1. Bienvenue dans le Reality Show Orwellien
"1984 n’était pas une prophétie. C’était un tuto."
Regardez autour de vous. Non, vraiment, levez les yeux. Là. Ce petit poteau anodin avec un petit panneau solaire discret comme une taupe à lunettes ? Ce n’est pas une lampe romantique. Ce n’est pas un capteur météo. C’est un œil. Un œil qui vous regarde. Un œil qui vous juge. Un œil qui balance vos infractions plus vite qu’un voisin jaloux au conseil syndical.
Bienvenue dans la version bêta publique de notre dystopie préférée. Les rues sont devenues des plateaux de tournage. Votre scooter, votre Clio grise, vos tongs : tout est enregistré. Et le meilleur ? Vous ne signez aucun contrat pour apparaître dans ce show permanent. C’est gratuit, c’est automatique, c’est pour votre sécurité.
Mais ne vous inquiétez pas, vous êtes anonyme. Enfin, sauf votre plaque. Votre visage. Votre trajet quotidien. Vos horaires. Vos fréquentations. Vos arrêts imprévus. Vos coups de frein trop secs. Votre passivité.
Big Brother ne regarde plus. Il streame. Et le replay ? Il est dans un data center, au chaud, analysé par une IA qui, elle, ne s'endort jamais sur ses jugements.
Allez, accrochez-vous. Ce n’est que l’intro. La suite est bien plus drôle. Ou tragique. Selon où vous vous situez sur l’échelle de la lucidité.
2. Tutoriel pour devenir Big Brother avec 300€
Vous pensiez qu’il fallait être un État, une multinationale ou un méchant de James Bond pour surveiller les gens ? Erreur. Il vous faut juste une carte bleue, une connexion Internet, et un peu de curiosité sur GitHub.
Allez, je vous fais la liste de courses :
- Un PC portable basique (genre celui que vous utilisez pour Netflix et Excel)
- Une webcam HD ou mieux : une dashcam ou caméra IP à 50 balles sur AliExpress
- Un panneau solaire si vous voulez jouer au mini-Mossad autonome
- YOLOv8 (ou même v5 si vous êtes radin) : une IA de détection d’objet téléchargeable en 3 clics
- Un script Python piqué sur un forum ukrainien douteux, adapté à la reconnaissance de plaques
- Et un peu d’amoralisme technophile, mais ça, c’est gratuit chez tout le monde
En une après-midi, vous pouvez repérer :
- Les gens qui sortent sans casque
- Les voitures qui roulent vite
- Les couples illégitimes qui se garent trop loin des caméras municipales
- Le mec qui jette sa clope par terre tous les matins à 7h42 devant l’école
Et si vous êtes joueur ? Vous branchez ça sur un réseau LoRa ou 4G, et hop : vos données remontent sur un serveur à distance, prêtes à être exploitées. Pour du business. Pour du contrôle. Ou juste pour le fun.
La dystopie, c’est un open-source. Et maintenant, tout le monde peut devenir Big Brother… y compris vous.
Alors la prochaine fois que vous riez des complotistes, posez-vous cette question : "Pourquoi est-ce si facile de les imiter avec un budget de gamer ?"
3. Les poteaux solaires de la honte
Ah, ces charmants petits poteaux ! Vous les avez vus, bien sûr. Ils poussent comme des champignons transhumanistes au bord des routes, au-dessus des passages piétons, sur les ronds-points, entre deux champs de patates ou de résidences pavillonnaires. Mais si, vous les avez vus, même si vous n’y avez pas fait attention. Et c’est exactement ce qu’ils veulent.
Ils ont une allure inoffensive :
- Une tige métallique fine et élégante
- Un petit panneau solaire orienté plein sud, comme un tournesol bien éduqué
- Une ou deux caméras globulaires, orientées dans les deux sens de circulation, bien entendu
- Parfois une antenne, pour faire genre météo ou télécom, mais on sait… on SAIT
Leur fonction officielle ? “Assurer la sécurité des usagers de la route.” Leur fonction officieuse ? “Regarder, enregistrer, analyser, croiser, évaluer, signaler, punir.”
Vous savez ce qu’on nous dit quand on ose poser la question ?
"Ce sont des tests." Ah ouais ? Depuis quand les tests sont plus nombreux que les utilisateurs ? Depuis quand on déploie des tests sur tout un département ? Depuis quand un test a besoin d’algorithmes de traitement embarqué en local, de transmission LTE, et de puces de lecture de plaques à 360° ?
Spoiler : on est plus dans le test. On est dans le POC validé, industrialisé, généralisé. Mais chut. Il ne faut pas dire aux gens qu’ils sont déjà suivis.
Et puis, vous l'avez noté ? Ces poteaux sont autonomes en énergie. Même coupé du réseau électrique, le système tourne. Et dans 10 ans ? Ils seront armés d’IA en local. Zéro délai, zéro faille. Un bug ? Jamais. Juste une contravention automatique. Ou un signalement. Ou une “anomalie comportementale détectée”. Et ça, c’est pas dans dix ans. C’est maintenant.
Alors souriez à la caméra. Elle vous voit, même quand vous ne vous voyez plus.
4. Vous aviez dit “test” ? Et non ! c’est déjà live
Ah, les fameux “tests”. Cette jolie excuse administrative qui veut dire : “On vous observe déjà, mais avec le sourire.” Et surtout : “On ne vous demande pas votre avis, parce qu’on sait que vous allez râler.”
Mais soyons honnêtes : ce n’est pas un test, c’est un lancement en douceur. Une sorte de version bêta publique où vous êtes le cobaye bêlant qui traverse la rue sous l’œil d’un réseau neuronal bien nourri.
Et maintenant, une petite pause technique, parce que l’humour noir, c’est bien, mais vous méritez de comprendre ce qui vous broie.
⚙️ DISCLAIMER TECHNIQUE – Comprendre YOLO en 2025 (et pourquoi c’est flippant)
YOLO, c’est pas juste ce cri idiot qu'on lançait avant de sauter dans une piscine gelée. C’est You Only Look Once, un modèle d’intelligence artificielle pour la détection d’objets en temps réel dans les images et vidéos.
- Le principe : YOLO découpe une image en une grille et analyse chaque portion pour y détecter des objets connus (voitures, piétons, casques, feux rouges, etc.).
- Les versions : On en est à YOLOv8 aujourd’hui, avec des versions mini, nano, medium, large. Oui, comme les burgers.
- Le résultat : ça marche sur une simple webcam avec une GTX 1060 ou même un Raspberry Pi 4 (en version compressée).
- La précision : on détecte un casque sur la tête, une plaque sale, une clope dans la main, ou un stop non respecté... en 30 millisecondes.
- Le tuning : vous pouvez même entraîner votre modèle à détecter des trucs personnalisés : un uniforme, un sac suspect, ou un visage précis.
Et le plus beau dans tout ça ? C’est open source. Pas besoin de travailler à la NSA. Il y a des tutos sur YouTube, des notebooks Colab tout faits, et même des modèles préentraînés à télécharger gratos. En une demi-journée, n’importe quel ado un peu curieux peut surveiller sa rue, sa copine, ou sa belle-mère.
Et pendant qu’on parle de “tests”, l’État – lui – déploie à grande échelle :
- Détection automatique de plaques avec OCR (OpenCV fait ça tout seul depuis 2015)
- Détection de port de casque à moto (en vigueur dans plusieurs métropoles)
- Comptage de véhicules par catégorie pour tarification automatisée
- Lecture de comportement routier anormal : zigzag, freinage brusque, non-respect de distances
- Croisement avec fichiers SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules) pour profilage en temps réel
Vous pensiez qu’il fallait un réseau 5G, un cloud sécurisé, une IA surpuissante pour ça ? Non, un PC gamer et une caméra d’Aliexpress suffisent.
Alors quand on vous dit “ce n’est qu’un test”, répondez : “Ah bon ? Et mon amende reçue 12 secondes après le feu rouge grillé, c’est aussi un test ?”
5. L’algorithme vous suit, mais c’est pour votre bien (lol)
Il est gentil, l’algorithme. Il ne dort jamais, ne se trompe presque jamais, et surtout, il ne vous juge pas. Il vous scanne. Il vous classe. Il vous profile. Mais sans émotion. Sans haine. Juste de la pure logique froide, comme un frigo qui calcule votre valeur sociale à partir de votre plaque d’immatriculation.
Et ce qui est beau, c’est qu’il le fait pour votre bien. C’est écrit sur les brochures municipales.
“Ce système permet une circulation plus fluide.” “L’IA nous aide à mieux comprendre les comportements routiers.” “Ces outils sont là pour prévenir les infractions, pas pour les punir.”
Ah bon ? Alors pourquoi est-ce que dès qu’on s’arrête 10 secondes en double file, on reçoit un SMS avec l’amende, la photo, et le message passif-agressif “Merci de ne pas gêner la circulation” ? Pourquoi est-ce qu’on a des véhicules qui déclenchent une alerte silencieuse dès qu’un conducteur "regarde ailleurs trop longtemps", selon les capteurs IA embarqués dans certaines voitures connectées ?
Parce que, dans cette comédie sécuritaire, vous êtes le suspect par défaut.
Et on va être très clair :
- Vous êtes déjà géolocalisé par vos plaques à chaque carrefour équipé
- Vos trajets sont recoupés avec d’autres pour repérer des “habitudes” suspectes
- On peut savoir si vous êtes tous les jours à 8h17 devant cette même maison qui n’est pas la vôtre. Intéressant, non ?
- On croise même les données avec vos réseaux sociaux publics (merci Insta) pour enrichir le profil
Et quand on parle de “prévention”, c’est souvent juste un joli mot pour anticipation algorithmique. La fameuse police prédictive ne s'appelle pas comme ça. Trop connotée. Alors on dit “assistance IA à la décision” ou “modélisation de risque comportemental”.
Mais devinez quoi ? Ça revient exactement au même. Vous êtes classé : potentiel chauffard, récidiviste probable, citoyen douteux. Pas sur votre casier judiciaire. Non. Sur un tableau de bord d’interface en back-office dans une mairie, un poste de police, ou chez un assureur malin.
Et là, on vous dira encore :
“C’est pour votre sécurité.”
Bien sûr. Et la cage aussi, c’est pour que l’oiseau ne s’envole pas trop loin.
6. Demain, on immobilise votre voiture pendant que vous mangez un kebab
Imaginez : vous garez votre voiture à la va-vite, clignotant encore en train d’agoniser, pour aller chercher un kebab bien juteux, sauce blanche, supplément frites. Tranquille. Vous pensez que c’est encore légal, ça ? Que nenni.
Pendant que vous mâchez le premier morceau de veau reconstitué, quelque part, un serveur traite une alerte générée par une caméra qui vous a reconnu (plaque + absence de clignotant + comportement suspect = combo gagnant). L’IA, dans un élan d’efficacité glacial, déclenche une procédure standardisée : non-respect du code + récidive = immobilisation autorisée.
Et là... la voiture passe en mode dégradé. Traduction : plus de clim, plus de son, vitesse limitée à 30 km/h, voyant rouge clignotant sur l’écran de bord :
“Veuillez vous rendre au poste de police le plus proche. Dossier 924Z-ALT activé.”
C’est pas un épisode de Black Mirror. C’est déjà possible techniquement. Tesla, BMW, Volkswagen : tous les véhicules connectés sont désormais over-the-air updatables. Et donc, bridables. À distance.
Et ne vous faites pas d’illusions :
- Si un constructeur peut le faire pour corriger un bug à 3h du matin,
- Il peut le faire pour répondre à une injonction administrative ou policière.
Aujourd’hui, c’est “vol de véhicule, déclenchement de verrouillage”. Demain, c’est non-paiement d’amendes = blocage du démarrage. Ou pire :
- Alcootest négatif mais suspicion comportementale ?
- Visite dans un quartier “sensible” à des horaires inhabituels ?
- Trop de déplacements jugés incohérents par rapport à votre statut fiscal ? Immobilisation automatique en mode préventif.
Et là, c’est vous, votre kebab froid et vos yeux qui fixent l’écran central, pendant que la voiture vous dit calmement :
“Conduite suspendue. Merci de patienter. Vos données sont en cours d’analyse.”
Un peu faim ? Non ? Ça coupe l’appétit, la liberté numérique.
Et si vous vous dites : "Ouais mais moi j’ai une vieille Clio de 2007, je suis peinard." Ah ouais ? Pour combien de temps ? Parce qu’à la première ZFE nationale, vous serez interdit de circulation. Et devinez quoi ? Les caméras vous repéreront aussi.
Vous pouvez échapper à vos ex. Pas à l’algorithme.
7. Qui regarde les regardeurs ? (Indice : personne)
Dans tout bon film de flic corrompu, il y a une question que finit toujours par poser le héros, les sourcils froncés, regardant par la fenêtre sous la pluie :
“Mais… qui surveille les surveillants ?”
Spoiler : personne. Et aujourd’hui, ce n’est plus un flic véreux qu’il faut craindre. C’est l’infrastructure elle-même.
On parle souvent de “systèmes intelligents” mis en place “sous supervision humaine”. Mais dans la vraie vie, la supervision humaine, c’est :
- Un agent mal formé payé au SMIC
- Un prestataire privé qui fait du “monitoring” depuis une zone industrielle sans fenêtres
- Un logiciel dont le journal des décisions est protégé par… rien
Le pire ? Personne ne lit les logs. Une IA qui fait une erreur ? Elle tague un scooter comme “fugitif potentiel” parce qu’il porte une capuche, et hop ! Un signalement est envoyé, l’individu est interpellé. Et quand l’erreur est détectée (ou pas), aucune sanction. Juste un "ouf, heureusement que ça n’a pas dégénéré."
Mais qui vérifie que l’IA ne débloque pas à 3h du mat ? Qui décide que l’algorithme n’a pas été biaisé à l’entraînement ? Qui audite les décisions automatisées dans la pratique ? Les ingénieurs ? Trop occupés à bosser sur la V2. Les politiques ? Trop occupés à faire des tweets. Les citoyens ? Trop occupés à remplir leur fiche d’impôts ou à faire défiler TikTok.
Le pouvoir de l’IA de surveillance est un monstre sans laisse. Il prétend agir dans l’intérêt collectif, mais il n’a pas de contre-pouvoir. Et c’est là le piège ultime : Il ne punit pas les erreurs. Il ne doute jamais. Et surtout, il n’a aucun scrupule.
Mais ne vous inquiétez pas. Le prochain patch corrige tout ça. Enfin… on espère.
8. Dormez bien, la machine veille sur vous
Alors voilà. Vous êtes allé au travail, vous avez roulé à 52 km/h dans une zone 50, vous avez freiné un peu sec devant l’école, vous avez acheté un Red Bull et des chips à 23h07 dans un quartier que votre assureur considère “à risques”, et vous êtes rentré chez vous.
Et tout ça, la machine l’a vu.
Pas une entité humaine. Pas un flic à moustache caché derrière un buisson. Pas un voisin cafteur. Non. Une machine. Silencieuse. Sans émotions. Programmée pour veiller.
Elle ne sait pas que vous avez eu une mauvaise journée. Elle ne sait pas que vous étiez stressé. Elle ne se demande pas pourquoi vous êtes rentré plus tard que d’habitude.
Elle voit :
- Que vous avez tourné à droite sans clignotant.
- Que votre voiture était stationnée 8 minutes en zone bleue sans disque visible.
- Que vous êtes passé 7 fois devant la même pharmacie en 3 jours.
Et tout ça, elle l’a corrélé. Et tout ça, elle l’a archivé.
Pendant que vous dormez, pendant que vous aimez des photos de chats, pendant que vous riez à un TikTok absurde, elle vous note. Elle vous pondère. Elle vous classe.
Et demain, quand vous appellerez la mairie pour comprendre pourquoi votre carte grise a été suspendue, ou pourquoi votre véhicule est “en observation préventive”, on vous répondra gentiment :
“Ah… c’est la machine qui a jugé que votre comportement méritait une vérification. C’est automatique. Rien de personnel.”
Rien de personnel. C’est bien ça, le plus glaçant. Parce que c’est précisément la fin du personnel.
Et au fond, vous le sentez bien. Quelque chose vous échappe. Vous ne savez plus quand vous avez accepté tout ça. Mais vous ne l’avez pas refusé. Et c’était suffisant.
Dormez bien. La machine veille.
Bonus : Médecins sous surveillance – la blouse blanche dans le viseur
Ah, les médecins. Les derniers humains dans le système. Ceux qu’on allait voir en pleurant, en toussant, en boitant, en paniquant. Ceux à qui on confiait nos maux, nos corps, nos silences, nos hontes.
Eh bien devinez quoi ? Eux aussi sont surveillés. Et pas par des inspecteurs en trench-coat ou des commissions de déontologie. Non. Par une IA. Froide. Sans pathos. Sans empathie. Et surtout, sans ordonnance.
Depuis peu, un système “d’alerte automatique” mis en place par la sécurité sociale analyse en temps réel les actes, les prescriptions, les durées d’arrêt de travail, les remboursements.
Et ce système, il fonctionne très bien. Trop bien.
Un médecin qui prescrit trop souvent des arrêts de travail de plus de 3 jours ? ALERTE.
Un médecin qui prescrit de la codéine ou des anxiolytiques trop souvent à un même patient ? ALERTE.
Un médecin qui oublie de facturer les 30 € de consultation à un patient en ALD ? ALERTE. Et suspicion de fraude par compassion.
Le logiciel n’aime pas les exceptions. Il aime les courbes lisses, les statistiques conformes, les moyennes nationales. Et quand un médecin sort du lot, il ne reçoit pas un mail courtois. Il reçoit une enquête. Et parfois une descente de l’Assurance Maladie pour “vérification approfondie”.
C’est ça, aujourd’hui, être soignant :
- Vous écoutez trop les patients ? Vous êtes suspect.
- Vous refusez de chronométrer vos consultations ? Vous êtes “non rentable”.
- Vous osez faire preuve d’humanité ? L’algorithme vous piste.
La blouse blanche ? C’est devenu une cible thermique. Et les meilleurs médecins, ceux qui prennent le temps, qui évitent les abus mais savent aussi écouter… Ce sont ceux que la machine traque en premier. Car ils ne rentrent pas dans les cases.
Et bientôt ?
- Suppression automatique du remboursement si l’IA juge l’ordonnance “non justifiée statistiquement”
- Notification à l’Ordre des Médecins pour “prescriptions atypiques”
- Blocage du compte pro pour contrôle approfondi en cas de “volume anormal de consultations ALD non facturées”
L’hôpital brûle. Le cabinet médical fond. Et pendant ce temps, la machine soigne les données. Pas les gens.
Alors la prochaine fois que votre médecin soupire, regarde sa montre ou vous donne un arrêt “pas plus de 3 jours hein, sinon je vais encore être emmerdé”…
...sachez-le : Il ne soigne pas que vous. Il soigne son score d’anomalie.
Et toi, cher lecteur, toujours tranquille ? Toujours rassuré ? Toujours convaincu qu’on vit dans une démocratie sereine et respectueuse ?
Allez. Rendors-toi. La machine veille sur tout le monde. Même ton docteur.
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