Le lion de l’Amérique contre le hamster de l’Élysée

1. Trump, la statue de bronze ; Macron, le pion Kinder : lequel survit à la tempête ?

Imagine un monde en ruine, genre fin du monde à la Mad Max, avec des villes calcinées, des drones qui surveillent les moindres pets d’opinion, des influenceurs qui font des tutos pour survivre avec un filtre à charbon... Et au milieu de tout ça, deux silhouettes émergent des cendres.

L’une est une statue colossale de bronze, posée fièrement sur le Capitole en ruine. Elle a les bras croisés, un regard de Terminator et une mouette qui niche dans sa tignasse dorée. L’autre est... un petit jouet en plastique fondu, échappé d’un œuf Kinder éventré, qui clignote mollement en chantonnant l’hymne européen dans une langue morte.

Trump et Macron.

Deux visions du monde. Deux réalités. Deux symboles : l’un pèse une tonne, l’autre fond à 36°C.

Trump, c’est la brute épaisse qui cogne d’abord et tweete ensuite. Il parle comme un routier texan, gère les conflits comme dans un bar de rednecks, mais au moins, il choque les puissants et fait bander les peuples.

Macron, lui, c’est un sous-préfet en stage Erasmus à Bruxelles. Il gesticule en costard slim, parle comme un assistant RH sous lexomil, et tente d’imiter Kennedy avec la voix de Karine Le Marchand. Il a le charisme d’une lampe Ikea à pile faible.

Pendant que Trump soulève les foules à coups de discours musclés, Macron soulève des sourcils à Davos. Pendant que l’un érige un mur, l’autre repeint les douanes avec des couleurs inclusives et appelle ça une politique migratoire.

Trump, même ses ennemis l’écoutent. Macron, même ses ministres font semblant.

L’un parle au peuple. L’autre parle du peuple, mais dans des PowerPoint truffés de mots comme “résilience”, “proactivité” ou “co-construction citoyenne”.

Trump, c’est du plomb. Macron, c’est du vent dans une flûte à champagne.

Alors oui, Trump, il divise. Il râpe. Il défrise. Mais au moins, il a une épine dorsale. Macron, lui, a un logiciel de gestion d’image. Et encore, version bêta.

Bienvenue dans ce portrait à la tronçonneuse. Prépare-toi, on va tailler.
Macron, planque-toi. Trump arrive avec son bulldozer.

2. Macron face au chaos : il polit, Trump tranche

Imagine un incendie de forêt géant. Les flammes lèchent les arbres, les animaux fuient, les journalistes hurlent à l’apocalypse. Donald Trump débarque torse bombé, extincteur à la main, prêt à balancer de la mousse sur le brasier. Il engueule le vent, menace le feu de représailles économiques, et accuse le Canada. Résultat ? Ça crame moins fort, et tout le monde retient son souffle… ou rigole, mais les flammes reculent.

Macron, lui, arrive avec… une fiche de synthèse. Il convoque une cellule de crise au format Zoom. Il commence par dire que "le feu, c’est multifactoriel", que "l'incendie est aussi une opportunité de transition verte" et qu’il faut "éviter toute stigmatisation du feu en tant que tel". Puis il propose un comité de citoyens tirés au sort pour réfléchir à la bonne manière d'éteindre les flammes... avec empathie.

Pendant que Trump tranche, Macron caresse. Quand Trump dit “non”, Macron dit “oui mais en même temps non sauf si Bruxelles valide le formulaire”.

Trump, dans le chaos, c’est un char d’assaut qui s’active. Macron, c’est un homme qui appelle un autre homme qui connaît un gars à l’ENA qui peut peut-être rédiger un rapport.

Quand la France s'enflamme (au sens propre ou figuré), Macron part écouter un slam dans une MJC de Montreuil pour "prendre le pouls du réel". Trump, lui, débarquerait avec un mégaphone, un hélico et un plan d’action en trois mots : “Clean this shit.”

Macron, face au chaos, est un peu comme un stagiaire dans une centrale nucléaire en fusion : il connaît la procédure… mais uniquement en version PDF.

Trump, face au chaos, est une brute efficace. Ça fait mal aux oreilles, mais au moins, ça agit.

3. Le mur ou la moquette : comment les deux leaders gèrent la frontière… et la poussière

Donald Trump construit un mur. Un vrai. Avec du béton, de l’acier, des capteurs, et probablement quelques gros mots gravés dans le ciment. Il l’annonce, il le fait, il le défend. Le type voit une frontière comme on voit une porte blindée : ça sert à filtrer les entrées, pas à faire joli. Il a même failli poser une porte avec reconnaissance faciale qui insulte les clandestins en espagnol automatique.

Macron, lui, ne construit pas de mur. Non. Il déploie une moquette géopolitique, bien moelleuse, pleine de slogans. Une frontière pour lui, c’est un concept fluide. Un espace de dialogue. Une zone de frottement interculturel. Il préfère dérouler le tapis rouge aux ONG, aux migrants, aux commissaires européens, pendant que les frontières extérieures de l’Europe font office de file d’attente au McDo.

Trump, c’est “You shall not pass!”
Macron, c’est “Vous êtes ici chez vous, mais dans le respect des procédures de demande d’asile selon l’article 27, alinéa 3 bis.”

Quand Trump voit un flot migratoire, il sort le bulldozer.
Quand Macron le voit, il envoie Marlène Schiappa distribuer des brochures "Bien vivre ensemble" en 36 langues, avec une version audio en langage des signes inclusif non-genré.

Trump pense la frontière comme un rempart. Macron pense la frontière comme un coussin.

Et côté ménage ? Trump nettoie à grand coup de karcher verbal. Macron, lui, planque la poussière sous la moquette, puis il fait une allocution solennelle pour expliquer que “la poussière fait partie du patrimoine culturel français”.

Le premier filtre. Le second absorbe.

Résultat : chez Trump, les gens savent à quoi s’attendre. Chez Macron, même les douaniers demandent "on fait quoi maintenant ?"

4. Capitole : Trump galvanise, Macron gère par Zoom

6 janvier 2021 : le Capitole américain est pris d’assaut. Un moment d’histoire. Des cornes de buffle, des drapeaux à l’envers, des mecs torse nu qui hurlent comme dans un mauvais épisode de Vikings. Trump ? Il est là. Présent. Omniprésent. Il tweete, il excite, il chauffe la salle comme un DJ dans une rave de la démocratie. On peut le critiquer, mais il a dirigé la révolte comme un chef de guerre de taverne, un peu bourré, mais déterminé.

Maintenant, imagine le même scénario à Paris. L’Assemblée envahie. Des gars en gilets jaunes qui défoncent les pupitres. Des slogans en caps lock.
Macron ? Il est en duplex depuis un bunker aromatisé au patchouli. Il commence par un petit discours :

"Je crois profondément que la violence n’a pas sa place dans la République. Je vous invite à un dialogue apaisé et constructif, à travers une plateforme numérique citoyenne qui sera lancée sous peu."

Là où Trump attise les braises de l’insurrection pour cramer le politiquement correct, Macron souhaite une modération par intelligence artificielle certifiée ISO-9001.

Trump aurait pu terminer menotté ou en exil au Texas. Macron, lui, aurait organisé un "Grenelle de la colère" dans un hôtel particulier avec traiteur bio.

Quand Trump fait face à l’émeute, il monte le son. Macron, lui, coupe son micro pour éviter l’écho. Pire : il consulte un philosophe allemand et une influenceuse TikTok pour “comprendre les racines du malaise démocratique”.

Trump excite les masses, Macron lit des notes de synthèse.

Et soyons honnêtes : entre un leader qui pousse trop et un président qui ne pousse rien, qui donne vraiment l’impression de tenir la barre ?

5. Quand Trump pulvérise la Cancel Culture, Macron lui organise une conférence TEDx

La Cancel Culture, c’est ce monstre mou qui mange les statues, les livres, les blagues, les genres grammaticaux et bientôt les majuscules. Un rouleau compresseur bien-pensant, déguisé en utopie morale.

Trump ? Il arrive avec une batte. Il dit : “On garde les statues, les frites, les cowboys et la liberté de dire des conneries.” Il ne négocie pas. Il fonce dans le tas. Il balance ses piques comme un boucher dans un salon de véganes. Il qualifie les wokistes d’ennemis publics, les universités de nids à hystérie, les médias de fabricants de clones.

Macron ? Ah, Macron… Lui, il veut comprendre la Cancel Culture. Il organise un grand colloque intitulé “Réfléchir ensemble à l’effacement structurant”. Il y invite un sociologue du genre, une professeure d’intersectionnalité appliquée, un influenceur décolonial et un conseiller en communication transinvisible. Il prend des notes. Il opine du menton. Il sort des phrases molles comme :

"Il faut entendre les sensibilités et les douleurs silencieuses du passé."

Trump, c’est le gars qui dit : “Vous voulez censurer Astérix ? Allez vous faire foutre.”
Macron, lui, lance une édition spéciale Astérix inclusif : Astérix.e, Obélix.e, Panoramix.e, qui ne chasse plus les sangliers mais anime des ateliers consentement avec les Romains.

Quand Trump défonce la Cancel Culture à la hache, Macron lui offre un pass culturel et un pass sanitaire. Il t’explique que la culture, c’est “ce qui se partage dans un vivre-ensemble décloisonné de l’altérité réflexive”.

Macron combat la censure comme on fait du tai-chi dans une tornade.

Trump a la gueule d’un gars qui veut sauver les statues. Macron a la dégaine d’un mec prêt à déboulonner Victor Hugo pour “laisser la parole à des voix moins cisblanches”.

6. Trump vire les wokistes, Macron leur donne une rubrique sur France Culture

Trump, face aux wokistes, c’est un shérif du Far West. Il entre dans le saloon des universités américaines, fout un coup de botte dans la porte et hurle : “Les cours de danse de genre transpacifique non-binaire financés par les impôts ? C’est terminé.” Il coupe les subventions, vire les bureaucrates, et balance une loi pour protéger les discours "non conformes à la bien-pensance".

C’est pas élégant, mais c’est efficace : les wokistes se planquent sous la table.

Macron, lui, fait l’inverse. Il les recrute. Il les place en haut de comités de réflexion, leur donne des budgets, et leur confie des missions sur “la déconstruction systémique du roman national hétéropatriarcal”. Il leur confie des chroniques sur France Culture, des posts sponsorisés sur Instagram, et une place à l’Élysée pour une “résidence artistique en lutte”.

Trump envoie un tweet. Macron envoie une circulaire.

Trump fait virer un directeur d’université pour avoir imposé des cours "d’éducation antiraciste systémique intersectionnelle décoloniale sur fond d’auto-flagellation genrée". Macron, lui, lui remet la Légion d’honneur pour son “engagement dans l’exploration cognitive des imaginaires oubliés”.

Trump pense que l’université doit produire des ingénieurs. Macron pense qu’elle doit produire des slogans.

Trump ferme les robinets d’argent public. Macron les transforme en fontaines d’indignation permanente. Il crée des postes de “coordinateur des sensibilités contrariées” et de “délégué au malaise postcolonial”.

Quand Trump voit une meuf à cheveux bleus hurler “ton existence est oppression !”, il lui répond “non, mon existence est Président des États-Unis”.
Quand Macron la voit, il lui donne un badge, un micro et un code d’accès à Matignon.

Trump dégage. Macron intègre.
Trump frappe. Macron finance.

7. Industrie, frontières, sécurité : Trump fait du béton, Macron fait du PowerPoint

Trump pense que l’industrie, c’est des usines, des boulons, du pétrole, du charbon, des mains sales et des mecs en salopette qui gueulent en mangeant du bacon. Il parle steel, coal, America first, et il est prêt à racheter une mine à la main si ça peut éviter qu’un syndicaliste vote démocrate.

Quand Trump voit une usine fermer, il débarque en hélico, engueule les actionnaires et menace de taxer jusqu’à leurs tongs. Il parle de repatriation, de tariffs, de job creation. Son cerveau, c’est un moteur V8 : brut, bruyant, mais ça carbure.

Macron ? Lui, l’industrie, ça l’ennuie. Ça pue. Ça fait tache dans son costume. Alors il crée des “pôles d’excellence innovante” dans des open spaces en bois recyclé avec des gens qui disent “synergie” toutes les deux phrases.

Quand une usine ferme en France, Macron fait quoi ?
Un PowerPoint. Trois slides. Un titre : “Réindustrialisation 2035 : vers une dynamique agile de résilience inclusive.”
Puis il annonce la création d’un “Hub Numérique d’Empowerment Territorial” dans un ancien entrepôt, où on imprimera des objets connectés pour chats éco-conscients.

Et la sécurité ?

Trump dit “Law and Order”. Point.
Il envoie la garde nationale, aligne les véhicules blindés, et lâche des punchlines de film de guerre. Il veut des rues sûres, des juges fermes, et des flics qui n’ont pas peur de dégainer.

Macron ? Il fait un plan. Puis un plan pour corriger le plan. Puis un plan pour expliquer pourquoi le premier plan n’était pas vraiment un plan. Il crée un Observatoire du Sentiment d’Insécurité, dirigé par un sociologue belge et un poète urbain en reconversion.

Quand une cité brûle, Trump promet la reconquête.
Macron, lui, promet “des moyens nouveaux dans le respect des valeurs de la République” et envoie un médiateur en trottinette électrique.

Trump, c’est le mec qui reconstruit. Macron, c’est le mec qui brainstorme la reconstruction en visioconférence avec Ursula von der Leyen.

8. Trump vs les juges, les médias et les GAFA : quand l’un fracasse, l’autre flatte

Trump face aux juges, c’est John Wayne qui lit la Constitution avec un revolver. Il les traite de militants, de corrompus, de traîtres à la nation. Il les attaque frontalement, il conteste leurs décisions, il les affronte à la télé, au tribunal, dans la rue, dans l’espace si c’était possible. Il ne voit pas un pouvoir judiciaire : il voit un obstacle politique déguisé en robe noire.

Macron, lui, parle de “l’indépendance précieuse de nos institutions républicaines”. Traduction : il se couche. Même quand les juges sabotent une réforme, même quand ils libèrent un fiché S pour “manque de preuve convaincante dans un contexte culturel complexe”, Macron les félicite pour leur “travail courageux dans un climat tendu”. Il les invite à dîner, leur décerne des prix, leur offre des chèques-lecture et des passes Navigo gratuits.

Trump attaque les médias à coups de bazooka rhétorique.
Macron les achète à coups de subventions.
Trump dit “fake news” avec un rictus de pitbull.
Macron dit “diversité de la presse” avec un regard vide de consultant chez McKinsey.

Quand Trump voit CNN, il grogne. Quand Macron voit BFM, il sourit comme un élève qui vient de réciter Voltaire devant le prof. L’un défonce les narratifs, l’autre glisse dans les narratifs comme un flan tiède dans un Tupperware.

Et les GAFA ? Trump les menace de régulation, les accuse de censure, de manipulation, de collusion avec la gauche radicale. Il veut les casser comme un jouet chinois. Il rêve de mettre Zuckerberg en slip devant un comité d’enquête.

Macron ? Il fait des selfies avec eux. Il organise des sommets tech avec un t-shirt noir pour faire “start-up nation”. Il les supplie d’investir à Station F et leur dit merci en anglais avec l’accent de l’hôtesse d’Air France.

Trump veut démonter la Silicon Valley à la clé à molette.
Macron veut qu’elle l’aime.

Tu veux voir comment ils traitent le peuple maintenant ? Spoiler : Trump le prend dans ses bras. Macron, lui, lui fait passer un test QCM de citoyenneté.

9. Peuple : Trump les embrasse, Macron les éduque

Trump, c’est le gars qui débarque dans une foire agricole, attrape un gosse dans ses bras, insulte CNN en rigolant, tape une côtelette sur un barbecue et serre toutes les mains en disant “I love you guys” avec sincérité brute, presque animale. Il parle comme eux, il mange comme eux, il s’habille presque comme eux (sauf le costard trop long), et surtout… il les écoute.

Il flatte leur bon sens, leurs peurs, leurs colères, leur besoin de retrouver un sens à leur vie et une frontière autour de leur pays. Il ne cherche pas à les changer : il les valide.

Macron, c’est différent. Le peuple ? Il le corrige. Il le trouve toujours un peu bête, un peu en retard, un peu populiste, un peu trop “émotionnel”. Il veut l’éduquer. Lui apprendre l’Europe, la complexité, le progressisme souriant et le lexique de la résilience appliquée. Il ne le serre pas dans les bras : il le tient à distance, comme un formateur avec des stagiaires indociles.

Trump arrive dans un bled paumé ? Il monte sur une caisse à savon et crie “We’re gonna win so much, you’ll be sick of winning!”
Macron arrive dans une petite ville ? Il fait un cercle de citoyens tirés au sort dans un gymnase éclairé au néon, et commence par une phrase comme :

“Il faut comprendre que la colère ne peut pas être la seule modalité d’expression politique.”

Trump rend le peuple acteur. Macron le rend patient dans une salle d’attente de réforme.

Trump fait des meetings. Macron fait des concertations.
Trump dit “je suis comme vous.” Macron dit “vous devriez être comme moi.”

Et quand le peuple se fâche ?
Trump leur file un micro.
Macron leur file LREM en version porte-à-porte, avec des flyers biodégradables.

Trump, c’est le roi populiste.
Macron, c’est le pion pédagogue.

10. Masculinité politique : testostérone pragmatique contre esthétisme managérial

Trump, c’est l’homme des cavernes avec une cravate. Une masculinité rugueuse, assumée, mal rasée, parfois toxique, souvent grotesque, mais toujours visible. Il se tient comme un chef de chantier sur un gratte-ciel en construction, balance des “you’re fired” comme des uppercuts, et marche dans la Maison Blanche comme dans un saloon personnel.

Il incarne une politique du torse bombé, du menton haut, des tripes sur la table. Il ne demande pas : il impose. Il ne doute pas : il accuse. Il ne consulte pas : il ordonne.
Le type peut être un cauchemar pour les diplomates, mais pour une partie du peuple, c’est un père de famille ultra-violent qui viendrait enfin régler les comptes.

Macron ? C’est l’homme du XXIe siècle : hydraté, poli, lisse comme une appli de méditation. Il incarne une masculinité fluide, managériale, à peine audible, qui s’exprime en bullet points. Il a le regard d’un mec qui vient de corriger un devoir de maths et qui est déçu, très déçu, mais qui va quand même mettre la moyenne par pure empathie institutionnelle.

Trump, c’est l’odeur du cuir et de la sueur virile. Macron, c’est un échantillon Hermès “ambre subtil” sur une chemise repassée par un robot.

Quand Trump rentre dans une pièce, les gens baissent les yeux ou se lèvent.
Quand Macron rentre dans une pièce, les gens cherchent le badge “conférencier”.

Trump, même en train de manger un Big Mac, dégage une énergie de chef de meute.
Macron, même en treillis militaire, a l’air de chercher un chargeur de téléphone USB-C.

Et le plus drôle ? C’est que Macron pense que Trump est ringard. Et Trump pense que Macron est un stagiaire en cravate slim.

Trump, c’est Conan le Barbare dans un meeting.
Macron, c’est un mannequin de showroom chez En Marche!, programmé pour poser devant les drapeaux et réciter des discours calibrés.

11. Verticalité contre liquide : quand Trump dirige, Macron fluidifie

Trump, c’est un gratte-ciel : vertical, imposant, direct. Le genre de structure qui t’écrase l’ombre quand tu passes à côté. Il est tout en haut, il regarde en bas, et il assume le sommet. Son style, c’est celui du boss qui prend des décisions sans trembler, qui vire, nomme, impose, qui dit “c’est moi le patron, et si t’aimes pas, tu dégages.”

Il dirige comme un roi absolu du business, en mode “CEO of America”. Il n’a pas peur d’être vu comme un tyran parce qu’il sait que dans un monde en bordel, le mec qui tranche attire plus de respect que celui qui compose.

Macron, c’est l’eau.
Pas la belle cascade. Non, la flaque tiède. Le pouvoir liquide, glissant, insaisissable. Il parle de transversalité, d’horizontalité, de co-construction. Il veut paraître moderne, agile, light, mais au final… il dissout tout. Il est partout, donc nulle part. Il fait semblant de ne rien imposer, mais décide en douce derrière des comités.

Trump, quand il décide quelque chose, il le crie.
Macron, quand il décide quelque chose, il le glisse dans une ordonnance de 300 pages pendant l’été.

Trump agit comme un bulldozer.
Macron agit comme une fuite dans un tuyau : ça s’infiltre, ça tache, et tu t’en rends compte trop tard.

Trump inspire la crainte ou l’admiration.
Macron inspire l’ennui, ou pire : le soupçon.

Quand Trump s’adresse à son peuple, il incarne une autorité.
Quand Macron s’adresse aux Français, on a l’impression qu’il lit un script de jeu de rôle politique avec un consultant RH dans l’oreillette.

Le vertical, même brutal, donne des repères.
Le liquide, même doux, noie tout.

C’est pas une question d’aimer ou pas Trump. C’est que lui, au moins, on sait qu’il est là.
Macron, lui, est là… comme une notification LinkedIn : pas très utile, rarement bienvenue, et toujours dans le mauvais timing.

12. Conclusion – Et si le “clown” était en fait le dernier homme debout ?

On a ri, on a grincé, on a pleuré de honte pour certains discours. Mais à la fin, une question s’impose, poisseuse, dérangeante, inavouable dans les dîners parisiens :
Et si Trump, le bouffon cosmique, le bulldozer bronzé, était en réalité… le seul adulte dans la pièce ?

Et si ce “clown populiste” qu’on moque à longueur de chroniques, qu’on caricature comme un orang-outan sous amphétamines, était le dernier à dire non à cette grande réinitialisation molle, cette Europe sous somnifère, cette démocratie pilotée par Excel et sociologues dépressifs ?

Et si, face à un monde en feu, ce qu’il nous fallait n’était pas un poète en costume trois-pièces qui médite sur les tensions structurelles, mais un type qui claque la porte, hurle “enough!” et remet les pieds sur terre à tout le monde ?

Trump a tous les défauts du monde : il est vulgaire, brutal, impulsif, égocentrique.
Mais Macron ? Il est… vide. Froid, calibré, désincarné. C’est un algorithme de bonne volonté sans tripes ni feu, un produit de l’élite qui croit qu’il suffit d’avoir lu Paul Ricoeur pour gouverner un pays.

Le monde n’a peut-être plus besoin de finesse. Il a besoin de vérité brute.
Et dans ce duel absurde, provocant, glaçant entre le colosse mal poli et le lilliputien coaché en storytelling, une certitude émerge :

Je préfère un Trump qui choque qu’un Macron qui m’endort.

À vous de trancher maintenant.
Vous voulez un bulldozer en colère ou un guide de méditation progressiste en train de vous expliquer pourquoi votre souffrance est un processus collectif décolonial ?

Allez-y, commentez, critiquez, insultez si ça vous soulage.
Mais surtout, osez choisir entre le bronze et le plastique.

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