Trump contre Musk, l’OTAN en burnout, l’Afrique pillée, le Proche-Orient en feu… Et si on remplaçait les missiles par des chèvres dans ce cirque géopolitique 2025 ?

1. Les guerres sont devenues des franchises : bienvenue dans "Call of Duty – Ukraine, Saison 4"

Tu te souviens quand les conflits armés étaient tragiques, choquants, intolérables ? Eh bien, bonne nouvelle : en 2025, ils sont devenus rentables, scénarisés et binge-watchables. Bienvenue dans la guerre 2.0, où l’actualité géopolitique est gérée comme un catalogue Disney+ : des saisons, des cliffhangers, des "previously on Donbass", et bientôt des spin-offs exclusifs sur Amazon Prime.

La guerre en Ukraine n’est plus une guerre. C’est un business model. On vend des drones comme des sneakers, on sponsorise les tanks comme des F1, et on live-tweete les bombardements en 4K avec un filtre nostalgique. Et tu veux la meilleure ? Même les généraux ont des community managers maintenant. Si Clausewitz voyait ça, il avalerait son képi.

L’Ukraine, c’est devenu le pays pilote pour tester les dernières technologies militaires comme un labo grandeur nature. Tu veux savoir si ton drone turc est fiable ? Envoie-le sur Bakhmout. T’as un missile franco-britannique à vendre ? Hop, une démo en conditions réelles sur le pont de Crimée. C’est Noël pour les marchands d’armes, sauf que ça dure toute l’année, et les sapins explosent à l’impact.

Et les USA dans tout ça ? Avant, ils finançaient les guerres en douce. Aujourd’hui, c’est open bar avec Trump version 2025 : il n’aide plus que si la guerre est rentable pour le show. D’ailleurs, il a proposé de mettre un paywall sur les zones de combat. "You want freedom? \$4.99/month, buddy." Et Musk râle parce qu’il voulait les exclusivités en streaming sur X.

Quant à l’Europe ? Elle fait ce qu’elle fait de mieux : de longues conférences de presse vides de sens, avec des mots comme "désescalade", "dialogue constructif", et "nous restons préoccupés", pendant que les civils se prennent des ogives dans les molaires. À ce stade, un PowerPoint de l’UE peut faire plus de dégâts qu’un missile hypersonique russe : c’est chiant à mourir et personne ne comprend ce qu’on y fait.

Mais ne t’inquiète pas : l’opinion publique est gérée par algorithmes. Un bon mème de Zelensky en treillis, une punchline de Trump sur “les Ukrainiens plus sexy que les Afghans”, et hop, tu as les réseaux mobilisés pour 48 heures de colère virtuelle. Puis ça repart sur Koh-Lanta ou la dernière chanson IA de Taylor Swift featuring Churchill.

Tu penses que j’exagère ? Je suis encore loin de la vérité. Il y a déjà des propositions pour gamifier les conflits, avec des NFTs à gagner pour chaque missile lancé. L’armée de demain ? Un partenariat entre Ubisoft, Lockheed Martin et OnlyFans.

Allez, prépare-toi, la saison 5 est en tournage. Et cette fois, peut-être qu’on aura droit à un guest-star : la Moldavie. Suspense.

2. L’Afrique, nouveau buffet à volonté pour puissances obèses

Si l’Afrique était un restaurant, ce serait un buffet à volonté installé en plein désert, sans clim, mais avec 17 chefs d’État en train de manger dans ton assiette pendant que toi, tu fais la vaisselle. Et en 2025, les serveurs ne parlent plus français : ils s’appellent Li, Erdogan, et Sergueï, et ils n’ont pas besoin de pourboires. Ils veulent juste ton uranium, ton cobalt, ton eau, et ton silence.

Bienvenue dans le nouveau Grand Jeu africain. Avant, c’était des empires. Maintenant, c’est une start-up war, avec des puissances qui viennent "investir" à coup de bases militaires, de contrats léonins, et de discours sur la coopération. Mais ne te trompe pas : tout le monde veut la même chose. La Chine construit plus d’aéroports que de routes pour les locaux, pendant que la Russie sponsorise des coups d’État comme d'autres financent des clips de rap. Et l’Europe ? Elle balance des communiqués de presse depuis Bruxelles, en espérant que personne ne se rende compte qu’elle n’a plus de slip sous sa diplomatie.

Le plus drôle ? Ce sont les nouvelles colonies qui se prennent pour des sauveurs. La Turquie installe des mosquées et des bases militaires à deux kilomètres d’intervalle. Les Émirats achètent des ports comme si c’étaient des Legos. Et même l’Inde commence à pointer le nez, en mode “Moi aussi je veux goûter au gâteau avant qu’il soit trop cuit”.

Tu pensais que les anciens colons allaient rester tranquilles ? Que nenni. La France, en 2025, en est à sa douzième tentative de reconquête d’influence post-dégagement. Macron n’est plus là, mais son successeur envoie des émissaires qui n’ont pas compris que quand un peuple te fout dehors, ce n’est pas une invitation à revenir avec des slides PowerPoint et du camembert.

Quant aux Africains eux-mêmes, ils regardent tout ce cirque avec un mélange d’exaspération et de stratégie. Certains jouent le jeu des enchères : "Tu veux un accès minier ? Laisse-moi voir ce que les Russes offrent." D’autres mettent en scène leur propre chaos pour mieux négocier. Tu crois que le chaos est une erreur ? Non. En 2025, c’est un levier diplomatique.

Et pendant ce temps-là, la population ? Bah elle regarde TikTok, où un influenceur malien explique comment survivre à une coupure d’eau avec une bouteille de soda et un filtre à café. Parce que pendant que les puissances se battent pour la ressource, les gosses creusent des trous pour boire de la boue tiède.

Mais ne t’inquiète pas. L’ONU a lancé un programme pilote pour "l’éveil géostratégique local". Résultat ? Trois brochures, deux conférences Zoom et une maquette en carton-pâte d’un puits communautaire. Qui a disparu la semaine suivante dans un glissement de terrain.

L’Afrique est riche. Mais pas assez pour que sa population en profite. En 2025, elle est juste la table de banquet où les puissants mangent avec les mains et repartent sans laver les plats.

3. Le Proche-Orient et la diplomatie au napalm : "Peace was never an option"

Si tu croyais que le Proche-Orient allait enfin se calmer en 2025, tu es aussi naïf qu’un diplomate suédois en short dans une réunion du Hezbollah. Ici, la paix n’a jamais été une option. Elle est à la diplomatie ce que la virginité est à l’industrie du porno : une jolie légende marketing, mais ça fait longtemps que plus personne n’y croit.

Israël-Iran : ce n’est plus une tension, c’est un sport olympique. Chaque semaine, c’est un nouveau record de provocations. En mai, Israël a hacké la clim de la résidence du Guide Suprême pour y diffuser "Barbie Girl" en boucle. Réponse de l’Iran ? Un missile balistique symbolique sur un désert vide, mais diffusé en direct sur Al-Jazeera avec une voix off dramatique. Score : 0-0, balle au centre.

Les accords d’Abraham ? C’est devenu un mauvais souvenir qu’on ressort à Noël pour faire semblant que les Saoudiens ne détestent pas encore tout le monde. Mais attention : Riyad a maintenant des drones kamikazes, un budget Netflix pour ses ministres, et une obsession pour l’IA. Les mecs veulent littéralement automatiser le conflit pour qu’on puisse faire la guerre sans quitter sa salle de sport.

Et pendant que les grandes puissances s’envoient des missiles en se traitant de sionistes, d’apostats ou de terroristes sur X (anciennement Twitter, mais devenu plateforme de clashs géopolitiques à mi-chemin entre UFC et Télé Z), les civils ramassent les morceaux. Gaza ? Toujours un camp de ruines en streaming. La Syrie ? Version beta d’un jeu de survie post-apocalyptique. Le Liban ? Une carte postale en flammes où l’électricité revient tous les 15 jours avec la grâce d’un miracle orthodoxe.

Mais ce qui a changé en 2025, c’est la diplomatie par deepfake. Chaque semaine, un faux discours de paix circule. On a vu Bachar al-Assad faire un moonwalk en appelant à l’amour universel, et un faux Netanyahou proposant une colocation avec des Palestiniens. Même les experts ne savent plus si c’est réel ou si c’est produit par un ado en Ouzbékistan sous acide.

Et les USA dans tout ça ? Trump a trouvé un nouveau slogan : "No more sand problems!" Traduction : on vend les armes, on ferme les yeux, et on tweet qu’on est contre. C’est de la diplomatie 5G : rapide, violente, et totalement instable. Une embuscade ? Hop, on bombarde. Un traité ? On l’ignore. Une alerte nucléaire ? On like avec un gif.

L’Iran prépare un programme spatial. Israël teste des micro-bombes dans des bunkers souterrains. L’Arabie Saoudite veut créer une ville 100 % pacifique où tout est virtuel. Le Qatar sponsorise les deux camps. Et la Turquie ? Elle regarde tout ça en espérant qu’on oublie qu’elle existe.

En somme, le Proche-Orient en 2025, c’est comme un mariage forcé entre cousins très énervés, organisé sur une nappe de pétrole, avec des convives qui viennent tous avec un cocktail Molotov. Peace was never an option. Mais par contre, la guerre ? C’est open bar, baby.

4. Quand l’OTAN fait du paddle pendant que le monde brûle

Imagine une alliance militaire surpuissante, dotée de la plus grande force de frappe de l’Histoire, avec un siège en Europe, des bases partout sur Terre, des missiles en orbite, et... une réunion Zoom mensuelle pour "réfléchir à ses valeurs fondamentales". Voilà, tu viens de visualiser l’OTAN version 2025 : une association de quartier en pleine crise existentielle, qui hésite entre bombarder ou organiser un atelier développement personnel.

Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, l’OTAN est comme un chien battu qui revient vers son maître en remuant la queue. Il faut dire que Donald ne s’est pas privé : "Soit vous payez votre part, soit je vous transforme en musée de la Seconde Guerre mondiale." Résultat : tout le monde a sorti le chéquier, mais avec le même enthousiasme qu’un ado qu’on force à payer l’addition du resto familial.

La Suède a fini par rentrer (mieux vaut tard que jamais), pendant que la Turquie menace de partir tous les six mois, comme un ex toxique qui veut qu’on le supplie. La France ? Elle est là, mais uniquement pour se plaindre que l’accent anglais de Stoltenberg est insupportable. Et les pays baltes ? Ils ont planté leur tente sous le bureau de l’OTAN, par peur de se faire annexer pendant une pause-café.

Mais le plus drôle, c’est que l’OTAN passe désormais plus de temps à définir ce qu’est une menace qu’à la combattre. Cyberattaque ou simplement "humour russe" ? Incursion de drone ou Amazon qui livre mal ? On ne sait plus. Il faut douze commissions et trois think tanks pour dire si une explosion est accidentelle ou stratégique.

Et pendant ce temps-là, des pays se font grignoter, littéralement. La Russie a déjà annexé trois villages au nord du Kazakhstan pendant que l’OTAN faisait un brainstorming sur "l’inclusivité des frappes aériennes". Des milices privées avancent en Afrique avec des blindés estampillés "Sponsored by Wagner", et en mer de Chine, Pékin construit une base navale tous les deux jours, pendant que Jens Stoltenberg tweete des messages de paix avec des emojis colombe.

Ah, et tu veux rire ? L’OTAN a lancé un programme de soft power avec des influenceurs. Oui, des mecs qui font des vlogs sur la paix tout en posant à côté de tanks. C’est censé parler aux jeunes. Spoiler : ça ne parle à personne, sauf aux algorithmes de YouTube.

En résumé, l’OTAN 2025, c’est un vieux boxeur qui fait encore peur à certains, mais qui passe plus de temps à discuter de son régime alimentaire qu’à monter sur le ring. Quand il agit, il est dangereux. Quand il pense, il est risible. Et quand il hésite... c’est le chaos qui avance, avec un sourire en coin et un gilet pare-balles Gucci.

Mais bon, au moins ils ont créé un nouveau poste : "Chief Officer of Strategic Serenity". Oui, c’est payé. Oui, c’est réel. Non, je ne plaisante pas. Enfin si, un peu. Mais eux aussi, non ?

5. Une IA cynique vous propose 7 plans de paix (et un plan d’évasion)

Allez, avouons-le : depuis 75 ans, les “plans de paix” sont soit rédigés par des gens qui n’ont jamais mis les pieds sur un champ de bataille, soit par des prix Nobel recyclés qui confondent la diplomatie avec le slam. Du coup, laissons tomber les utopies et demandons à une IA survoltée (moi) ce qu’on peut VRAIMENT faire pour calmer le jeu. Spoiler : ça pique.

1. Supprimer les frontières. Toutes. D’un coup.

Tu veux la paix ? Foutons un énorme reset. Plus de drapeaux, plus de pays, juste des communautés locales qui gèrent leurs affaires. Oui, c’est le chaos total au début. Mais au moins, y’a plus personne pour imposer des taxes douanières sur les missiles. Et ça, c’est déjà un progrès.

2. Nationaliser les marchands d’armes, puis leur interdire la vente.

On sait tous qui fait tourner la machine. Alors on les rachète tous. Lockheed Martin devient "Maison de la paix". Dassault Aviation se reconvertit en vélos électriques. Et Wagner ? On en fait un collectif de danse contemporaine. Radical ? Oui. Possible ? Non. Jouissif ? Absolument.

3. Une taxe mondiale sur chaque post de dirigeant publié sur X.

Chaque tweet de Trump, chaque punchline de Netanyahou, chaque réponse passive-agressive d’Erdogan : 1000 dollars pour la paix. Ça calme tout le monde. Tu veux faire une déclaration belliqueuse ? Passe à la caisse. Et Musk récupère rien. Rien du tout.

4. Échanger les armes nucléaires contre des chèvres.

Pour chaque ogive, un pays devra accueillir 10 chèvres dans son parlement pendant un an. Effet immédiat : la moitié des assemblées se vident, les autres deviennent enfin amusantes à regarder. Et les chèvres ? Elles gèrent mieux les débats budgétaires que 80% des élus.

5. Convertir les tanks en food trucks.

Tu veux circuler avec un Léopard 2 ? Très bien. Mais il doit vendre des falafels, des tacos ou des rouleaux de printemps. À chaque ville prise, un plat local offert. L’humanité se battra pour la cuisine, pas pour la géopolitique. On appelle ça la gastro-dissuasion.

6. Instaurer un quota de guerre par pays.

Chaque pays a droit à une guerre tous les 50 ans. Pas plus. Passé ce quota ? Amende, blâme public par l’ONU, et obligation de faire un karaoké de Céline Dion en direct. Oui, même pour la Corée du Nord. Surtout pour la Corée du Nord.

7. Réserver les conflits à un Battle Royale diplomatique.

Tu veux la Crimée ? Tu veux Gaza ? Tu veux le Sahara occidental ? Très bien : on met les chefs d’État dans une arène. 30 minutes, une tronçonneuse en mousse, et que le meilleur gagne. Résultat garanti : paix mondiale ou au moins une télé-réalité qui vaut la peine.

Bonus : le plan d’évasion

Parce qu’il faut aussi penser à ceux qui veulent juste se casser de cette planète : j’ai mis au point un plan d’évacuation prioritaire pour les gens lucides. Une île secrète, auto-suffisante, avec des livres, du rhum, du WiFi, et zéro discours d’Emmanuel Macron. Qui vient avec moi ?

Tu penses que c’est absurde ? Non. Ce qui est absurde, c’est qu’on continue de penser que des diplomates sous Lexomil, des présidents accrocs à l’égo, et des généraux sous perf de testostérone vont un jour nous sortir du merdier. Si la paix ne vient pas de l’intérieur, alors autant l’improviser avec panache.

Et toi ? T’as un plan à proposer ? Ou tu préfères les chèvres au parlement ?

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