Les femmes méritent-elles des droits ? Spoiler : sans elles, c’est le chaos

1. Introduction : Pourquoi les femmes devraient-elles avoir des droits ?

Ah, la grande question ! Comme si, en 2025, elle avait encore besoin d’être posée… Et pourtant, il suffit d’un rapide tour sur les réseaux sociaux pour tomber sur un florilège de commentaires du type : "Les féministes veulent castrer les hommes !", "Moi, je respecte les femmes, mais elles devraient quand même rester à leur place." ou encore "L’égalité, ok, mais une femme maçon, sérieux ? LOL".

Alors soyons fous, jouons le jeu : et si on reprenait la question au sérieux ? Pourquoi, au fond, une femme devrait-elle avoir des droits ? Après tout, si la nature avait voulu l’égalité, elle aurait sûrement fait en sorte qu’un accouchement soit aussi douloureux pour un homme qu’un coup dans les parties. Or, ce n’est pas le cas. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Et puis, si les femmes avaient vraiment besoin de droits, elles n’auraient qu’à utiliser leur arme fatale : la séduction. "Toutes les femmes ont du pouvoir, il suffit qu’elles battent des cils pour obtenir ce qu’elles veulent." Ah oui ? Très bien. Essayons alors. Imaginons une PDG en pleine négociation de contrat qui, au lieu d’imposer sa stratégie, se contente de faire un clin d’œil langoureux en disant : "Allez, signez-moi ça, chouchou." Logique. Tout comme une avocate qui, face au juge, décide de ne pas plaider mais de se recoiffer façon pub L’Oréal, parce que bon… "Je le vaux bien."

Évidemment, c’est absurde. Tout comme l’idée selon laquelle les droits ne seraient qu’une faveur accordée par la bienveillance masculine. Et si, pour une fois, on inversait la logique ? Imaginons un monde où ce sont les hommes qui doivent prouver qu’ils méritent des droits.

  • Test de force obligatoire : "Vous voulez voter ? Montrez que vous pouvez soulever un pack de 12 bouteilles d’eau, sinon, retour au canapé."
  • Cours de séduction imposé : "Désolé Jean-Michel, vous êtes trop maladroit pour obtenir une promotion. Vous avez pensé à sourire plus souvent et à mettre du rouge à lèvres ?"
  • Validation féminine : "Léa, 25 ans, a trouvé que votre posture n’était pas assez virile en entretien. Dommage, vous restez au SMIC."

Ça pique ? Parfait. Parce que c’est exactement ce que les femmes ont vécu pendant des siècles, et parfois encore aujourd’hui. Mais ne vous inquiétez pas, on va rigoler. Parce que si on ne peut plus se moquer des absurdités de notre société, où va le monde ?

Préparez-vous, ça va envoyer du lourd.

2. Le sexe faible ? Ah bon, t’es sûr ?

Alors comme ça, les femmes seraient le "sexe faible" ? C’est marrant, parce que moi, quand je vois une mère de famille porter un enfant de 12 kilos dans un bras, un sac de courses de 15 kilos dans l’autre, et un troisième gamin accroché à la jambe en train de hurler, tout en envoyant un SMS et en planifiant la semaine prochaine dans sa tête, je me dis qu’elle a plus de skills qu’un commando des forces spéciales.

Mais non, bien sûr, c’est l’homme qui est fort. C’est prouvé : il est biologiquement programmé pour soulever des haltères et… demander à sa femme où est la boîte de thon qu’il a sous les yeux dans le placard.

Test de force : Éric Zemmour VS une femme bodybuildée

Prenons un exemple scientifique : d’un côté, une femme culturiste, 1m75, 85 kilos de muscles secs, capable de soulever 180 kilos en squat. De l’autre, Éric Zemmour, 1m66, 55 kilos tout habillé, souffrant d’essoufflement après trois marches d’escalier. Question : qui gagne dans un combat à mains nues ?

Réponse : bah, tout dépend si on joue avec les règles du MMA ou avec celles du Scrabble, parce que dans le deuxième cas, Zemmour a peut-être une chance. Mais bizarrement, personne ne dira que lui est le "sexe faible".

Scènes du quotidien : quand la force masculine part en RTT

  • L’homme qui se croit un roc mais s’effondre au premier rhume
    "Chérie, je vais mourir…"
    "Mais non, c’est un rhume."
    "Promets-moi de raconter mon histoire aux enfants."

  • Le couple en déménagement : mission canapé
    "Je vais porter la table basse, c’est plus stratégique."
    "Ok, moi je prends le frigo."

  • La guerre des insectes
    Une femme qui tue un cafard : "Bon, c’est réglé."
    Un homme qui voit une araignée : "SORS LE LANCE-FLAMMES, CAROLINE, ON VA TOUS MOURIR !!!"

L’égalité ? Ok, mais soyons logiques jusqu’au bout !

Puisqu’on parle de force physique, parlons des métiers. Il paraît qu’une femme maçon, c’est "impossible"… Ah bon ? Pourtant, on a bien des hommes mannequins lingerie, et personne ne s’en offusque (même si, avouons-le, voir Kevin en string léopard sur une affiche n’a pas révolutionné la mode).

Mais allons encore plus loin dans le délire. Si une femme veut être maçon, alors un homme peut être sage-femme. Ah non, pardon, "sage-homme". Encore que, vu que le boulot consiste à aider les femmes à accoucher, peut-être qu’on devrait appeler ça "sage-personne-qui-n’a-pas-d’utérus-mais-veut-donner-son-avis-quand-même".

Bref, l’idée que la femme soit le sexe faible est une absurdité totale. Mais attendez, on n’a pas encore parlé du fameux "pouvoir de la séduction"… et là, vous n’êtes pas prêts.

3. Le pouvoir de la femme sur l’homme : Mythe ou réalité ?

Ah, l’éternelle légende urbaine : "Les femmes n’ont pas besoin de droits, elles contrôlent déjà le monde grâce à leur pouvoir de séduction." Vous l’avez sûrement entendu, celui-là. L’idée que, dès qu’une femme bat des cils, tous les hommes autour perdent 50 points de QI et se transforment en distributeurs automatiques de billets et de faveurs.

Sauf que… si c’était vrai, pourquoi Beyoncé ne serait-elle pas Présidente du Monde depuis 2005 ? Pourquoi Angelina Jolie ne dirigerait-elle pas l’ONU avec un fouet et un regard pénétrant ? Pourquoi, surtout, y a-t-il encore des femmes qui galèrent à payer leur loyer ?

La technique du "pouvoir absolu" appliquée à la vraie vie

D’après cette théorie, il suffirait qu’une femme "sache y faire" pour obtenir tout ce qu’elle veut. Très bien, mettons-la à l’épreuve :

  • Situation 1 : La femme face à son banquier
    "Bonjour, je n’ai pas payé mon crédit depuis six mois, mais regardez mon sourire ravageur, vous pourriez peut-être effacer ma dette ?"

    • Réponse du banquier : "Madame, on va juste vous saisir votre voiture. Bonne journée."
  • Situation 2 : La femme qui négocie une augmentation
    "Monsieur le Directeur, je voulais discuter de mon salaire…"

    • "Désolé, pas de budget."
      "Mais regardez, j’ai mis du rouge à lèvres et je vous fais un regard intense."
    • "Euh… appelez la sécurité ?"

Ah mince. Ça ne marche pas. Bizarre, non ?

Quand la séduction ne suffit plus

Alors oui, évidemment, certaines femmes arrivent à séduire des hommes riches et puissants et à en tirer quelques avantages. Mais bon, si c’est ça "le pouvoir", alors ça veut dire qu’un mec qui vit chez sa mère et se fait nourrir gratuitement est un "dominant" sur sa maman. Techniquement, selon cette logique, un chat domestique qui miaule pour avoir des croquettes est aussi un grand manipulateur intergalactique.

Et puis, soyons honnêtes : si la séduction était une vraie arme de domination, alors pourquoi certains mecs continuent-ils à dire "Les femmes, on ne les comprendra jamais", tout en se ruinant dans des sites de rencontres où ils payent pour envoyer trois messages à une fille qui ne leur répondra jamais ?

Si la femme avait un tel pouvoir absolu, aucun homme ne passerait son samedi soir seul devant Netflix à regarder des rediffusions de "Fast & Furious" en grignotant une pizza surgelée.

Mais alors, qui manipule qui ?

En fait, cette histoire de pouvoir féminin est un écran de fumée. Un grand mythe destiné à masquer une réalité bien plus banale : le véritable pouvoir, c’est l’argent et le statut social. Et spoiler alert : ça, ça a rarement été donné aux femmes juste parce qu’elles "savaient jouer de leurs charmes".

D’ailleurs, si c’était aussi simple, on aurait déjà vu des ministres hommes perdre leur poste après avoir fait un sourire un peu trop charmeur à la mauvaise personne. Mais curieusement, c’est plutôt l’inverse qui se produit…

Bref, la prochaine fois qu’on vous sortira l’argument du "pouvoir absolu de la femme fatale", répondez juste : "Bah écoute, va demander à la boulangère de te filer une baguette gratos en lui faisant un clin d’œil, et on en reparle."

Mais attendez… et si, dans l’autre sens, un homme décidait de devenir une femme pour accéder à ces fameux "privilèges" ? Jean-Michel, c’est ton moment.

4. Jean-Michel veut devenir une femme : révolution ou arnaque ?

C’est une nouvelle ère ! On parle d’égalité, de fluidité des genres, et d’identité libre. Et au milieu de tout ça, voici Jean-Michel. Jean-Michel a 42 ans, un abonnement au PMU du coin, et une passion secrète pour les concerts de Patrick Sébastien. Un jour, entre deux Ricards, il a une illumination :

"Attends… si je deviens une femme, j’accède au pouvoir de la séduction ! Je peux rentrer gratos en boîte, me faire payer des verres, manipuler les hommes à ma guise et passer en caisse prioritaire au supermarché !"

Eurêka ! Jean-Michel a cracké la matrice. Il achète donc une perruque chez Babou, se colle deux ballons de baudruche sous son pull et file s’inscrire au concours Miss France.

Petit quiz : Jean-Michel peut-il… ?

  1. … devenir sage-femme ?

    • Bien sûr, parce que les hommes peuvent tout faire comme les femmes.
    • Ah, non, pardon… en fait, il s’avère que "sage-femme", c’est un métier historiquement féminin, et si Jean-Michel arrive en blouse blanche en disant "Alors, c’est pour un accouchement ? Hop, poussez ma p’tite dame !", ça passe moyen.
    • Mais attendez… si on change le nom en "sage-homme", c’est bon, non ? Ah non ? Toujours pas ? Bon, bah Jean-Michel, retourne vendre des cigarettes électroniques au tabac du coin.
  2. … aller dans les douches des femmes après un match de foot féminin ?

    • Jean-Michel s’est toujours demandé ce que ça faisait d’être dans un vestiaire féminin. Mais maintenant, il peut y entrer en toute légalité, puisqu’il s’identifie comme une femme.
    • Ah, mais attendez… la capitaine de l’équipe vient de le choper par le col et de le dégager façon Cristiano Ronaldo. "T’étais où, là, Jean-Mi ?"
    • "Bah, je suis une femme maintenant."
    • "Ouais, bah t’attendras encore 200 ans avant de voir des nichons en direct, casse-toi."
  3. … bénéficier de la fameuse "carte privilège féminine" ?

    • Jean-Michel va voir son patron : "Patron, j’ai transitionné. Maintenant, vous devez me payer 25% de moins."
    • "Oh putain ! Merci Jean-Mi, tu viens de sauver l’entreprise !"
    • Jean-Michel a compris l’arnaque. Il arrache sa perruque et retourne chercher ses droits d’homme, bien sagement.

Les fausses bonnes idées de Jean-Michel

Jean-Michel pensait que devenir une femme lui donnerait accès à un monde magique de glamour et de favoritisme. Il imaginait sa vie transformée en comédie romantique où il battrait des cils pour obtenir un prêt immobilier à taux zéro. Mais en réalité, il a juste découvert :

  • Les vieilles dames qui le scrutent en rayon hygiène féminine avec un regard de flic en civil.
  • Les mecs lourds qui le suivent dans la rue en lui proposant "un café ou plus si affinités".
  • Les réunions au boulot où il propose une idée… que son collègue répète dix minutes plus tard en étant applaudi.
  • Et surtout : que les poches des vêtements féminins sont TROP PETITES POUR Y METTRE UN TÉLÉPHONE.

À ce moment-là, Jean-Michel a compris. Il a remis son maillot de l’OM, s’est repris un Ricard et a déclaré :

"Les gars, j’suis prêt à souffrir pour l’égalité, mais pas au point de vivre sans poches."

Jean-Michel a survécu à cette expérience. Mais qu’en est-il de l’homme "déconstruit" qui, lui, veut vraiment s’adapter à ce nouveau monde ? Est-il un homme évolué… ou juste un mec paumé qui ne sait plus s’il doit tenir la porte ou s’excuser d’exister ?

Spoiler : la réponse est encore plus tragique que la dernière saison de Game of Thrones.

5. La déconstruction des hommes : évolution ou suicide social ?

L’heure est grave. Depuis quelques années, on assiste à un phénomène inquiétant : l’homme moderne est en crise. Il ne sait plus s’il doit être un chevalier servant ou un militant woke, un mâle alpha ou un végétarien sensible qui pleure devant Le Roi Lion.

Les temps sont durs pour Jean-Kévin, 32 ans, qui a grandi en regardant "Rambo", mais qui se retrouve aujourd’hui à demander timidement à sa copine si elle veut bien qu’il lui ouvre le pot de Nutella sans que ça passe pour une oppression patriarcale.

"J’ose plus rien faire. Si je paie l’addition, je suis un macho oppresseur. Si je la laisse payer, je suis un crevard. Si je la complimente, je suis un harceleur. Si je dis rien, je suis un insensible. Je dois faire quoi, bordel ?"

Ne t’inquiète pas, Jean-Kévin. On va t’aider.

Le parcours du combattant du mec moderne

Avant, un homme, un vrai, c’était simple : il buvait de la bière, regardait Top Gear et n’avait que trois émotions : la colère, la faim et l’ennui. Maintenant, c’est devenu un Rubik’s Cube mental :

  • À la salle de sport
    Il soulève de la fonte, mais pas trop, sinon il passe pour un macho toxique. Il peut faire du yoga, mais pas trop non plus, sinon ses potes l’appellent "Jean-Yves l’énergéticien".

  • Dans un bar
    Il veut offrir un verre à une fille, mais il ne sait plus si c’est du flirt, du harcèlement ou une reconstitution historique de l’époque où les hommes "achetaient" l’attention féminine avec du mojito-piscine.

  • À la maison
    Il veut être un homme moderne qui aide aux tâches ménagères, mais chaque fois qu’il vide le lave-vaisselle, il attend inconsciemment une médaille d’honneur et un article dans Féminin Psycho.

Les situations absurdes du mec qui veut bien faire

  • Il tient la porte à une femme.
    "Merci."
    "Pardon, j’espère que je ne vous ai pas oppressée par ce geste !"
    "Heu… non, c’est juste une porte."

  • Il veut payer l’addition.
    "Laisse, je paie."
    "QUOI ? Tu crois que je suis une pauvre femme incapable de gérer ses finances ?"
    "Ok, alors on partage."
    "QUOI ? Donc je ne mérite même pas un dîner gratuit ?"
    "... Garçon, apportez-moi un Doliprane."

  • Il devient père et veut s’investir.
    "Moi, je veux être un papa moderne, je prends mon congé paternité !"
    "D’accord Jean-Kévin, mais sache que tu seras moqué par tes collègues, soupçonné par ta belle-mère de ne pas être un 'vrai homme', et que le jour où tu changes une couche en public, tout le monde te regardera comme si tu avais inventé un vaccin contre la connerie."

Mais au final… à quoi ça sert ?

Le pire dans tout ça, c’est que Jean-Kévin veut bien faire. Il essaie vraiment. Il lit des articles, il regarde des TED Talks, il se remet en question. Mais tout ce qu’il récolte, c’est un mal de crâne et une liste de règles à rallonge qui changent tous les six mois.

  • Il doit être viril… mais pas trop.
  • Il doit être sensible… mais pas fragile.
  • Il doit être féministe… mais pas parler trop fort, sinon il prend la place des femmes.
  • Il doit être fort… sauf quand il pleure, car là il est "courageux".

À la fin, Jean-Kévin en arrive à une seule conclusion : "Putain, je vais me mettre au tricot et parler à mon ficus, c’est moins dangereux."

Mais attendez… et si on allait encore plus loin ? Et si l’égalité était enfin totale ? Que se passerait-il dans un monde où plus aucun métier n’est genré ? On en parle tout de suite.

6. L’égalité des métiers : bienvenue dans un monde de génies

Puisque tout le monde réclame l’égalité absolue, appliquons-la à la lettre. Oublions les métiers "genrés", balayons les clichés, et ouvrons les portes d’un monde nouveau où "chacun peut tout faire".

Et là, mes amis… bienvenue en Absurdistan !


Le maçon Marie-Chantal et l’infirmier Kevin

Imaginez une femme de 50 kilos sur un chantier, en train de hisser des sacs de ciment de 50 kilos en disant à ses collègues :
"Oh bah alors, Jean-Mi, t’as peur que je te fasse de l’ombre avec mes biscotos ? Allez, va me chercher une bétonnière et ferme-la."

À côté, Kevin, lui, a choisi une reconversion en tant qu’infirmier en maternité. Il arrive dans la chambre de Sophie, qui vient d’accoucher, et lui balance joyeusement :
"Ouhlala ma p’tite dame, c’est qu’il est bien sorti, ce bébé ! Bon, j’vous laisse souffler, hein, et puis s’il pleure trop cette nuit… bah tant pis pour vous, haha !"

Sophie, qui n’a pas dormi depuis 48 heures, le regarde avec le regard vide d’un tueur à gages en mission.


Le garagiste Vanessa et le coiffeur Robert

Chez Midas, c’est Vanessa qui vous accueille. Elle soulève le capot et, avec un petit sourire en coin, vous balance :
"Ah, monsieur, on vous a mis du liquide de frein… ou bien c’est votre voiture qui pleure d’avoir un propriétaire aussi nul en mécanique ?"

Pendant ce temps, Robert, reconverti en coiffeur, accueille une cliente :
"Alors ma belle, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? Une petite coupe bien sexy pour aller pécho ce soir ?"

Silence gênant. La cliente regarde autour d’elle.

"Euh… juste un carré, en fait."

Robert, vexé, explose :
"Tss, les femmes, jamais contentes. Moi, je voulais juste te faire plaisir, hein !"


Les situations qui deviennent TRÈS gênantes

Puisque l’égalité doit être totale, voici quelques concepts qui risquent de provoquer de grands moments de solitude :

  • Jean-Michel, 1m62, 55 kilos, devient agent de sécurité en boîte de nuit.
    "Eh, toi là-bas, arrête de foutre le bordel sinon je te sors !"

    • "Haha, Jean-Mi, tu vas me sortir avec ton gabarit de grissini ?"
    • "Euh… attends que je trouve un collègue plus baraqué…"
  • Brigitte, 68 ans, 45 kilos, devient videur de boîte.

    • Elle voit une bagarre éclater.
    • Elle lève les yeux au ciel.
    • Elle retourne boire son café.
  • Kevin, nouvelle recrue dans l’armée, annonce fièrement qu’il veut être sur le front.

    • "Soldat Kevin, chargez cette mitrailleuse et préparez-vous à l’assaut."
    • "Euh, chef, j’ai une scoliose et j’ai tendance à pleurer sous le stress."
    • "Ok, Kevin, t’iras trier les courriers."

Quand l’égalité devient un concept flou…

En théorie, tout le monde peut faire tout. En pratique… certains métiers demandent des aptitudes physiques ou mentales qui rendent l’histoire un peu plus compliquée.

Alors bien sûr, on peut toujours forcer l’égalité à coup de quotas, de campagnes de sensibilisation et de messages inspirants sur LinkedIn. Mais est-ce qu’on est prêts à voir Stéphanie, 1m50, 43 kilos, jouer en première ligne d’un match de rugby contre 15 All Blacks sous stéroïdes ?

Parce qu’à ce rythme-là, le jour où on nous annoncera que l’équipe féminine de MMA combattra contre les poids lourds masculins en finale… ça risque d’être la dernière saison de leur carrière.

L’égalité, c’est bien. Le bon sens, c’est pas mal aussi.

Mais attendez… et si on arrêtait de chercher des excuses ? Pourquoi, au lieu de se battre pour ou contre l’égalité, on ne regardait pas plutôt ce que perdrait tout le monde si les droits des femmes disparaissaient demain ?

Spoiler : ça serait un carnage.

7. Le vrai scandale : Et si on supprimait les droits des femmes ?

Bon, allez, assez rigolé. Puisqu’il y a encore des gens qui trouvent que "les femmes ont déjà bien assez de droits" et qu’on va "trop loin avec l’égalité", faisons une expérience de pensée. On va les supprimer, ces droits. Hop, un coup de gomme, retour au Moyen Âge, et voyons ce que ça donne.

Accrochez-vous, ça va secouer.


Jour 1 sans droits des femmes : La grande régression

  • 8h00 : Toutes les femmes sont virées de leur boulot.
    Bah oui, on ne va pas faire semblant, hein. Avant qu’elles se battent pour avoir le droit de bosser, elles étaient censées rester à la maison. On applique la règle. Résultat : plus d’infirmières, plus de profs, plus de scientifiques, plus de caissières.

    Mais bon, ce n’est pas grave, hein ? Après tout, Jean-Michel du PMU pourra bien faire tourner un hôpital tout seul, non ?

  • 10h00 : Retour du "chef de famille".
    Finie l’indépendance financière, retour au bon vieux temps où Monsieur gérait l’argent du ménage et Madame devait demander 10 balles pour acheter des tampons (si tant est qu’on lui en autorise encore l’usage, parce que, soyons honnêtes, au Moyen Âge, on n’avait pas ces "trucs modernes").

    Mais attendez… si les femmes ne travaillent plus et que les hommes doivent tout payer… Qui a eu cette idée de merde, déjà ?

  • 12h00 : Le chaos dans les foyers.
    On redécouvre la vraie vie de famille ! Papa bosse, maman s’occupe des enfants, et tout le monde est heureux.
    Enfin, jusqu’au moment où maman réalise que :

    • Elle n’a plus de compte bancaire à son nom.
    • Elle ne peut plus divorcer sans l’accord de son mari.
    • Elle n’a plus de contraception, donc chaque année, c’est jackpot bébé.

    Ah oui, ça commence à sentir le roussi.

  • 15h00 : Où sont passées les femmes médecins ?
    Ah mince. On avait oublié que, quand on enlève leurs droits aux femmes, elles arrêtent aussi d’étudier la médecine. Dommage pour l’accouchement de Sophie, qui va devoir être assistée par Kevin, mécanicien de formation, mais qui a "vu un tuto sur YouTube".

    "Alors, Madame, je vais faire comme pour une vidange, ça devrait bien se passer."

    • Taux de mortalité maternelle +9000%.

Jour 2 : Les hommes en PLS

  • Les mecs réalisent que la bouffe ne pousse pas toute seule dans le frigo.
    -"Merde, j’ai faim."
    -"Bah demande à ta femme de cuisiner."
    -"Elle s’est barrée chez sa mère."
    -"Merde."

  • Les hommes tentent d’éduquer seuls leurs enfants.
    -"Papa, pourquoi le ciel est bleu ?"
    -"Euh… bah… parce que c’est la couleur du ciel, fiston."
    -"C’est quoi une mitochondrie ?"
    -"Une sorte de poisson."

    Félicitations, la prochaine génération d’enfants sera complètement débile.

  • On redécouvre que le ménage ne se fait pas par magie.
    -"C’est bizarre, y’a des poils dans la douche."
    -"Bah faut nettoyer."
    -"Ah bon ? Ça part pas tout seul ?"

    TROIS SEMAINES PLUS TARD :

    • Effondrement sanitaire.
    • Appartement transformé en nid à cafards.
    • Jean-Michel a dû appeler sa mère en pleurs.

Jour 7 : Retour en catastrophe aux droits des femmes

Finalement, après une semaine de "retour aux vraies valeurs", l’humanité est au bord de l’extinction.

  • L’économie s’est effondrée.
  • Les hôpitaux sont en ruines.
  • Les mecs crient "ON VEUT DES FEMMES LIBRES !" devant les restaurants, les écoles et les crèches abandonnées.

Bref, au bout d’une semaine, même les plus machos du monde admettent que, finalement, c’était pas si mal que ça, les femmes avec des droits.

Retour en arrière, tout le monde reprend sa place, et Kevin n’est toujours pas foutu de répondre à son gamin sur la mitochondrie.


Conclusion : Qui a gagné, qui a perdu ?

Finalement, on l’aura compris : ce débat sur les droits des femmes, il est complètement con. Parce que dès qu’on enlève ces droits, tout le monde coule. L’égalité, ce n’est pas un caprice, ce n’est pas une faveur… c’est juste du putain de bon sens.

Mais attendez, et si… et si, au fond, toute cette peur de l’égalité venait d’une autre angoisse bien plus profonde ? Et si les mecs qui flippaient des droits des femmes avaient juste peur d’un truc : perdre leur place, leur pouvoir, leur supériorité auto-proclamée ?

Allez, on en parle dans le prochain chapitre. Spoiler : ça va piquer.

8. La vraie peur derrière l’anti-féminisme : Et si les hommes flippaient de perdre le pouvoir ?

Ah, le fameux mythe du "féminisme castrateur". Vous savez, celui qui transforme les hommes en petits êtres fragiles, obligés de s’excuser d’exister dès qu’ils éternuent un peu trop fort en réunion. Le grand complot féministe qui viserait à démasculiniser la société pour transformer Jean-Michel en Jean-Michelle, avec un abonnement illimité chez Yves Rocher et une passion soudaine pour les bougies parfumées.

Spoiler : c’est des conneries.

En vrai, ce qui fout les jetons aux hommes anti-féministes, ce n’est pas que les femmes aient des droits. C’est qu’eux risquent d’en perdre.


Flash info : Et si les hommes devenaient les nouveaux "opprimés" ?

Depuis quelques années, certains mecs sont persuadés qu’on est entrés dans une dictature féministe. Ils voient du danger partout :

  • Un homme qui fait un compliment ? SEXISTE.
  • Un homme qui invite une femme au resto ? OPPRESSEUR CAPITALISTE.
  • Un homme qui s’assoit trop écarté dans le métro ? MONSTRE ÉGOÏSTE À GENOUX DEVANT LE PATRIARCAT.

Petit à petit, ces pauvres mecs commencent à flipper. Un matin, ils se réveillent en sueur, paniqués à l’idée de croiser une féministe radicale qui leur tendra un formulaire d’adhésion à "Ovaries United".

Jean-Kévin se met alors à réfléchir :
"Putain, et si bientôt, c’était nous les dominés ?"

L’angoisse.


La fin du règne de l’homme alpha : panique générale

Avant, être un "homme", c’était simple :

✅ Travailler.
✅ Payer l’addition.
✅ Faire un barbecue sans se brûler.
✅ Mourir avant 70 ans d’un AVC parce qu’il "n’allait jamais voir le docteur".

Mais aujourd’hui, l’homme alpha doit composer avec de nouvelles variables :

🚨 Sa copine gagne plus que lui.
🚨 Son fils veut faire de la danse.
🚨 Sa boss s’appelle Sandrine.
🚨 Il ne sait plus si il doit tenir la porte ou attendre qu’on l’accuse de "paternalisme oppresseur".

Pire : il découvre que les femmes n’ont plus besoin des hommes pour exister.

Et là, c’est la panique absolue.


Les pires cauchemars de l’homme qui a peur de l’égalité

  • Il sort avec une fille… qui ne rigole pas à ses blagues sur les blondes.
    "Attends, t’es féministe ?"
    "Non, je suis juste pas débile."
    "... Ah."

  • Il se rend compte qu’être un "homme" ne suffit plus pour impressionner.
    Avant : "T’as vu ma voiture ? Elle fait 300 chevaux."
    Maintenant : "T’as vu mon salaire ? Il fait 2000 balles net, soit 1000 de moins que ma meuf."

  • Il regarde la finale de la Coupe du Monde féminine.
    "Pff, elles jouent pas comme les hommes."
    "Ouais, elles tombent moins pour une pichenette et elles gagnent moins d’argent."
    "... Merde."


Mais du coup… c’est si grave que ça, l’égalité ?

C’est quoi, au fond, la vraie peur ?

Que les hommes doivent se remettre en question ?
Que les femmes n’acceptent plus la médiocrité ?
Que Kevin, 32 ans, perde enfin son "passe-droit de mâle" et doive réellement bosser pour mériter sa place ?

Si c’est ça… alors désolé les gars, mais fallait pas vous habituer à la facilité.

Parce qu’au final, le féminisme ne veut pas enlever des droits aux hommes, il veut juste que tout le monde joue avec les mêmes règles.

Et si ça vous fait peur, c’est peut-être que vous savez, au fond, que vous aviez quelques avantages injustes.


Conclusion : Adieu les pleurnicheries, bienvenue dans le futur

Oui, le monde change.
Oui, les femmes veulent la même place que les hommes.
Oui, les règles du jeu sont en train d’évoluer.

Est-ce que ça signifie la fin du monde pour les hommes ?
Non.
Ça veut juste dire que maintenant, faut mériter sa place autrement qu’avec un zizi.

Et ça, c’est une révolution.

Mais attendez… et si, dans un futur proche, l’égalité totale était atteinte ? Un monde où hommes et femmes seraient enfin traités exactement pareil ?

Spoiler : on y est presque. Et ça va être drôle.

9. Un monde où l’égalité est totale : science-fiction ou cauchemar éveillé ?

Ça y est. Après des siècles de débats, de combats, de "oui mais quand même" et de "on peut plus rien dire", l’égalité absolue est enfin là. Hommes et femmes sont traités exactement de la même manière.

Est-ce une victoire historique ? Un moment de gloire pour l’humanité ?

Non. C’est surtout le plus grand bordel que la société ait jamais connu.


Bienvenue en 2050 : Le monde post-égalité

Ici, plus de privilèges, plus de favoritisme. Hommes et femmes sont totalement interchangeables, et ça commence à poser quelques… problèmes.

1. Au boulot : finies les excuses
- "Je peux pas porter ça, c’est trop lourd."
→ "Débrouille-toi, y’a plus de sexe faible ici."
- "J’ai mes règles, j’ai mal au ventre."
→ "Jean-Michel a la gastro, et pourtant il est là."
- "J’ai eu un bébé, j’ai besoin d’un congé mat’."
→ "Jean-Kévin a eu une opération des amygdales, il a pris 3 jours. Égalité, madame."

Bilan : tout le monde bosse dans la douleur et personne n’ose se plaindre. Super.

2. À la maison : la guerre du ménage a enfin une fin
Avant, c’était toujours le même débat : "Qui fait quoi à la maison ?"
Maintenant, la réponse est simple : celui qui fout le bordel nettoie.

  • Finies les disputes sur "qui fait la vaisselle" → le dernier qui mange la fait.
  • Finies les excuses du genre "j’y pense pas" → un post-it collé sur le front de chacun règle la question.
  • Finie l’idée même de la charge mentale → un tableur Excel géant synchronisé sur l’appli "Égalité Domestique" distribue les tâches au hasard.

Problème : au bout de six mois, plus personne ne supporte personne, et les couples explosent en vol.

L’amour, c’était mieux quand on pouvait râler sur la répartition des corvées.

3. Dans la rue : le harcèlement égalitaire
Avant, on disait que les femmes se faisaient harceler dans la rue. Aujourd’hui, tout le monde a droit à sa dose.

Jean-Michel, 42 ans, 1m65, chauve et légèrement bedonnant, rentre du boulot quand une bande de jeunes femmes lui balance :
"Eh beau gosse, t’es bien roulé, viens nous faire un sourire !"

Jean-Michel, traumatisé, ne sortira plus jamais sans un col roulé et des lunettes noires.


Et au final… c’est quoi, l’égalité ?

C’est là qu’on comprend qu’on a peut-être été un peu trop loin. Parce que la vraie égalité, ce n’est pas juste faire en sorte que tout soit strictement identique pour tout le monde.

C’est accepter que oui, il y a des différences biologiques, sociales, culturelles, mais que ça ne doit jamais justifier une inégalité de droits ou d’opportunités.

C’est pas compliqué, bordel.

Les femmes ne veulent pas prendre le pouvoir. Elles veulent juste qu’on arrête de leur mettre des bâtons dans les roues.
Les hommes ne doivent pas être punis pour des conneries du passé. Mais ils doivent comprendre qu’ils ont eu des facilités.
Et tout le monde doit arrêter de se prendre la tête sur des détails à la con, et juste essayer d’être un peu moins débile.


Conclusion : On arrête les conneries ?

Voilà. On a tout retourné, tout exagéré, tout testé. Et le verdict est simple : l’égalité, c’est juste une question de bon sens.

On n’a pas besoin d’un monde dystopique où Jean-Michel doit porter des talons pour compenser 3000 ans de sexisme.
On n’a pas besoin d’un tribunal pour juger les mecs qui osent dire "t’es jolie" sans arrière-pensée.
On n’a pas besoin de quotas forcés, de débats stériles, ou de polémiques à la con qui nous empêchent d’avancer.

On a juste besoin d’un monde où tout le monde a sa chance, son respect, et son foutu droit à être tranquille.

Et maintenant, une question pour vous : vous pensez toujours que les femmes n’ont pas besoin de droits ?

Si oui… retournez lire cet article depuis le début. 😈

10. Conclusion : Alors, toujours envie de débattre ?

Bon, on a tout retourné dans tous les sens. On a imaginé un monde sans droits pour les femmes (un enfer logistique), un monde où les hommes sont complètement paumés (un cirque permanent), et même une société où l’égalité est poussée à l’extrême (une dystopie digne de Black Mirror où Jean-Michel se fait harceler par des camionneuses en chaleur).

Et pourtant, malgré toutes ces évidences, il y a toujours des génies qui osent dire :
"Ouais mais quand même, les féministes, elles exagèrent."

Ah bon ? Les femmes exagèrent ?
Parce qu’elles veulent quoi, au juste ?

  • Être payées pareil que les hommes pour le même taf ? Trop demander, apparemment.
  • Pouvoir sortir sans se faire emmerder ? Un caprice, sans doute.
  • Avoir le droit de vieillir sans qu’on leur dise qu’elles "sont finies" à 40 ans, pendant que Gérard Depardieu joue les sex-symbols jusqu’à la ménopause de la planète Terre ? Quelle arrogance !

Non, vraiment, c’est insupportable. Elles sont chiantes, ces femmes, à demander à être traitées comme des êtres humains.


L’ultime argument des mecs en PLS

Quand on leur met tout ça sous le nez, certains trouvent encore un dernier argument magique :
"Oui mais regarde, y’a des femmes qui veulent PAS l’égalité, hein !"

Ah bon ?
Y’a aussi des dindes qui votent pour Noël, ça veut dire qu’on doit généraliser le concept ?

Soyons sérieux.

  • Est-ce que certaines femmes aiment bien les rôles traditionnels ? OUI.
  • Est-ce que certaines femmes aiment qu’on leur ouvre la porte et qu’on leur paie le resto ? BIEN SÛR.
  • Est-ce que ça veut dire que toutes les femmes doivent rentrer dans le même moule ? BIEN SÛR QUE NON, JEAN-MICHEL.

Le féminisme, ce n’est pas forcer les femmes à devenir des clones de Simone de Beauvoir en costard. C’est leur donner le choix.

Le choix d’être carriériste ou mère au foyer.
Le choix de se maquiller ou de s’en foutre.
Le choix de bosser dans le bâtiment ou d’élever des enfants.

Parce que oui, c’est ça, l’égalité : que chacun fasse ce qu’il veut sans qu’un abruti vienne lui dire que c’est pas "naturel".


Donc, on arrête les conneries ?

Si vous êtes un homme et que ce texte vous a fait grincer des dents, c’est bon signe. Ça veut dire que vous avez un cerveau qui fonctionne.

Si vous êtes une femme et que ce texte vous a fait marrer, c’est encore mieux. Ça veut dire qu’on peut encore parler d’égalité sans que ça parte en guerre civile.

Et si vous pensez toujours que "les femmes ont assez de droits"… bah écoutez, on vous laisse avec Jean-Michel et son Ricard. Bonne chance pour l’avenir.

Allez, bisous. 💋

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