1. Trigger Warning : Ceci n’est pas un gouvernement, c’est un tuto Netflix
Ah mais vraiment… chapeau bas les artistes. Rarement dans l’histoire contemporaine, un groupe d’individus réunis sous une même bannière aura réussi à porter aussi haut, aussi fort, aussi brillamment l’art de la magouille en costard. Faut reconnaître une chose aux escrocs de la Macronie : leur talent est indiscutable. C’est du haut niveau, du grand banditisme chic, du détournement cinq étoiles avec vue sur la République. À ce stade, on n’est plus face à des ministres, on est devant des performers, des funambules du scandale, des équilibristes de la fraude. Ils devraient breveter leur style. Faire des masterclass. Déposer un label : "Escroc Français Certifié – Artisanal et Fait Maison".
D’ailleurs je leur tire mon béret bien bas. Parce que franchement, réussir à combiner autant de casseroles judiciaires, de soupçons glauques, de coups tordus et d’enquêtes à tiroirs… tout en continuant de venir à la télé expliquer à la France qui souffre qu’il faut "être responsable", "faire des efforts" et "respecter les valeurs républicaines", ça relève du génie pur. C’est un spectacle. C’est même un exploit d’endurance morale. Il faut avoir des nerfs d’acier trempé pour garder son sérieux quand tu viens de facturer une note de frais pour ton mojito ministériel au frais des contribuables. Ils méritent pas des Ministères, ces gens-là. Ils méritent des Oscars.
Mais le plus beau, le plus puissant, le plus inspirant (et je pèse mes sarcasmes) c’est leur capacité surnaturelle à retourner chaque accusation à leur avantage. Pris la main dans le sac ? Ils disent que c’est "politique". Surprise en train de truander ? C’est un "procès d’intention". Rattrapé par le fisc ? C’est "une erreur humaine". Accusé de viol ? C’est "une campagne de diffamation". On pourrait les retrouver au sommet de l’Himalaya avec des sacs de billets, des preuves dans les poches et un tee-shirt "Oui j’ai volé", qu’ils te diraient avec aplomb : "Je suis victime d’acharnement médiatique". Incroyable. Vraiment, des Jedi du foutage de gueule.
Sauf qu’à un moment… ça suffit. Parce que derrière les blagues et le cynisme, il y a une vérité brutale qui claque plus fort qu’une claque de Macron à un agriculteur. Ce n’est plus un gouvernement, c’est un syndicat du crime sous perfusion de budget public. Ces gens ne gouvernent pas. Ils exploitent. Ils ne dirigent pas. Ils ponctionnent. Ils ne servent pas la République. Ils s’en servent. Leur "Nouveau Monde", c’est l’Ancien Monde mais sans complexe. Ils n’ont même plus la décence d’être discrets. Ils se gavent en direct, devant nos gueules crevées, en nous expliquant que c’est ça, la modernité politique.
Et il est grand temps de le dire sans filtre : ces ministres-là, ces députés-là, ces conseillers-là… ils sont la honte de la France. Une tache. Un concentré de médiocrité déguisé en élite. Ils sont la preuve vivante qu’en politique, aujourd’hui, ce n’est pas le mérite qui paie, mais le vice qui triomphe. Et qu’en Macronie, plus tu trahis, plus tu grattes, plus tu mens… plus tu montes. Ce n’est pas un gouvernement. C’est un concours d’inhumanité, une kermesse de parasites en cravate, une réunion de pickpockets déguisés en sauveurs de la patrie. Leur seul projet pour l’avenir de la France ? Qu’on ferme nos gueules et qu’on continue de payer pendant qu’eux planquent la caisse. Spoiler : ça va mal finir.
2. La Macronie est morte, vive la Crapulie
On l’a vu naître pourtant, cette Macronie. Ah... les débuts. Les promesses. Le renouveau. Le fameux "Ni de droite, ni de gauche" qui sentait déjà l’arnaque de vendeur de matelas en période de soldes permanents. On nous l’a vendue comme une startup républicaine, comme une révolution jeune, fraîche, dynamique. Ils étaient beaux, propres, modernes, épurés. Ils avaient les dents blanches et les dents longues, prêts à mordre dans le vieux monde. Ils nous regardaient de haut, avec un air de dire : "Nous, on va moraliser tout ça." Oui... moraliser. Le mot qui aujourd’hui donne envie de se rouler par terre de rire ou de pleurer en PLS dans un coin sombre.
Car très vite, le vernis est parti. Très vite, sous le tee-shirt blanc bien repassé, on a vu les poches pleines de combines et les mains pleines de doigts crochus. Le Nouveau Monde s’est mis à puer le vieux fromage politique oublié sous le soleil de l’été. La Macronie a dégénéré en Crapulie à une vitesse de Formule 1. Et pour cause : ils n’ont rien inventé. Ils ont juste pris les pires pratiques de la vieille politique, et au lieu de les cacher, ils les ont intégrées directement dans le business model. La magouille n’est plus un accident ou une dérive. Elle est la méthode. Elle est l’ADN.
Ce système, il a ses codes, ses rites, ses traditions. Il a ses champions. Il a ses légendes urbaines ("le ministre qui n’a jamais été inquiété malgré 12 enquêtes ouvertes"). Il a même ses t-shirts collector : "Je suis en marche… vers ton argent". Il faut bien le comprendre : on ne rentre pas en Crapulie par hasard. On y est coopté, testé, validé. Un peu comme dans une secte ou un gang. Si tu voles, faut savoir bien voler. Pas petit bras. Pas comme un vulgaire escroc de supermarché. Non. Ici, c’est de l’escroquerie gourmet. De la fraude gastronomique. Avec des notes de frais de ministre étoilé.
Mais ce qui est fascinant — ou absolument révoltant, selon ton taux de cynisme sanguin — c’est que cette Crapulie a tué quelque chose d’essentiel en France : l’espoir. L’espoir qu’en votant pour des gens nouveaux, issus de la société civile, jeunes, modernes, ça allait peut-être changer un truc. Résultat ? On a juste changé les têtes, pas les pratiques. Pire : on a professionnalisé l’arnaque. On l’a numérisée. On l’a optimisée. Aujourd’hui, en Macronie, on ne fait plus de politique. On fait du consulting en corruption. On fait du benchmark de fraudes. On fait du networking de tricheurs.
Alors oui, rendons à César ce qui appartient à Jupiter : félicitations les artistes. Vous avez réussi là où tous les escrocs de la IVe et de la Ve République ont échoué. Vous avez industrialisé le mensonge. Vous avez formaté la trahison. Vous avez brandé la fraude. Mais préparez-vous… parce qu’à force de transformer un pays en terrain de jeu pour copains intouchables, à force de mépriser les gens jusqu’à la moelle, à force de piller sans même faire semblant de respecter les règles, vous êtes devenus autre chose qu’un gouvernement : vous êtes un cartel. Et les cartels, ça finit toujours pareil. Mal. Très mal. Avec les gens en colère. Avec les gens fatigués. Avec les gens qui, un jour, vous feront tomber de votre tour en or… sans même vous dire merci.
3. Start-up Nation ? Non : Hold-up Nation
Ah mais quel chef-d'œuvre les amis, quel modèle entrepreneurial ! La Macronie, c’est pas une équipe gouvernementale, c’est un incubateur de génies du business parallèle, un vivier de startuppers de la combine, un Linkedin vivant de la fraude en costard slim. Franchement, qui d’autre a réussi à transformer un mandat public en plan de carrière digne de Wall Street version Balkany ? Personne. Eux si. Ce sont les Elon Musk du piston, les Steve Jobs du détournement, les Zuckerberg de l’entourloupe fiscale. Leur modèle économique est simple, direct, efficace : ponctionner l’argent public avec la même délicatesse qu’un enfant de 4 ans vide un pot de Nutella avec les doigts. Et attention, ils appellent ça "gestion agile". Oui oui. Chez eux, faire passer un contrat à un pote milliardaire, c’est pas du favoritisme, c’est du "partenariat stratégique". Et quand ils se font griller en flagrant délit de truanderie XXL, c’est jamais un scandale, c’est un "dysfonctionnement". Un petit bug dans leur logiciel moral, qu’ils corrigent généralement en envoyant un SMS à McKinsey pour demander un audit payé 2 millions.
Mais que dire de ces artistes de l’ombre, ces ministres aux mains aussi propres qu’une éponge oubliée dans un kebab de gare ? Leurs techniques sont d’une créativité débordante. Véran et sa gestion sanitaire façon loto morbide, où chaque décision ressemblait à un grattage au PMU. Borne qui attribue des marchés d’autoroutes à son ancien employeur comme toi tu refiles ton vieux canapé à ton cousin. Darmanin, le Pokémon évolué du cumul des casseroles, qu’on devrait mettre dans un musée, vitrifié entre Balkany et Cahuzac, légendé "dernier spécimen vivant du clientélisme total". Bruno Le Maire, sorte de Tupperware du vide idéologique, qui planque ses petits business louches comme on cache des miettes sous un tapis. Et que dire de Gérald "28 jobs sinon rien" Darmanin, véritable mythomane du pouvoir, prêt à te faire croire qu’il gère mieux la République qu’il ne gère ses propres affaires judiciaires. Ce mec a tellement de fonctions qu’il pourrait devenir Premier Ministre de lui-même, juste pour s’auto-nommer Ministre de la Défense contre les accusations.
Mais il faut bien le dire : derrière l’humour noir, il y a un constat qui pique les yeux et qui gratte l’âme. Ce gouvernement n’a pas seulement volé de l’argent, ils ont volé la confiance. Ils ont transformé les ministères en open space de la magouille, les conseils des ministres en réunion de start-up mafieuse, et les contribuables en abonnés involontaires à leur service premium d'escroquerie illimitée. Ces gens ne gouvernent plus, ils siphonnent, ils grattent, ils aspirent tout ce qu'ils peuvent avant que la lumière s'éteigne. Et le pire, c’est qu’ils le font avec le sourire Colgate de ceux qui n’ont même plus honte. Ils sont là, à la télé, en conférence de presse, à nous expliquer que "les Français doivent faire des efforts" pendant qu’eux vivent leur meilleure vie, entre un apéro facturé à l’Assemblée, un aller-retour en jet pour une réunion de 20 minutes, et une petite médaille offerte à un copain lobbyiste tueur en série du médicament.
Et qu’on soit clair : ces ministres-là, ces barons de l’arnaque subtile, ces managers du foutage de gueule, méritent un musée. Mais pas n’importe lequel. Pas un musée classique. Non. Un musée interactif de la honte, avec des casques de réalité virtuelle où tu vis leur quotidien : tu mets un costume, tu marches dans un bureau doré, tu signes un contrat à un pote, tu oublies de déclarer un appart à Ibiza, tu détournes des subventions, et à la fin, tu gagnes un badge en or massif : "Expert en enfumage républicain". Voilà leur véritable startup : la Hold-up Nation. Leur produit ? Toi. Leur ressource ? Ton pognon. Leur mission ? Te sourire pendant qu'ils te volent tes rêves, ton fric et ta dignité. Un braquage parfait, sans cagoule, sans arme, juste un costard, un micro, et un aplomb monumental à te regarder dans les yeux en te disant : "Nous faisons ça pour votre bien."
4. Les dogmes secrets des élites magouilleuses
Ah mais il faut leur reconnaître ça : ces gens-là ont des principes, une éthique, une vraie charte des valeurs... du vice. Oui, oui, ils fonctionnent à la règle d’or. Mais pas celle de l’intégrité, non. Celle des pickpockets de haut vol. Ils ont des mantras sacrés, des dogmes inaltérables, des lois non écrites qu’ils respectent plus religieusement que toi tu respectes les limitations de vitesse devant une école. C’est beau, quelque part. Cette fidélité au crime soft, cette rigueur dans la crapulerie, ce respect profond de la trahison comme valeur républicaine supérieure.
Le premier dogme, c’est le networking obligatoire. Si t’es ministre et que t’as pas au moins dix copains PDG ou patrons de cabinets de conseil dans ton répertoire, t’es pas crédible. En Macronie, un ministre sans copains milliardaires, c’est comme un influenceur sans bague Cartier : inutile. Le deuxième commandement, c’est l’oubli sélectif. Ils sont tous atteints du syndrome "Oops j’ai oublié", sauf qu’eux, c’est pas tes clefs qu’ils perdent, c’est des villas, des actions chez Total ou un petit marché public à 200 millions. Troisième règle : le blanchiment express. Pas des billets. Non. Leur passé. Leur Wikipedia. Leur image. Chez eux, un scandale ça se nettoie comme une tâche de ketchup sur une chemise Zara : un petit coup de cabinet de communication et ça repart.
Mais le plus magnifique, le plus grandiose, le dogme suprême, c’est la victimisation sacrée. Chaque ministre chopé les mains dans la confiture passe immédiatement en mode Calimero Chanel : "C’est pas ma faute", "Je suis harcelé", "On m’en veut parce que je suis bon". Véran te fait ça avec la voix tremblante d’un gars qui aurait perdu son doudou au Conseil d’État. Borne te regarde comme une mère déçue de son peuple ingrat. Darmanin ? C’est le mec qui ferait presque pleurer un juge en expliquant qu’il a beaucoup souffert... de ses 28 mandats et de ses accusations de viol. Eux, quand ils pleurent, ce n’est pas de honte. C’est d’orgueil blessé.
Sauf qu’il va falloir qu’on en parle sérieusement de vos dogmes les gars. Parce que vos commandements à deux balles, ils puent la sueur froide de ceux qui se savent coincés mais qui continuent à jouer les rois. Tu veux qu’on les récite ensemble vos grands principes ? Allez c’est cadeau. Premier dogme : "Tu networkeras ton prochain comme toi-même (surtout s’il a un yacht)." Deuxième : "Tu oublieras tout sauf les contacts utiles." Troisième : "Tu blanchiras ton image plus vite qu’un évadé fiscal lave ses lingots." Quatrième : "Tu factureras tout, même l’air que tu respires en Conseil des ministres." Cinquième : "Tu harcèleras discrètement, mais systématiquement." Sixième : "Tu pleureras publiquement dès qu’un journaliste fera son métier." Septième : "Tu n’admettras jamais rien, sauf ton salaire."
Mais la vérité c’est que vos dogmes, vos règles de parasites dorés, vos manies d’aristocrates de la magouille, on les connait. Et pire encore, on les vomit. Parce que pendant que vous jouez au Monopoly des riches avec les biens publics, pendant que vous collectionnez les réseaux, les avantages, les salaires cachés et les postes dorés, le reste de la France, la vraie, elle galère à payer un plein, une baguette ou un abonnement de bus. Votre dixième commandement, celui que vous ne direz jamais à voix haute mais que tout votre comportement hurle à chaque apparition, c’est simple : "Vous n’êtes pas là pour servir la République. Vous êtes là pour vous servir, vous, et seulement vous."
Et je vous le dis franchement, entre nous, de citoyen enragé à ministre déguisé en VRP du cynisme : vous faites honte. Une honte totale. Absolue. Une honte nucléaire. Vous êtes les gourous d’une secte où les fidèles sont payés avec notre argent, les rites sont des détournements de fonds, et les prières, des factures douteuses. Continuez à réciter vos mantras, continuez à effacer vos traces, continuez à pleurnicher sur votre sort de pauvres ministres martyrisés. La seule chose qu’on retiendra de vous, c’est simple : vous avez inventé un dogme inédit dans l’histoire de France. Le dogme de l’escroquerie heureuse et assumée. Félicitations, vraiment. Mais préparez-vous : un jour ou l’autre, les dogmes ça se brise. Et là, les seuls à genoux... ce sera vous.
5. Mariages, pactes & consanguinité politique
Alors là, mes respects les champions. Non seulement vous truandez mieux que des patrons de PMU un soir de match truqué, mais en plus vous avez inventé le mariage politique version mafia napolitaine. En Macronie, on ne se contente pas de magouiller ensemble, on couche ensemble, on s’embauche entre cousins, on place les beaux-frères, les gendres, les ex, les futurs ex, les potes d’école, les voisins de yacht, les copains de Rotonde. C’est plus un gouvernement, c’est un épisode de Plus Belle la Vie scénarisé par Pablo Escobar. Il n’y a pas un poste stratégique sans lien familial ou amical. Ce n’est pas du népotisme, c’est de l’inceste républicain. Et ils en sont fiers en plus, limite c’est une preuve de loyauté : "Regardez, c’est mon beauf le directeur du machin que je viens de subventionner avec vos impôts, si ça c’est pas une belle success story familiale !"
Mais c’est à se pisser dessus de rire quand on regarde comment ça s’imbrique. Véran et son ex-femme dans les labos, Aurélien Rousseau et sa femme dans l’assurance maladie, Borne et ses ex-employeurs à la fête du béton, les attachés parlementaires recrutés parmi les copains de promo d’HEC, Darmanin qui pourrait créer un arbre généalogique de l’abus de pouvoir, Bruno Le Maire parrain officiel des soirées entre amis du CAC40... Sérieusement, à ce stade, je propose qu’on supprime Pôle Emploi et qu’on ouvre un site de recrutement spécial Macronie : MacronLink, le réseau social où tu ne bosses que si t’es passé un jour au barbecue d’un ministre ou si t’as payé l’apéro à un sénateur en goguette.
Mais le bouquet final, c’est leur capacité à justifier ça avec un aplomb cosmique. Genre : "Oh mais non, on ne recrute pas par piston, on recrute par confiance." Ah bah oui Gérald, évidemment. Le beauf avec un casier long comme le bras qui devient directeur de la communication du ministère de l’Intérieur, c’est juste parce que tu lui fais confiance. On appelle ça une mafia Gérald. Une mafia soft, en mocassins à glands, mais une mafia quand même. Et puis franchement, cette République familiale, ça finit toujours pareil : par un repas de Noël un peu gênant où on se refile des marchés publics au dessert et des nominations au café.
Mais sérieusement les gars, vous êtes grotesques. Vous êtes des caricatures de vous-mêmes. À force de coucher entre vous, d’embaucher vos potes, de subventionner vos cousins, vous avez transformé la politique française en cousinade de Province sous MDMA. Vous êtes là, en train de nous expliquer les valeurs républicaines, alors que votre seul talent c’est de gérer l’État comme un AirBnB familial où chacun vient piocher, dormir gratos, et repartir avec un souvenir payé par les autres. Vous êtes des rois fainéants sous stéroïdes, des aristocrates en Adidas, des barons du népotisme à la petite semaine.
Et qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : vous ne faites plus honte à la France. Vous êtes la honte personnifiée. La honte sur pattes. La honte héréditaire. La honte transmissible par voie sexuelle, amicale, et électorale. Continuez vos mariages arrangés de la corruption, continuez vos pactes d’hypocrisie en famille, continuez à peupler la République comme un Sims géant de la magouille. Mais ne venez plus jamais nous parler d’égalité des chances. Parce qu’en Macronie, les chances, elles ne sont pas égales. Elles sont réservées. Elles sont privatisées. Elles sont monopolisées. Et elles puent autant que vos repas de famille à 10 000 euros l’entrée.
6. L’art cybernétique de l’effacement du crime
Mais quel panache, quel sens du détail, quelle maîtrise de l’ère numérique. À ce niveau-là, la Macronie n’est plus seulement une association de malfaiteurs politiques, c’est un startup studio du blanchiment digital. On devrait presque leur dire merci. Ils ont poussé l’art de l’effacement en ligne à un niveau jamais atteint dans l’histoire de la combine gouvernementale. Wikipédia ? Nettoyé plus souvent que les vitres de l’Élysée. Tweets compromettants ? Supprimés plus vite que les pizzas d’un pot de départ à Bercy. Photos gênantes ? Mystérieusement disparues. Archives ? Introuvables. Ils sont partout, ils sont nulle part. Des ninjas du Ctrl+Z. Des magiciens du cache-cache numérique. Des Houdini du nettoyage d’e-réputation.
Le plus drôle, c’est leur nouvelle arme favorite : les cabinets spécialisés en "e-réputation". Comprendre : des geeks ultra-payés pour gommer leurs conneries en ligne plus vite que Darmanin ne cumule les affaires judiciaires. Une petite casserole révélée par Mediapart ? Hop, Wikipedia modifié. Une vieille photo qui ressurgit ? Hop, plainte pour atteinte à la vie privée. Un tweet de 2012 où Bruno Le Maire disait que les riches devaient payer plus d’impôts ? Hop, disparition magique, effacement céleste, volatilisation divine. À ce niveau, on ne sait plus s’ils gouvernent un pays ou s’ils jouent à Candy Crush sur les moteurs de recherche.
Mais là où ça devient du génie noir, c’est leur utilisation des bots. Oui oui, des bots, des faux comptes, des armées de "supporters" à 0 follower mais qui te répondent tous en même temps "Fake news !", "Honte aux complotistes !", "Merci Bruno pour ton courage !" quand un scandale éclate. Des bots tellement visibles qu’ils en deviennent mignons, comme des pigeons de la République dressés à dire "Bravo Ministre" dès qu’ils entendent le mot "fraude". Ces types sont capables de polluer les réseaux sociaux plus efficacement qu’un cargo de plastique chinois échoué sur les côtes bretonnes.
Mais là, les gars, là vraiment… faut arrêter de nous prendre pour des jambons numériques sous Lexomil. Vous êtes pas des technophiles. Vous êtes des hackers de pacotille, des pirates en pantoufles, des stagiaires en effacement de preuves qui pensent que supprimer un tweet va effacer un scandale de la mémoire collective. Newsflash mes champions du cache-cache 2.0 : Internet n’oublie jamais. Jamais. Jamais. Et vos efforts désespérés pour cleaner vos réputations ont exactement l’effet inverse : vous passez pour des guignols high-tech, des gamins qui jouent avec un chiffon sale sur une tâche d'huile XXL.
Vous êtes pathétiques. Vous êtes ridicules. Vous êtes les Michael Youn du hacking, les Gad Elmaleh du SEO douteux, les Kev Adams du deep-clean politique. Vos tentatives minables pour planquer vos poubelles numériques font rire jusqu'aux IA de Google. Vous n’êtes pas des ministres modernes. Vous êtes des darons dépassés qui croient que supprimer un article sur Google, c’est comme effacer un historique de navigation gênant. Mais la différence, c’est que votre historique à vous, c’est pas un site chelou à 3h du matin… c’est des millions d’euros d’argent public détournés. Et ça, les gars, ni Wikipedia, ni Twitter, ni un army de bots ne pourra jamais le faire disparaître.
Excellente question, camarade impatient de carnage.
On y arrive tout de suite.
Dans le chapitre 7 justement, je vais sortir le bestiaire suprême des arnaqueurs en cravate. Une parade sauvage. Le catalogue IKEA des ministres magouilleurs. Le Pokédex du truand en blazer. Mais attention : pas une simple liste molle et plate, hein. Ici, chaque personnage va avoir son surnom d’escroc, son style de magouille, son super-pouvoir honteux, et sa petite humiliation publique.
Pas un ne va ressortir propre.
C’est l’heure du hall of shame intégral.
Prêt ? Let's go.
7. Les 5 archétypes du ministre escroc (et leur gang au complet)
Bienvenue dans le zoo de la Macronie. Ici, pas de lions, pas de tigres, mais des Ministres Panthères Roses : beaux de loin, minables de près. J’ai classé les spécimens en 5 grandes familles honteuses. Regarde bien, tu vas reconnaître les pires pensionnaires du gouvernement.
Catégorie 1 : Le Ministre-Ninja (discret quand il vole, invisible quand il faut assumer)
→ Élisabeth Borne, alias "Miss Autoroute Copinage". Marchés publics attribués à son ancien employeur Eiffage. Elle a transformé le BTP en GPS : toujours un raccourci vers ses potes.
→ Thomas Cazenave, alias "McKinsey Inside". L'homme qui pense que les comptes publics sont des fichiers Excel qu'on facture à prix d'or. Sa devise : "Un tableau croisé dynamique et ça repart".
→ Sébastien Lecornu, alias "Cache Cache Wikipedia". Ce mec nettoie sa page Wiki plus souvent qu'il ne nettoie son ministère.
Catégorie 2 : Le Ministre-Amnésique (oups, j’ai oublié mes conflits d’intérêts)
→ Bruno Le Maire, alias "Monsieur J’oublie Tout". Emplois fictifs pour sa femme, favoritisme pour Vinci, micro-parti flou... Il a la mémoire d’un poisson rouge dans un bocal de cash.
→ Nicole Belloubet, alias "Madame Oups l’Immo". Trois biens immobiliers oubliés. Oui, TROIS. À ce niveau, c’est plus de l’amnésie, c’est de la franchise immobilière en mode stealth.
→ Christophe Béchu, alias "Wikipédia Cleaner". Page réécrite, passé ripoliné, Wikipédia transformé en page Instagram de vacances.
Catégorie 3 : Le Ministre-Lobbyiste (prêt à vendre la santé publique pour un apéro)
→ Jean-Noël Barrot, alias "Médaille du Médiator". Il a décoré un mec qui bossait pour les labos Servier. C’est comme offrir un Oscar de la paix à un marchand d’armes.
→ Olivier Véran, alias "Roulette Sanitaire". Il a géré la crise Covid comme un dealer de chloroquine sous acide.
→ Aurélien Rousseau, alias "Monsieur et Madame Santé SA". Lui et sa femme, c’est un duo. Lui au Ministère, elle à l'Assurance Maladie. Le Monopoly familial du remboursement.
Catégorie 4 : Le Ministre-Victime (spécialiste des pleurnicheries publiques)
→ Gérald Darmanin, alias "Le Candidat à Tout". Viol, harcèlement, abus de faiblesse, cumul des mandats, 28 postes... mais toujours une petite larme à l'œil quand il dit qu'on le persécute.
→ Chrysoula Zacharopoulou, alias "Madame Classé Sans Suite". Trois plaintes pour viol. Elle soigne les gens comme on torture un Sims dans une piscine sans échelle.
→ Éric Dupond-Moretti, alias "L’Avocat des Copains". Le garde des Sceaux qui garde surtout les copains hors de prison.
Catégorie 5 : Le Ministre-Magicien (capable de faire disparaître ton argent devant toi)
→ Patricia Mirallès, alias "Madame Notes de Frais à l’Infini". La députée qui pense que les anciens combattants doivent surtout financer ses week-ends.
→ Olivier Dussopt, alias "Marché Public Mon Amour". Les marchés publics chez lui, c’est comme les sushis : mieux quand c’est entre potes.
→ Sarah El Haïry, alias "Madame Cashback Familial". Campagne 2017 facturée par les copains, remboursements entre frère et sœur… la république à la maison.
→ Carole Grandjean, alias "Censorette FM". Elle a pris France 3 pour son blog perso : quand un sujet la dérange, elle le supprime.
Et là je n’ai listé que les vedettes… car derrière eux, c’est un open-bar complet : Abad, Agresti-Roubache, Colonna, Pannier-Runacher, Blanquer, Hulot, Castex, Schiappa, Ferrand, Rugy, Dati, Bayrou… c’est pas un gouvernement, c’est un plan Vigipirate anti-confiance.
Ils sont partout. Ils sont interchangeables. Ils sont inusables. Ce sont les Playmobil de la fraude d’État. Tous avec la même tête de "je suis choqué qu’on me reproche ça" alors qu’ils se torchent les pieds sur la morale depuis 2017.
8. Pourquoi ça marche ? Psychologie de l'impunité française
Ah mais oui… parce que le plus fort dans cette histoire, le vrai tour de magie de ces ministres-version-Alibaba, ce n’est pas de voler. Non. Ça, c’est presque banal. Le vrai chef-d’œuvre, le move de grand maître, c’est de continuer à voler... sous les applaudissements feutrés, les haussements d’épaules, et les soupirs résignés d’un peuple complètement lessivé. Parce qu’au fond, il faut bien l’avouer : ils ne se cachent même plus. Ils volent à visage découvert. Ils fraudent en costard clair. Ils trichent en duplex à BFM. Ils détournent devant témoins. Et nous, collectivement, on regarde ça avec la même énergie qu’un vieux qui regarde des poissons rouges tourner en rond : "Bah... c’est comme ça."
Le problème, c’est que la Macronie n’a pas inventé la corruption. Non. Elle a inventé sa banalisation cool, sa gestion start-up friendly, son marketing "clean" du vice. Elle a réussi à transformer la fraude en élément du décor. Tu sais que c’est là, ça t’agace, mais tu fais avec. Comme un bouton d’acné sur le nez de la République. Sauf que là, le bouton, c’est un volcan en éruption. Et la lave, c’est ton fric. Mais bon, que veux-tu... on a les gouvernants qu’on mérite. On râle sur Twitter. On fait une vanne au comptoir. On partage un mème. Et puis on retourne payer ses impôts en espérant, cette année, ne pas se faire taxer l’air qu’on respire.
La vérité, c’est que les Français sont devenus des otages consentants. Oui, consentants. On connaît leurs sales manies. On sait comment ils fonctionnent. On devine à l’avance que "réforme" = "entubage" et que "modernisation" = "facturation abusive". Mais quelque part, on reste fascinés. Comme devant un braquage de cinéma. Comme devant un escroc de haut vol qui te dit en souriant : "Regarde, je te pique ton portefeuille… mais avec classe." Ils ont réussi ça. Ils ont remplacé la peur par l’admiration résignée. On ne les hait même plus. On les observe. On les commente. On fait des tops 10 de leurs pires casseroles. C’est devenu un sport national.
Mais mes chers ministres de la honte, faut que je vous dise un truc, un scoop même : vous n’êtes pas admirables. Vous n’êtes pas brillants. Vous êtes pathétiques. À force de voler en plein jour, vous n’êtes plus des voleurs de génie. Vous êtes des pickpockets de kermesse. Des magouilleurs de cantine. Des voleurs de confiseries dans la supérette de la démocratie. Et le plus tragique dans tout ça, c’est que votre seule vraie compétence, votre seul savoir-faire, c’est de profiter du découragement général. Vous êtes des vampires du fatalisme. Vous vivez littéralement de notre lassitude. Mais chaque lassitude a ses limites. Chaque peuple endormi a un réveil. Et croyez-moi, le jour où la France en aura vraiment marre de vous, vos petits bots Twitter, vos avocats hors de prix, vos magouilles de fiches Wikipédia... ils ne vous protégeront plus de rien.
Parce qu’il y a un truc que même vous, les Ministres de l’Ombre Light, les Seigneurs de la Fraude Premium, ne pourrez jamais effacer : c’est le mépris gigantesque, viscéral, cosmique, que vous inspirez à un peuple que vous prenez pour des imbéciles depuis trop longtemps. Vous ne faites plus peur. Vous ne faites plus rire. Vous ne faites plus illusion. Vous faites honte. Et la honte, elle, les gars, elle ne disparaît pas avec un coup de Delete.
9. Projet d’avenir : Le Gouvernement Officiel des Escrocs (édition 2030 — Rien à cacher, tout à prendre)
Allez, on va rigoler un bon coup. Puisqu’ils aiment ça les postes, les médailles, les titres ronflants et les fauteuils en cuir payés par ta taxe d'habitation, faisons-leur un gouvernement à la hauteur de leur vrai talent : celui de te dépouiller en te regardant droit dans les yeux.
Voici donc, en exclusivité mondiale et mauvaise foi absolue, Le Gouvernement Officiel des Escrocs. Un cabinet ministériel 100% assumé, 100% honteux, 200% drôle (enfin, sauf pour ton portefeuille).
Président de la République des Magouilles : Emmanuel "Goldman Sachs" Macron
Premier trader de l'État. Spécialiste des privatisations façon brocante. Sa devise : "L’État, c’est moi... enfin c’était toi, mais maintenant c’est vendu."
Premier Ministre : Bruno "La Trousse à Magouilles" Le Maire
Homme multi-fonctions. Facture la loyauté, sous-traite la morale à Vinci, revend les autoroutes avec code promo. Membre platine du Club des Emplois Fictifs Conjuguaux.
Ministre des Intérêts Privés : Élisabeth "Eiffage" Borne
Gestionnaire du bitume et des amis bien placés. Spécialiste des chantiers douteux et des souvenirs flous. Travaille avec un gilet de chantier floqué "Conflit d’intérêts en cours".
Ministre des Marchés Publics Entre Potes : Olivier "Factures Magiques" Dussopt
Organise des appels d’offre où il est lui-même le seul à avoir le numéro du gagnant avant le tirage.
Ministre de la Santé Pharmaceutique : Aurélien "Big Pharma" Rousseau
Directeur général du Consortium de la Famille. Reçoit les labos en pantoufles. Prescrit du Doliprane contre les scandales.
Ministre des Réseaux Souterrains : Gérald "Cumulus" Darmanin
Ministre, maire, directeur de lui-même, DRH des affaires classées sans suite. Collectionneur d’affaires judiciaires en série limitée.
Ministre de la Disparition Numérique : Christophe "Ctrl+Z" Béchu
Efface Wikipedia plus vite que son ombre. Supprime ses casseroles en 1080p HDR. A déjà tenté de supprimer le fisc IRL.
Ministre de la Victimisation Médiatique : Éric "Snif Snif" Dupond-Moretti
Porte-voix officiel du célèbre slogan : "Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas toi ?"
Ministre de la Famille Très Élargie : Sarah "Family & Business" El Haïry
Gère les campagnes électorales comme une épicerie de quartier. Prix de gros pour les frangins et les copains.
Ministre des Cadeaux Bien Placés : Agnès "Dassault Mon Amour" Pannier-Runacher
Habite chez les riches, dîne chez les riches, dort chez les riches, mais jure la main sur le cœur être "proche du peuple". Le peuple ? Celui de Neuilly.
Ministre du Féminisme Sélectif : Bérangère "Silence Radio" Couillard
Féministe uniquement les années paires et seulement si ça n'embête pas un copain de parti.
Ministre des Récompenses Indécentes : Jean-Noël "Médiator D’Or" Barrot
Distribue des médailles à des mecs que même Servier trouvait un peu borderline.
Ministre des Enfants Perdus : Charlotte "Blanche-Trafique" Caubel
Spécialiste des manuscrits anciens, des secrets bien gardés et des histoires qu’on préfère raconter sans preuve.
Ministre du Cacheton : François "Homard du Peuple" de Rugy
Chef étoilé de la magouille alimentaire. Homard, grands crus, et champagne fiscal.
Ministre des Souvenirs Effacés : Nicole "Maison Fantôme" Belloubet
Perd ses maisons comme toi tu perds tes chaussettes. Sauf que ses chaussettes valent un million.
Ministre des Lois Pour Les Copains : Marlène "Promo Perso" Schiappa
A confondu ses livres avec les lois. A confondu son éditeur avec le contribuable.
Un gouvernement parfait, non ? Des slogans partout. Des CV qui font peur. Des ministres qui devraient être sur Wanted plutôt qu’au JT de 20h. Le rêve ultime des cyniques. Le cauchemar des honnêtes gens.
Mais rassurez-vous, ça n’existe pas encore officiellement.
Officiellement…
10. Conclusion : Rire ou pleurer ? Pourquoi on va continuer à se faire dépouiller... avec le sourire amer au coin des lèvres
Alors voilà. On y est. La boucle est bouclée, les masques sont tombés (enfin… les leurs jamais, hein, faut pas déconner), et le tableau final est là, immense, grotesque, dégueulasse comme un repas d'affaires entre Balkany, Benalla et McKinsey dans un Buffalo Grill privatisé. Ce gouvernement n’est pas juste corrompu. Ce gouvernement est une performance artistique de la malhonnêteté. Ils ont hissé le mensonge au rang de patrimoine culturel immatériel. Ils ont fait de la trahison une discipline olympique. Ils ont inventé une République parallèle : la République des Copains en Marche… sur ta gueule.
Mais le plus désarmant, le plus atrocement magnifique, c’est qu’ils le font en pleine lumière. Sans se cacher. Sans honte. Avec même un petit sourire coin-coin de premier de la classe qui vient de tricher à l’examen mais que personne n’ose dénoncer. Ils n'ont même plus besoin de voler la nuit : ils le font à midi, sur la place publique, pendant que les pigeons leur servent de témoins involontaires et que les journalistes notent leurs citations débiles comme si de rien n’était. Ils ne sont plus dans le crime organisé. Ils sont dans le crime administré.
Et toi, là, oui toi, pauvre contribuable sans Rolex, sans villa oubliée, sans gendre planqué dans un ministère, tu fais quoi ? Tu regardes. Tu rigoles jaune. Tu rages un coup en terrasse. Puis tu paies tes impôts. Puis tu votes par dépit. Puis tu rallumes ton smartphone et tu vois qu’untel est à nouveau soupçonné de fraude, de favoritisme, d’agression ou d’emplois fictifs. Et tu ne tombes même plus de ta chaise. Tu souris. Usé. Vacciné. Dévasté de lucidité.
Mais faudrait pas que ça devienne une habitude. Parce que cette farce-là, elle a un prix. Ce prix, c’est notre dignité collective. C’est cette sensation étrange que voler, trahir, frauder, exploiter… c’est devenu normal. C’est devenu un style de gouvernance. C’est devenu un code vestimentaire invisible : veste cintrée, mensonge repassé, trahison bien peignée.
Alors oui, peut-être qu’un jour ça va péter. Peut-être qu’un jour, ces gens-là ne pourront plus effacer leurs casseroles à coups de cabinets de com, de bots Wikipédia et de petites larmes de crocodile premium. Peut-être qu’un jour, les Français se rappelleront qu’ils ne sont pas juste des spectateurs résignés d’un show tragique. Mais des acteurs. Des juges. Des démolisseurs de parasites.
En attendant, rions. Rions très fort. Parce que tant qu’ils nous font rire, c’est qu’on est encore debout. Mais qu’ils ne se rassurent pas trop : un peuple qui rit de ses bourreaux, c’est aussi un peuple qui, un jour, rit... en les voyant tomber.
Et là, franchement, je réserve déjà les pop-corns.
Commentaires