1. Succession à Davos : Le grand remplacement… des vieux par les plus vieux
Ah, la valse des patriarches du capitalisme mondial, c’est un peu comme une saison de “The Crown” — sauf que personne ne meurt vraiment, ils prennent juste la tête du Forum de Davos. On applaudit bien fort la sortie en fanfare de Klaus Schwab, 87 printemps de gouvernance feutrée, qui passe enfin la main à… Peter Brabeck-Letmathe, 80 ans. Oui, 80 ans. Le rajeunissement façon Davos, c’est comme remplacer un saucisson sec par un saucisson un peu moins sec. Le changement dans la continuité... mais avec un déambulateur carbone neutre.
🎺 Roulements de tambours ! 🎺 Le nouveau boss n’est autre que l’ex-PDG de Nestlé. Oui, Nestlé, cette entreprise au grand cœur écologique, celle qui pense que l’eau ne devrait pas être un droit, mais une option Premium sur abonnement mensuel. C’est donc un peu comme si on mettait le renard à la tête de la commission de sécurité du poulailler. Il connaît bien le terrain, après tout !
Et tu sens la fraîcheur de ce renouveau mondial ? Non ? C’est normal. On n’est pas sur une vague verte mais sur un tsunami de naphtaline. Klaus s’en va, Peter arrive, et le monde applaudit avec des gants en soie pendant qu’il suffoque en silence.
C’est émouvant. Ce transfert de pouvoir, c’est un peu comme si on passait le flambeau… d’un vieux grimoire à une relique poussiéreuse. Sauf que là, le flambeau est une valise pleine d’actions, de deals douteux et de rapports sur “l’avenir de l’humanité” écrits entre deux cocktails à l’azote liquide.
On ne peut que féliciter ce casting. C’est l’élite mondiale en version “Chasse et Pêche Magazine” : que des anciens combattants du libre-échange, du recyclage de dirigeants et du mépris feutré. C’est beau comme un dîner entre actionnaires de Monsanto et une conférence TEDx sur l’éthique du pillage durable.
Alors, à genoux mes amis. À plat ventre même ! Merci Klaus, merci Peter. Vous êtes les héros d’un monde qui va droit dans le mur... en limousine électrique évidemment.
2. Peter Brabeck-Letmathe : De l’eau au pouvoir, et du lait à la gloire
Peter Brabeck-Letmathe… rien que le nom, on dirait un mot de passe oublié de Wi-Fi dans un hôtel de luxe autrichien. Et pourtant, ce monsieur n’est pas qu’un Scrabble vivant : c’est l’homme qui a réussi à convaincre la planète que l’eau n’est pas un droit fondamental, mais une ressource stratégique. Traduction ? “T’as soif ? Paye, pauvre !” 💧💸
Ce génie du capital liquide a dirigé Nestlé comme on dirige un empire féodal. Il a transformé chaque source d’eau, chaque flaque de pluie, chaque sueur d’enfant sous-payé en produit monétisable. Le mec aurait trouvé un moyen de mettre un QR code sur une goutte de rosée si on lui avait filé deux semaines de plus.
Et le voilà désormais à la tête du Forum Économique Mondial, cette sorte de Comicon des milliardaires où l’on parle de “durabilité” en descendant du jet privé. Peter, lui, débarque en patron d’aqueduc 3.0, prêt à nous expliquer que si t’as pas d’eau, c’est sûrement parce que t’as mal géré ta start-up de potager bio.
Mais son palmarès ne s’arrête pas à la flotte. Ce brave Peter a aussi été l’architecte de l’un des plus juteux deals du siècle : la vente de la branche laits pour bébés de Nestlé à Pfizer. Oui, Pfizer. Quand tu penses que ces deux mots sont réunis dans une même phrase : “lait” et “Pfizer”… on frôle le smoothie pharmacologique. C’est comme si Monsanto sortait une gamme de compotes pour crèches.
Et devine qui était là, dans les coulisses, à applaudir ? Notre bon Emmanuel Macron, alors jeune banquier chez Rothschild, qui a regardé tout ça en prenant des notes. Peter lui aurait soufflé à l’oreille : “Tu vois, petit, quand tu mélanges un peu d’éthique, beaucoup de chiffres, et une pincée de mépris, tu peux faire avaler n’importe quoi.”
Alors oui, on félicite Peter, notre baron de l’eau embouteillée, qui a su distiller son influence au compte-gouttes, jusqu’à s’en faire un trône. Et pour l’avenir ? Ne vous étonnez pas si un jour, vous verrez des pubs “Davos Pure™” : la première eau de pluie filtrée par des débats entre milliardaires. Seulement 45€ la bouteille. Édition limitée. Merci Peter, t’es une légende.
3. Macron, ce stagiaire devenu manager chez l’élite
Il était une fois un jeune homme brillant, élégant, au brushing calibré et au sourire Colgate… qui rêvait non pas de changer le monde, mais de devenir copain avec ceux qui le possèdent déjà. Spoiler : il y est arrivé. 🎩
Emmanuel Macron, c’est l’histoire d’un stagiaire qui a tellement bien ciré les mocassins des puissants qu’on l’a propulsé PDG de la République. Un destin à la Disney, sauf que là, les souris, ce sont les Français. Et Mickey a un compte offshore.
Son ascension ? Un conte de fées pour technocrates. Repéré par Jacques Attali lors de la Commission sur la libération de la croissance (rien que le nom donne des frissons aux syndicats), puis chouchouté chez Rothschild où il pilote la fusion Nestlé-Pfizer. Oui, Nestlé-Pfizer. Le deal du siècle entre la purée pour bébés et les seringues dorées. Et là tu te dis : mais c’est logique, en fait ! Du lait maternisé à la piqûre, la boucle est bouclée.
À ce moment précis, Peter Brabeck aurait probablement regardé Emmanuel en mode : “Ce petit a du talent. Il pourra reprendre mon job... ou la planète entière.” Et voilà notre Macron, tout sourire, absorbant les codes comme un disque dur sous acide fiscal.
Il est devenu le copain de tous : BHL lui écrit des tribunes sur la grandeur de l’homme libre, Arielle Dombasle chante ses discours en vocalises baroques, Trudeau l’invite à ses brunchs inclusifs, Ursula von der Leyen lui envoie des textos avec des emojis cœur–drapeau–euro. Un vrai groupe WhatsApp de l’oligarchie 3 étoiles.
Et pourquoi pas Macron président de Davos en 2045, hein ? Il en a déjà les compétences : parler trois heures pour ne rien dire, faire semblant d’être progressiste en servant les intérêts du CAC40, et surtout, garder ce regard mi-amoureux, mi-arrogant, comme un vendeur de Tesla dans une foire bio.
On le voit déjà monter sur la scène de Davos, costume blanc immaculé, auréolé d’un halo de LED éco-responsables, lançant :
“Mes chers amis, l’avenir de l’humanité tient en une chose : investir dans la croissance verte… et dans la startup d’un cousin qui fait du quinoa connecté.”
Bravo Manu, t’as gagné ta place au Panthéon des puissants recyclables. Le stage est validé. Mention très bien. Recommandation de Schwab. Prochaine étape : PDG de la galaxie ?
4. Nestlé : l’entreprise qui sème des pesticides et récolte des dividendes
Nestlé, c’est un peu comme ce tonton chelou qui t’offre des bonbons… mais te pique ta tirelire pendant que tu les manges. À première vue, une entreprise gentille qui te vend des céréales en forme d’animaux mignons. En vrai, une multinationale qui suce la planète comme une glace au glyphosate.
Tu crois encore que Nestlé, c’est juste “La Laitière” avec son petit pot en terre cuite et sa robe de bergère ? Allons. Réveille-toi, ami lecteur. Derrière chaque yaourt au bifidus se cache un business model aussi éthique qu’un contrat de sponsoring chez Total Énergies. 🌍💀
Déjà, l’eau, parlons-en. Nestlé, sous l’égide du grand Peter Brabeck himself, a élevé l’accaparement de ressources naturelles au rang d’art martial. L’entreprise pompe les nappes phréatiques dans des villages où les gens n’ont même pas de quoi se laver les dents. Elle embouteille la flotte, la colle dans du plastique, et te la revend 2000 fois le prix. C’est le capitalisme version fontaine à fric.
Et côté écologie, c’est un festival. Déforestation massive pour planter des palmiers à huile, pollution plastique dans tous les océans, exploitation des sols comme une vieille serpillière. On dirait que leur service RSE a été conçu par des stagiaires sous acide, armés de PowerPoint en Comic Sans.
Mais ne t’inquiète pas ! Nestlé “compense ses émissions” en plantant trois ficus dans une zone industrielle. Et pour nous faire avaler tout ça, ils rajoutent une jolie pub avec des enfants qui rient, un panda en slow motion, et la voix suave de Marion Cotillard qui murmure :
“Nestlé, engagée pour un monde meilleur.”
😂😂😂
Et parce que tout ne pouvait pas être que cynisme et chlore, Nestlé a aussi décidé de te nourrir. Enfin… nourrir… façon de parler. Entre les barres chocolatées ultra-transformées, les pizzas surgelées dont même une tortue ninja refuserait la livraison, et les laits infantiles blindés d’additifs, on atteint un niveau de gastronomie industrielle que même Gordon Ramsay brûlerait en criant "It’s RAW!"
Mais tout ça, c’est pour ton bien. Si si. C’est de l’alimentation responsable, selon eux. Responsable de quoi, exactement ? Du diabète, de la malbouffe, de l’épuisement des ressources ? On te laisse cocher les cases.
Alors oui, félicitons Nestlé. Merci d’avoir transformé notre planète en supermarché discount et notre santé en action cotée. Sans vous, le plastique dans les baleines et le lait en poudre à l’arsenic ne seraient que de vagues fantasmes.
5. Davos : Le festival de Cannes du capitalisme sous perfusion
Davos, mes amis… ce n’est pas juste une ville suisse perdue dans les Alpes. C’est le tapis rouge du cynisme mondialisé, le Bal des Vampires version LinkedIn Premium. Chaque année, les puissants de ce monde s’y retrouvent pour faire semblant de sauver l’humanité pendant qu’ils la négocient en salle VIP, entre deux coupes de champagne bio et un massage énergétique au caviar végan.
Imagine la scène : une centaine de jets privés qui atterrissent pour discuter d’écologie, ça sent le sarcasme plus fort qu’un pot d’échappement Tesla dans une usine de charbon. Chacun vient avec son powerpoint, ses lunettes de pseudo-intello, et son discours sur “l’inclusivité à l’ère de la disruption agile”. Traduction : comment continuer à prendre tout pour nous sans que personne gueule trop fort.
Et maintenant, à la tête du Forum, Peter Brabeck-Letmathe, l’homme pour qui “durabilité” rime avec “rentabilité”. Le gars pourrait faire un TED Talk sur Comment détruire une forêt en souriant. Derrière lui ? Toute la clique qui le félicite comme à un anniversaire de dictateur :
- Ursula von der Leyen le serre dans ses bras comme si elle venait de croiser ABBA.
- Justin Trudeau lui envoie un petit mot parfumé à l’huile de coco éthique : “Bravo pour ton engagement.”
- BHL se fend d’un article dans Le Point : “Brabeck, l’eau, l’âme et le marché.”
- Arielle Dombasle annonce un opéra inspiré de sa vie : L’Empereur de la Bouteille.
- Macron, lui, tweete une photo : “Peter, un exemple pour nous tous. Fier de t’avoir croisé sur le chemin de la mondialisation heureuse.” (Émoji 💧🚀📈)
Et le pire ? Ça MARCHE. Les médias relaient tout ça avec des titres du style “Un vent nouveau souffle sur Davos”. Tu m’étonnes ! C’est le vent du recyclage. Des anciens PDG qui deviennent gourous, des présidents qui deviennent influenceurs LinkedIn, et des milliardaires qui jouent aux alchimistes moraux.
Le monde brûle ? Ils allument un cigare. Les gens crèvent de faim ? Ils servent un buffet “expérientiel” sur l’innovation alimentaire (avec des criquets bios dans des mini-burgers). C’est Black Mirror saison Davos.
Mais attention : ce n’est pas du mépris. Non. C’est de l’expertise. Ils savent mieux que toi ce dont tu as besoin. Même si tu ne le sais pas encore. Davos, c’est un peu comme ta belle-mère : envahissant, omniprésent, et toujours persuadé d’avoir raison.
On les remercie, bien sûr. Merci pour leurs visions, leurs débats, leurs dîners en altitude. Grâce à eux, on sait que l’avenir de l’humanité sera piloté par un club de seniors en costard qui confondent progrès et dividendes.
6. Conclusion : Et si Macron faisait un stage à la déchèterie municipale ?
Voilà. Le rideau tombe. Klaus Schwab s’en va avec les honneurs d’un patriarche de secte, Peter Brabeck entre en scène avec la grâce d’un vieux crocodile en costard haute couture, et Emmanuel Macron… attend son tour. Il trépigne. Il frémit. Il a déjà sa carte de fidélité du spa de Davos. Dans vingt ans, c’est lui qui portera le micro cravate du leader suprême du capitalisme globalisé sous tranquillisants verts.
Parce qu’il est prêt. Il a coché toutes les cases. Il a servi la finance, il a amadoué les foules, il a perfectionné l’art du “je vous ai compris, mais fermez-la quand même”. Et surtout, il a prouvé qu’il savait parler d’écologie tout en autorisant des méga-bassines. Un vrai couteau suisse de la gouvernance post-vérité.
Alors oui, on voit très bien le scénario. Davos 2045. Un Macron grisonnant, bronzé comme un homard bio, arrive en hélicoptère solaire. Il descend, salue un robot-traducteur en mandarin, puis lance son discours :
“L’humanité a besoin de réinvention. Et cette réinvention passe par la financiarisation sensible de la conscience hydrique collective.”
On n’y comprendra rien, mais tout le monde applaudira. Parce qu’on ne dit pas non à un ex-président devenu gourou de la gouvernance verte en cravate Hermès.
Mais voilà… un doute nous ronge. Et si on les envoyait tous faire un stage de réalité ? Pas dans un open space climatisé à la Défense. Non. Un vrai stage. Dans une déchèterie municipale. Là où le plastique Nestlé flotte dans les flaques d’urine, là où les pauvres ne parlent pas “résilience systémique”, mais “est-ce qu’il me reste un ticket resto ?”.
Imagine Peter qui trie des sacs-poubelles de bouteilles qu’il a contribué à produire. Ursula, qui nettoie des couches jetables non-biodégradables. Et Macron, qui explique à un type en gilet orange que “la croissance inclusive, c’est très important pour lutter contre les fractures territoriales”. Spoiler : le type lui répond avec un doigt.
Ce serait ça, la vraie expérience immersive. Une confrontation brutale, directe, sans hashtag. Pas de filtres LinkedIn. Pas de cocktails aux algues. Juste la vraie vie. Celle qu’ils ont trop souvent transformée en variable d’ajustement.
Alors voilà, on les félicite encore, tous ces génies du monde nouveau. Ils ont brillé, ils ont innové, ils ont disrupté… mais surtout, ils nous ont bien enfumés.
Allez, chers lecteurs, je vous laisse avec une question simple :
Et si on arrêtait d’applaudir ceux qui nous marchent dessus avec des chaussures en cuir vegan ?
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