Mercosur : l'Europe préfère les steaks d'Amazonie à nos paysans

1. INTRODUCTION – Europe, ce cancer en costard

Qu’on se le dise : l’Union Européenne, c’est un peu comme un beau gâteau à la crème qu’on découvre moisi en dessous dès qu’on y plante la fourchette. Et aujourd’hui, ce gâteau nous sert une tranche supplémentaire de traîtrise à l’ancienne – celle qui sent bon le fumier politique, les coulisses berlinoises et la haute trahison sauce hollandaise.

Oui, pendant que les agriculteurs français s’échinent à survivre entre des haies de normes absurdes, des charges sociales à rendre jaloux un moine masochiste, et une PAC qui les nourrit moins bien qu’un distributeur de croquettes pour chats obèses, l’Union Européenne vient de leur balancer une baffe au napalm. Et avec le sourire en plus.

La réponse à Trump et à ses taxes ? Pas de solidarité agricole. Pas de levée de boucliers pour nos éleveurs. Non.
La réponse de Bruxelles, c’est : "Accélérons le Mercosur !"
C’est-à-dire : ouvrons en grand les portes aux steaks brésiliens nourris au soja transgénique, élevés dans des prairies volées à l’Amazonie, et payés avec des bouts de ficelle.

Et qui pousse ça ?
🔹 Olaf Scholz, le chancelier allemand – ce comptable sous Lexomil, qui croit que l’Europe, c’est un supermarché Lidl géant où l’Allemagne tient la caisse.
🔹 Von der Leyen, la cosplayeuse de Margaret Thatcher version "Playmobil possédé", qui rêve d’un continent uniforme, propre, et surtout bien docile.
🔹 Et Emmanuel Macron, alias "le chef de l’État qui parle comme une pub pour parfum", qui jure devant les caméras qu’il défendra les agriculteurs français, mais qui, dans la salle du conseil européen, essuie ses pieds sur la ruralité comme sur un paillasson Lidl à 3,99€.

Bienvenue dans la ferme européenne, où les cochons européens sont égaux, mais certains cochons sont plus égaux que d’autres.
Et devinez quoi ? Les cochons français sont dans l’enclos d’abattage.

Allez, prépare ton rire le plus noir et ton second degré bien affûté, parce que cette farce-là est dramatique… mais on va se la jouer comme une comédie.
Rire est la dernière arme du paysan.

1. L’Allemagne ne veut pas de partenaires : elle veut des vassaux.

L’Union Européenne aime se présenter comme un doux rêve d’égalité entre nations, un projet de paix, de coopération, de fraternité.
Mais en réalité, c’est la reconstitution de l’Empire Romain Germanique, avec un peu plus d’aéroports et un peu moins de moustaches inquiétantes (quoique…).

Derrière les rideaux en velours de Bruxelles, c’est Berlin qui tire les ficelles. Et dans cette affaire Mercosur, ça ne pourrait pas être plus clair : c’est l’Allemagne qui impose sa volonté, pendant que la France est traitée comme le cousin beauf qu’on invite à Noël par politesse, mais qu’on fait s’asseoir à la table des enfants.

Pourquoi tant d’amour pour le Mercosur, ce magnifique accord qui consiste à échanger du bœuf pas cher contre des bagnoles allemandes ? Parce que les industries d’Outre-Rhin y gagnent un marché colossal, pendant que les éleveurs français, eux, gagnent une corde et une poutre.

Olaf Scholz, lui, a l’élégance d’un huissier de justice en plein divorce : froid, lent, et totalement sourd à la souffrance qu’il provoque. Il a exigé l’accélération du traité Mercosur avec la ferveur d’un enfant de cinq ans qui réclame son Happy Meal. Et les autres ont suivi. Parce qu’en Europe, quand l’Allemagne parle, les autres mettent leur slip sur la tête et disent merci.

La France ? Elle a gémi un petit "non" timide, façon Macron à Bruxelles : le regard bas, les mains moites, et un sourire qui dit "je suis furieux", mais qui ressemble surtout à un gars qui vient de s’excuser après s’être fait gifler par un pigeon.

Et pendant que Scholz signe des deals, Macron signe des selfies.

On n’est pas partenaires dans cette Europe. On est les vassaux d’un empire technocratique déguisé en syndicat de nations.
Les Allemands exportent leurs voitures, nous on importe la misère. Et au milieu, Von der Leyen, cette grande prêtresse de la paperasserie néo-libérale, bénit le tout avec un stylo Mont-Blanc trempé dans le sang des agriculteurs de la Creuse.

2. Le libre-échange, ce cannibalisme raffiné : comment l’idéologie européenne préfère des steaks d’Amazonie aux mains calleuses du Bourbonnais

Le libre-échange, dans la bouche d’un technocrate européen, c’est un peu comme le mot "amour" dans une télé-réalité : ça a l’air joli, mais au final, c’est juste un prétexte pour baiser quelqu’un sans son consentement. Et devine qui est allongé, ligoté, bâillonné, les bottes dans la boue ? Le paysan français.

L’accord Mercosur, c’est le triomphe d’un dogme : l’adoration aveugle du marché ouvert, où tout s’échange, se déplace, se remplace, y compris les êtres humains et les vaches. Un bœuf élevé sous antibiotiques au Brésil, dans une prairie volée à un arbre centenaire, vaut apparemment plus qu’un éleveur français qui se lève à 5h du mat' pour vérifier si sa vache ne fait pas une hémorragie.

Dans la logique eurocratique, l’agriculteur n’est pas un pilier de la nation. C’est une variable d’ajustement. Un "coût". Un problème à lisser. Un truc qu’on range dans les statistiques de la misère rurale en cochant la case "transition".
Parce que pendant que Jean-José, du Cantal, vend son kilo de viande en dessous du prix de revient, l’UE s’enorgueillit de signer des accords permettant à un steak venu de 10 000 km d'être vendu 2€ en supermarché, emballé dans du plastique joyeux avec écrit "saveur authentique".

Et qui applaudit ? Les commissaires européens, ces croque-morts de la ruralité, qui fêtent ça avec des petits-fours végétariens à base de soja OGM.

L’idéologie du libre-échange est un cannibalisme raffiné.
On ne mange plus les hommes directement, on les détruit économiquement, avec un joli sourire, une signature au stylo-plume, et un tableau Excel comme alibi.

Ce n’est pas une politique.
C’est une exécution sociale en col blanc.
Et le boucher en chef, ce n’est pas Bolsonaro ou Lula, c’est l’Union Européenne toute entière, qui sacrifie ses agriculteurs comme des dindes de Noël pour quelques points de croissance.

3. Macron, le contorsionniste européen : il mime la résistance pendant qu’il installe les clous du cercueil agricole

Ah, Emmanuel Macron.
Le seul homme capable de faire un discours contre la noyade tout en tenant le tuyau d’arrosage dans la bouche du noyé.

Depuis quelques jours, notre Président joue les chevaliers blancs de la ruralité. Il monte au créneau, poitrail bombé, regard froncé, proclamant haut et fort que "la France s’opposera à la ratification du Mercosur".
Mais soyons sérieux trente secondes – pas plus, sinon on vomit.

Macron qui s’oppose à l’Europe ? C’est comme si Jeff Bezos militait pour la fermeture d’Amazon le dimanche.
Le type a été conçu dans un incubateur bruxellois, nourri au petit-lait des traités, bercé par les ronronnements de la BCE. Sa colonne vertébrale, c’est un graphique en courbes de la Commission. Il ne sait même plus ce que veut dire "intérêt national" sans qu’on lui glisse un PowerPoint dans la poche.

Sa méthode ?
- En public : grimacer, s’indigner, taper du poing sur une table en plastique Ikea.
- En privé : signer le protocole, valider les clauses, faire la bise à Von der Leyen (qui, entre nous, a probablement le même sens de l’humour qu’un escabeau), et filer en douce.

Résultat ?
Le type te dit qu’il va se battre pour toi pendant qu’il vend la corde avec laquelle on va te pendre.

Il a l’art de la contorsion verbale, le Macron :
– "Je suis contre l’accord Mercosur."
(Traduction : sauf si l’UE dit oui.)
– "Je défendrai les agriculteurs."
(Traduction : sauf si l’Allemagne n’est pas d’accord.)
– "La France doit mener une diplomatie indépendante."
(Traduction : sauf si ça froisse Ursula.)

C’est devenu une routine : Macron annonce une rébellion en conférence de presse, puis s’excuse pour sa rébellion en conseil européen, puis nie qu’il ait jamais promis une rébellion en rentrant à Paris.

On l’appelle Jupiter, mais soyons honnêtes :
il a plus souvent les genoux au sol que la foudre en main.

4. Mercosur, ou la signature d’un écocide sous vernis vert : hypocrisie climatique à ciel ouvert

Alors là… on atteint des sommets. Non pas de cohérence, non. Des sommets d’absurdité, de foutage de gueule institutionnalisé, d’écologie de salon parfumée au gaz d’échappement.

Imagine la scène : d’un côté, l’Union Européenne nous abreuve de discours sur la transition verte, la neutralité carbone, la nécessité de "repousser les limites planétaires", avec des visuels de feuilles vertes et de jeunes filles qui plantent des arbres en slow motion.
De l’autre, elle signe un accord qui va inonder nos marchés de bœuf brésilien élevé sur des forêts rasées au bulldozer, transporté dans des cargos géants qui carburent au fioul lourd et aux larmes d’Amazonie.

C’est de l’écologie façon cocktail Molotov : on te parle de développement durable pendant qu’on t’enflamme la planète au napalm.

Et attention : pour justifier l’accord, les eurocrates nous sortent la carte "nous avons intégré des clauses environnementales".
Ces fameuses clauses, parlons-en : elles sont aussi contraignantes qu’un panneau "ne pas fumer" dans un volcan en éruption.

Aucune sanction automatique, aucun mécanisme de contrôle efficace, aucun moyen de vérification indépendant. C’est du blabla vert imprimé en Arial 12, caché en page 389 du traité, que même les cafards refusent de lire.

Mais voilà, ça passe. Parce que tant que le mot "durable" apparaît dans le communiqué de presse, les journalistes sourient, les lobbys applaudissent, et les forêts peuvent bien brûler à huis clos.

Ce traité est une catastrophe climatique maquillée en victoire économique.
Un chef-d’œuvre de duplicité :
– On interdit les pailles en plastique à Paris,
– Et on fait venir 100 000 tonnes de viande de là où on rase les forêts primaires à la tronçonneuse.

C’est du greenwashing XXL.
Le genre de contradiction qui ferait suer Greta Thunberg dans une grotte de méditation.
Mais à Bruxelles, on appelle ça "la realpolitik climatique".

Et pendant ce temps, le petit éleveur du Lot-et-Garonne, lui, regarde ses champs, son compte bancaire vide, et son avenir évaporé comme un espoir dans un congrès européen.

5. Le retour du feu dans les campagnes : et si la vraie révolution française portait des bottes en caoutchouc ?

On nous a beaucoup parlé des gilets jaunes, des révoltes urbaines, des colères de périphéries. Mais pendant ce temps, une autre France gronde. Une France plus silencieuse, plus enracinée, mais mille fois plus explosive : celle des campagnes.
Et elle a un moteur diesel, une casquette poussiéreuse, et une fourche plantée dans la terre.

L’agriculteur français n’est pas seulement en colère. Il est épuisé, trahi, nié, invisibilisé.
Il bosse 70 heures par semaine pour être endetté, surveillé, réglementé, et maintenant… sacrifié sur l’autel du libre-échange brésilien.

Et les eurocrates osent parler de "modernisation" de l’agriculture ?
Moderniser un cadavre, c’est pas du progrès, c’est du maquillage mortuaire.

La dernière fois qu’on a autant méprisé la paysannerie en France, ça s’est terminé avec des charrettes dans Paris. Et franchement, à écouter le ras-le-bol qui monte entre deux silos à grain, on n’en est pas loin.

Parce que dans les campagnes, on n’a pas besoin de Twitter pour se coordonner :
– On a les syndicats locaux,
– On a les radios rurales,
– On a les groupes WhatsApp des éleveurs en colère,
– Et surtout, on a les tracteurs.

Ces machines de guerre agricoles, ces tanks de la terre, qui peuvent bloquer des villes, paralyser des ports, transformer un rond-point en Bastille 2.0.

Et là, l’Europe ne rigolera plus. Parce que contrairement aux technocrates, un paysan, quand il dit "j’en peux plus", ce n’est pas un tweet. C’est une promesse.

Alors, attention.
À force de sacrifier ceux qui nous nourrissent, il ne restera plus que du vide sous cellophane.
À force de préférer des accords commerciaux à l’humain, on ne récoltera que du ressentiment.
Et à force de mépriser la terre, elle finit par trembler.

La prochaine révolution française ne viendra peut-être pas des boulevards, ni des urnes.
Elle viendra peut-être d’un champ.
Un matin gris, avec un homme en bottes qui n’a plus rien à perdre.

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