes réservés, des concours aménagés. Et des humiliations légalisées. Car rien de plus méprisant que d’être choisi non pas pour son talent, mais pour son profil. C’est du racisme avec un autocollant "inclusif" dessus. Une gifle masquée de tendresse.
Un PDG (anonyme, évidemment) me confie : « J’ai dû écarter un jeune surcompétent pour prendre quelqu’un qui cochait plus de cases. L’autre a été promu, mais je me suis excusé auprès du méritant. C’était indécent. »
5. Éric Lombard ou l’art délicat de s’essuyer les pieds sur le bon sens
Éric Lombard, bras armé du progressisme à paillettes, a répondu au courrier du gouvernement Trump (qui demandait aux entreprises françaises aux USA d’arrêter les programmes wokistes) par cette phrase d’anthologie :
« Ce sont leurs valeurs. Ce ne sont pas les nôtres. »
Traduction : le mérite, la compétence, l’effort... ce n’est plus dans nos valeurs. On a viré la République pour adopter le CV intersectionnel. C’est plus tendance. Il aurait pu dire : « Chez nous, on préfère l’idéologie aux résultats ». Ça aurait été plus honnête.
Cette phrase est un chef-d'œuvre de renoncement. Elle enterre une civilisation avec un sourire poli.
6. Pourquoi Trump a (en partie) raison, et c’est ça le plus embarrassant
Oui, c’est gênant. Mais Trump a raison sur ce point précis : les politiques wokistes rendent les entreprises inefficaces, divisées, et obsédées par le politiquement correct. Elles sabotent la cohésion pour flatter l’idéologie.
Le plus dur à avaler pour notre caste bien-pensante française, c’est que ce type qu’ils méprisent a mis le doigt là où ça fait mal : le wokisme est un poison lent.
Alors que fait notre gouvernement ? Il s’offusque. Il répond par des principes vagues. Il fait la morale à un gouvernement étranger… alors qu’il n’est même pas capable de défendre le mérite chez lui. Et nous, citoyens ? On observe ce théâtre absurde, un peu groggy, un peu écœurés.
7. Les RH en entreprise : nouvelles grandes prêtresses de la morale molle
Les services RH sont devenus des cellules de rééducation douce. Leur mission ? Faire régner la vertu, pas l’efficacité.
On y organise des formations à l’inclusivité, des séminaires anti-blanchité, des workshops sur le ressenti de l’invisible. Pendant ce temps, les vrais talents fuient, les conflits explosent, et les objectifs sombrent.
Une RH me dit en off : « On passe plus de temps à gérer des émotions blessées qu’à recruter les bons profils. » Voilà. La morale a remplacé la compétence. On ne recrute plus un ingénieur, on engage un symbole.
8. Diversité : ce que ça cache sous le tapis de la vertu
La diversité n’est plus un fait, c’est une obligation morale, un KPI, un outil de marketing social. Elle est instrumentalisée à tel point qu’elle en devient toxique.
Une sociologue que je ne peux nommer sans la faire interner ajoute : « Ce qu’on vend comme émancipation, c’est souvent une assignation à résidence ethnique. On ne voit plus les gens. On voit leur couleur. »
Et c’est vrai. À force de vouloir bien faire, on ne fait plus que du mal. On oublie que l’égalité, c’est juger chacun selon les mêmes critères, pas distribuer des bonus en fonction du pedigree communautaire.
9. La France, ce pays où le mérite fait tache
La France, jadis patrie de l’égalité et du mérite républicain, est devenue le terrain de jeu des complexes idéologiques.
Le mérite y est suspect, car il dérange. Il révèle les différences de travail, de talent, de motivation. Il force à constater que tous ne se valent pas. Et ça, c’est insupportable pour la nouvelle église égalitariste.
Alors on préfère dire : « Tous différents mais tous égaux. » Ce qui ne veut rien dire. Mais ça sonne bien. Ça endort.
10. Et si on arrêtait de compter les couleurs pour compter les compétences ?
Dernière idée, soufflée par un ancien militant woke repenti :
« J’ai cru que je me battais pour l’égalité. J’ai réalisé que je militais pour une société où plus personne ne pourrait être vu autrement que par son genre ou sa race. »
Et si on remettait simplement le mérite, le courage, l’effort, la compétence au centre ?
Et si on jugeait les gens non pas selon ce qu’ils sont, mais selon ce qu’ils font ?
Et si on arrêtait d’être fiers d’avoir inclus quelqu’un, et qu’on recommençait à être fiers d’avoir recruté le meilleur ?
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Conclusion : La guerre du mérite a commencé. Et la France est du mauvais côté.
Ce n’est pas un débat de société. C’est un combat pour la survie d’un modèle de civilisation.
Si le mérite est un gros mot, alors l’effort est inutile. Si la compétence est relative, alors l’incompétence devient tolérable. Si l’identité vaut plus que l’action, alors nous sommes foutus.
Mais tout n’est pas perdu.
Tant qu’il reste des gens pour dire que le roi est nu, tant qu’on peut écrire ces lignes sans être jeté en prison des bonnes intentions, tant qu’on peut rire de l’absurdité avec un peu d’humour noir… il reste de l’espoir.
Alors ? Vous êtes méritant ou seulement bien placé dans la case ?
Défiez-moi. Réagissez. Dénoncez cet article. Ou partagez-le. Mais surtout : ne restez pas dans le silence. Parce que ce silence, c’est lui, le vrai danger.
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