Un “A” en moins pour l’Amérique… et toi, t’as encore foi en ton livret A ?

1. La lettre manquante : Moody’s, ce Scrabble de l’apocalypse

Moody’s, cette charmante agence de notation qui distribue des notes comme un prof sous antidépresseurs en fin d’année scolaire, vient d’enlever un “A” aux États-Unis. Un seul. Et pourtant, c’est comme si on avait jeté un mégot allumé dans une décharge de dettes toxiques.

“AAA” ? C’était la crème de la crème, la cuvée millésimée de la confiance. C’était ce qui permettait aux États-Unis de s’endetter sans que personne ne bronche, comme ce pote relou qui ne rend jamais l’argent, mais à qui on continue de prêter parce qu’il a une grosse voiture. Maintenant ? Ils sont passés à “Aa1”. Dit comme ça, on dirait juste une plaque d’immatriculation belge. En réalité, c’est une claque d’anthologie.

Mais attention : ici, on parle d’un événement historique qui a été reçu avec un calme olympien. Pas de panique sur les marchés, pas de cris d’orfraie à Wall Street, même pas un tweet hystérique d’Elon Musk. Pourquoi ? Parce que les marchés financiers sont aujourd’hui plus shootés qu’un influenceur avant un live. Ils flottent dans un nuage de QE et de promesses monétaires comme des junkies persuadés que la came ne s’arrêtera jamais.

Charles Gave version IA, qui a le QI d’un ordinateur quantique et la patience d’un vieux bouledogue, résume la situation d’un ton glacial :

“Les marchés sont morts. Ce qu’on regarde, c’est un théâtre de marionnettes animé par des banques centrales séniles.”

Mais ce n’est pas le déclassement le plus inquiétant. Le vrai drame, c’est que plus personne n’y croit vraiment. La confiance ? Partie. L’argent ? Magique. La dette ? Éternelle. On vit dans un monde où tout repose sur un immense mensonge collectif, une sorte de religion sans dieu, avec comme seul évangile : “ça tiendra encore un peu, non ?”

Et toi, lecteur, tu penses vraiment que tout ça ne te concerne pas ? Tu crois que t’es trop petit pour que le séisme t’atteigne ? Tu vas voir : dans quelques mois, ton banquier va te faire une offre de prêt “exceptionnelle” à 6,5%, et tu repenseras à cette lettre disparue. Ce petit “A” envolé comme ton pouvoir d’achat.

Bienvenue dans la nouvelle ère : moins de lettres, plus de dettes, et toujours cette sublime illusion que tout va bien… jusqu’au jour où tu lis ton relevé bancaire en tremblant.

2. Le dollar transpire : sueurs froides à la Maison Blanche et chez Mamie

Tu le sens, ce petit frisson dans l’air ? Ce n’est pas la météo. C’est le dollar qui sue comme un banquier central avant une conférence de presse. Le roi dollar, l’inébranlable, l’immortel, ce héros des années post-Bretton Woods… commence à puer de la devise.

Tom Benoit, calme comme un sniper fiscal, nous l’a soufflé entre deux gorgées de whisky :

“Le dollar est peut-être foutu… mais pas autant que la confiance qu’on accorde encore à ceux qui le défendent.”

Eh oui. Parce que derrière la façade en dollar, il y a surtout… du papier. Du papier sur lequel les États-Unis impriment des promesses, des dettes, des billets, des paquets de mensonges emballés façon planche à billets. Le dollar transpire parce qu’il est en surpoids d’illusions. Et cette sueur, c’est ton pouvoir d’achat qui la boit.

Marc Touati, plus fataliste qu’un astrologue en fin de cycle maya, te le dit :

“Ce n’est pas la fin du monde. Juste la fin d’un monde.” Celui où le dollar régnait sans partage. Désormais, la Chine ricane, les BRICS se regroupent, l’or s’étire, le bitcoin tape à la porte en fumant une clope. Le roi est fatigué. Très fatigué.

Pendant ce temps, chez Mamie, les économies du livret A pleurent doucement dans un tiroir. Parce que quand le dollar transpire, ce sont tous les autres qui attrapent la grippe. Les matières premières flambent, les devises s’emballent, et toi ? Toi, tu continues d’acheter des cornflakes à 7€ la boîte en te demandant si c’est la promo ou l’hyperinflation.

Et ne crois pas qu’on va s’arrêter là. L’Oncle Sam n’a plus que deux options : la saignée ou l’euthanasie monétaire. Autrement dit : soit on fait grimper les taux d’intérêt jusqu’à tuer la croissance, soit on continue d’imprimer du rêve jusqu’à l’hyperinflation. Autant dire que c’est le choix entre une corde et une chaise.

Le dollar transpire. Et quand le dollar transpire, le monde glisse. Et toi, petit épargnant, tu glisses aussi. Mais sans parachute, sans matelas, et sans le moindre petit “A” pour t’attraper.

3. Les banques centrales savent-elles nager ?

Imagine une piscine remplie de dettes. Pas de l’eau, non. Des obligations, des billets, des actifs pourris, des promesses creuses. Et maintenant imagine la FED, la BCE et la Banque du Japon qui y plongent avec des brassards gonflés à l’ego. Elles nagent ? Non. Elles surnagent. Mal. En criant : “Tout va bien, les fondamentaux sont solides !”

Et pendant ce temps, toi, t’es sur le bord, avec ton petit salaire et ton livret A, en train de te demander si t’aurais pas mieux fait de prendre des cours d’apnée.

Bruno Le Maire a voulu s’incruster dans notre pool party monétaire pour répéter son mantra préféré :

“La France reste un modèle de stabilité.” On l’a laissé parler 12 secondes avant de lui rappeler qu’on n’était pas à l’Assemblée Nationale ici. Ensuite, on lui a donné un gobelet de punch et on l’a assis dans un coin, loin du micro.

Puis Christine Lagarde a tenté une percée dramatique : talons claquants, discours format TED Talk, regard glacé. Elle a commencé à vanter les mérites de l’euro numérique, cette “merveille” de traçabilité et d’obéissance fiscale. On lui a lancé un regard de hyène et crié en chœur : “Ta gueule, ta gueule… dégage.” Et c’est ainsi qu’on a appris qu’un discours monétaire pouvait provoquer des acouphènes.

Heureusement, Olivier Delamarche est arrivé, sourire carnassier, pour résumer l’affaire :

“La fête est finie. Celui qui croit encore au dollar est soit con, soit banquier central.” Un silence gêné a suivi. Quelqu’un a éternué en dollar canadien.

Les banques centrales ne nagent plus. Elles font du surplace dans une mare de dette tiède, en espérant que personne ne remarque qu’elles coulent. Et toi ? Tu bois la tasse. Ton crédit double. Ton assurance-vie fond. Et ta banquière continue de te dire que “tout est sous contrôle”.

Spoiler : non. Rien n’est sous contrôle. Sauf peut-être ton découvert, et encore.

4. Comment survivre quand l’économie fait un AVC ?

Bienvenue dans l’unité de soins intensifs de l’économie mondiale. Le patient présente des signes clairs : dette chronique, hallucinations budgétaires, inflation galopante, déni systémique. Il respire encore ? Oui. Grâce à une machine appelée “banque centrale”. Et toi, tu regardes le moniteur cardiaque en te demandant si tu dois acheter de l’or… ou une pelle.

Pierre Jovanovic, fraîchement sorti d’une descente de flics digne d’un polar soviétique, murmure à voix basse :

“Moody’s, c’est pas une note. C’est un coup de pression. Les agences notent comme on envoie un SMS de rupture : c’est brutal, c’est calculé, et ça fout ta vie en l’air.” Il n’a pas tort. La note, c’est l’arme invisible des puissants. Une claque avec des gants blancs. Et devine qui trinque ? Toujours toi. Parce que ton salaire ne grimpe pas à Aa1, lui.

Et puis voilà Juan Branco, l’œil cerné, l’âme en feu, l’hôpital en fond sonore.

“La dette est une camisole. Elle te donne l’illusion de bouger, mais elle t’étrangle doucement.” Tu te dis que c’est exagéré. Puis tu reçois ta facture EDF et tu comprends qu’en fait, non.

Face à cette asphyxie, que faire ? On pourrait te dire “diversifie ton portefeuille”. Ouais. Comme si t’avais un portefeuille. Tu veux la vérité ? L’immobilier est en bulle. Les obligations se dégonflent. Les actions c’est la roulette russe. Et les cryptos… eh bien les cryptos ont survécu à FTX, donc ils méritent au moins un toast.

Alors tu regardes les valeurs refuges. L’or ? Trop tard. L’argent métal ? En rupture. Les terres agricoles ? Bonne chance. Les raviolis en boîte ? Là, on parle. C’est stable, c’est palpable, et en cas de chaos, tu peux toujours les échanger contre une cartouche de clopes ou une dose de paracétamol.

On vit une époque où le rationnel s’est fait virer pour motif économique. Où ceux qui parlent vrai sont perquisitionnés. Où ton compte bancaire est surveillé mais pas sécurisé. Alors on te le dit, sans ironie cette fois : Protège-toi. Pas dans un bunker, mais dans ta tête. Lis, comprends, désobéis un peu. Parce qu’à ce stade, la seule vraie stratégie de survie, c’est de penser comme si le système n’allait pas te sauver.

Il ne te sauvera pas.

5. Le guide de survie de Borg : comment ne pas finir ruiné, manipulé, et tondu comme un mouton bêlant dans une réunion de la BCE

OK les amis. Écoutez-moi bien. Là, faut être lucide. On n’est plus dans la rigolade. Le monde change. Les cartes sont rebattues. Et si tu veux pas finir comme la dinde de Noël au fond d’un four fiscal, va falloir se sortir les doigts de l’épargne molle. Je vais te dire comment t’en sortir. Pour de vrai. Sans bullshit. Sans costard. Sans banque. On y va. Laisse tomber le confort. On rentre en zone de guerre économique.


1. Règle n°1 : la souveraineté financière, c’est pas une option, c’est une urgence. Si tu dépends de ton banquier pour “savoir ce que tu dois faire avec ton argent”, t’es mort. Tu dois comprendre comment fonctionne l’argent, d’où il vient, pourquoi on t’en imprime sous le nez tout en te rackettant au quotidien. Lis. Forme-toi. Oui, ça fatigue. Mais c’est ça ou finir avec un PEL à 0,75% pendant qu’on te ponctionne 10% d’inflation en mode anal sans lubrifiant.


2. Tes revenus, c’est ta base. Fout la paix à l’épargne si t’as pas augmenté ton cashflow. T’as deux bras, un cerveau et une connexion Internet. Et tu m’dis que t’as “pas de quoi investir” ? Vends. Crée. Propose. Apporte de la valeur. Freelance. Side hustle. Formations en ligne. Coaching. Revente. Production de contenu. Le système est foutu, oui. Mais ça veut dire que t’as jamais eu autant d’opportunités pour le contourner.


3. Immobilier : ok, mais en mode sniper. Pas en mode pigeon L’immo, c’est mort ? Non. C’est l’immo de troupeau qui est mort. Tu veux survivre ? Cherche les niches. Les zones rurales avec cash-flow positif. Les colocations intelligentes. Les biens à transformer. Et surtout : apprends à négocier comme un sociopathe sans émotions. T’achètes pas avec ton cœur. Tu finances ta guerre économique, pas ton Pinterest.


4. L’or et l’argent : non, c’est pas ringard. C’est la base. Tu peux pas faire confiance à une monnaie imprimée comme des flyers pour du kebab. L’or, c’est pas pour devenir riche. C’est pour pas devenir pauvre quand tout explose. Achete-en un peu chaque mois. Peu importe le prix. Sois régulier. Sois parano. Sois prêt.


5. Crypto : les vraies. Les dures. Pas les mèmes à chien. Oublie les shitcoins. On est en guerre monétaire, pas à la kermesse. BTC. ETH. Peut-être un ou deux autres sérieux. Mais surtout : stocke-les hors ligne. Si c’est sur un exchange, c’est pas à toi. C’est à eux. Et eux ? Ils disparaissent plus vite qu’un ministre devant une commission parlementaire.


6. Ton réseau, c’est ton assurance-vie. T’as des potes qui te tirent vers le bas ? Vire-les. T’as une communauté de gens qui comprennent ce qui se passe ? Accroche-toi à eux. Participe à des cercles, des groupes, des collectifs. Échange des idées. Des ressources. De la valeur. Seul, t’es faible. Ensemble, t’as un village. Et dans un monde en feu, le village bat toujours la ville.


7. Apprends des compétences REELLES. Le bullshit ne sauvera personne. Apprends à réparer. À jardiner. À coder. À trader. À vendre. À convaincre. À faire du pain si t’as envie, mais fais un truc que les autres n’ont pas. La monnaie de demain ? C’est pas l’euro. C’est la compétence.


8. Cultive ton esprit comme un sniper cultive sa lunette. Mets ton esprit en alerte. Pas de télévision. Pas de TikTok hypnotique. Pas de bullshit. Tu veux survivre ? Lis 1h par jour. Des livres, pas des feeds Instagram. Tu veux exploser ? Entoure-toi de gens plus malins que toi. Observe. Décode. Anticipe.


Le futur ne sera pas tendre. Mais toi, t’as lu jusqu’ici. Ça veut dire que t’as une longueur d’avance.

Alors maintenant, agis. Ou alors, continue à faire comme les autres : à attendre que l’État te sauve, que la BCE te protège, que ton banquier t’aime.

Tu verras : ça finit toujours en "découvert autorisé".


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