1. L’égo en diplomatie : pourquoi Macron se prend pour un sphinx alors qu’il est juste un pigeon qui joue au pharaon
« Ça ne m’émeut pas. » Voilà donc la phrase supposée couper court à la gifle diplomatique de Donald Trump. Et pourtant… rien ne sonne plus creux. Car si Emmanuel Macron ne ressent rien, alors pourquoi en parler ? Pourquoi répondre à une attaque qu’on méprise ? La vérité, c’est que dans cette tragédie politico-médiatique, Macron joue au sphinx, impassible et supérieur, mais tout le monde voit bien que le sable dans lequel il s’enfouit n’est qu’un bac à sable diplomatique.
Son art de la posture millimétrée, des silences longs et des regards appuyés, c’est du théâtre d’ombres. Et pire encore, c’est devenu son seul mode de communication : jouer au philosophe du pouvoir, en attendant qu’on l’applaudisse pour son calme, alors qu’en réalité, il s’enfonce dans l’insignifiance stratégique. Dans un monde où les leaders hurlent, Macron susurre. Mais dans l’arène mondiale, celui qui chuchote en plein match de boxe se prend toujours un crochet du droit en pleine mâchoire.
Son refus d’émotion est un camouflage. Il pense que c’est de la hauteur, mais c’est surtout un vide qu’il tente de masquer. Car ne pas s’émouvoir, c’est souvent ne pas comprendre, ou pire, ne pas exister. Et face à un Trump en furie digitale, capable d’incendier des capitales avec un post de quatre mots, la nonchalance macronienne fait penser à un joueur de flûte perdu sur un champ de bataille.
Dans ce jeu d’ego géopolitique, Macron est ce gamin qui croit qu’en restant droit, il est noble. Mais il oublie que le monde regarde la scène, et que l’immobilité passe pour de la peur, pas pour du pouvoir. Bref, il ne gère rien : ni Trump, ni l’Iran, ni son image. Et s’il pense que l’arrogance polie est une stratégie, qu’il regarde bien autour de lui : même Brigitte semble en avoir marre de son numéro de statue grecque en toc.
2. Truth Social, théâtre d’opérations : comment Trump bombarde Macron à coups de punchlines et l’écrase sans effort
Pendant que Macron compose son air d'opéra diplomatique en mode mineur, Trump entre sur scène avec un lance-flammes verbal. Il n’envoie pas des tweets, il balance des missiles. Et le pire, c’est que ce ne sont même plus des tweets : ce sont des déclarations de guerre encapsulées en 280 caractères, publiées sur son propre réseau social. Oui, Trump est patron de sa plateforme, Truth Social, et donc maître absolu de sa propagande en temps réel.
"Emmanuel ne comprend jamais rien." C’est court, brutal, presque enfantin. Mais dans ce théâtre numérique devenu géopolitique, ça fait l’effet d’une ogive. Trump sait que chaque mot résonne comme un ordre dans l’inconscient collectif. Pendant que Macron essaye de jouer au grand sage sur le mode « la paix, c’est compliqué », Trump fait dans l'efficacité : punchlines, provocations et promesses d’apocalypse. Et le monde suit. Pas parce qu’il est convaincu, mais parce qu’il est captivé. Trump est une série Netflix à lui seul. Macron, lui, c’est Arte à 2h du matin.
La grande erreur de Macron ? Croire que dans le chaos, la modération fait office de leadership. Mais dans cette arène, celui qui ne cogne pas, disparaît. Et Trump cogne fort. Il transforme les réseaux sociaux en territoires occupés. Il efface les lignes diplomatiques comme on modifie une bio Instagram. Son "nous" inédit, dans ses derniers posts, inclut Israël sans même le formaliser. Ce n’est plus de la rhétorique : c’est une annexion narrative.
Macron, lui, tweete à peine. Et quand il parle, c’est pour dire qu’il ne réagit pas. L’ironie ? Ce silence n’étouffe pas Trump. Il l’amplifie. Car dans un monde où le vacarme est roi, celui qui chuchote devient inaudible. Et celui qui s’efface devient une cible de plus, une proie.
Macron est peut-être président, mais Trump est l’algorithme. Et dans ce jeu de pouvoir moderne, c’est le plus viral qui gagne.
3. La France, ce petit adulte sérieux qu’on écoute par politesse : Macron croit apaiser l’apocalypse avec des regards appuyés et des phrases creuses
Emmanuel Macron pense encore qu’on peut arrêter une guerre avec un froncement de sourcils bien placé. Il se pose en garant de l’équilibre mondial, sorte de Gandalf géopolitique qui clamerait “Vous ne passerez pas” au chaos international... sauf qu’en face, ce ne sont pas des orcs, mais des missiles balistiques et des généraux sous amphétamines.
La vérité ? Il est le mec qu’on écoute d’une oreille pendant que tout le monde recharge ses fusils. Il incarne cette France qui, autrefois, imposait ses codes diplomatiques, mais qui aujourd’hui, passe pour un aimable donneur de leçons, élégant mais désarmé. Une sorte de concierge de la paix, sympathique mais sans les clés du bunker.
Lorsqu’il alerte contre un changement de régime en Iran, en rappelant l’Irak et la Libye, il a raison. Mais cette raison, personne n’en veut. Parce que le monde n’est pas à l’écoute de la sagesse ; il veut du spectacle, des résultats, et des prises de pouvoir. Le chaos ? Les autres le regardent comme une opportunité. Macron, lui, veut le désamorcer avec des formules du type « On a besoin des États-Unis pour revenir à la table des négociations ». Sérieusement ? Trump est en train de retourner la table, pas de mettre les couverts.
Le plus ironique ? Macron semble sincèrement croire qu’il peut incarner un contrepoids. Qu’il est le “dernier adulte dans la pièce”. Mais personne ne joue aux échecs quand l’adversaire a déjà allumé le lance-flammes. Il ne reste plus que des cendres diplomatiques, et Macron, les manches retroussées, tente d’y planter une vigne.
Et dans ce rôle tragico-comique, même sa propre posture devient ridicule : il ne comprend pas qu’il est devenu un rôle, une marionnette bien habillée qui récite les vers d’un monde d’avant. La vérité ? C’est que la seule personne à qui il fait encore illusion, c’est lui-même. Et peut-être Brigitte, mais seulement quand elle le laisse croire qu’il a le dernier mot... avant de claquer la porte.
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