L’être humain, ce grand primate prétendument évolué, aime se croire au sommet de l’intelligence. Il se pavane avec son QI, ses diplômes et son Internet rempli de vidéos de chats qui tombent des tables. Pourtant, si on comparait objectivement le cerveau humain à celui des autres créatures du règne animal, on pourrait avoir quelques surprises… Et pas forcément des bonnes.
Alors, qui est vraiment intelligent ? Qui est un légume pensant ? Et qui est juste bon à cliquer sur "J'accepte les cookies" sans lire les conditions ? Spoiler alert : la réponse risque de piquer.
1. L’illusion du QI : qui a décidé qu’un dauphin était plus intelligent qu’un cochon ?
Ah, les dauphins ! Ces aristocrates de l’océan, encensés par les documentaires animaliers et les hippies du dimanche. On leur prête une intelligence quasi-humaine, une conscience d’eux-mêmes et même une capacité à résoudre des problèmes complexes. Sauf qu’un détail nous échappe : ils n’ont jamais construit une seule ville, pas même un petit fast-food sous-marin.
Pendant ce temps, le cochon, ce mal-aimé, ce paria de la ferme, affiche des performances cognitives dignes d’un enfant de trois ans. Il comprend les miroirs, apprend des tâches complexes et pourrait probablement battre votre oncle au Scrabble. Mais non, on continue à le voir comme un simple jambon sur pattes. Hypocrisie, quand tu nous tiens.
2. L’intelligence végétale : et si les plantes étaient plus malignes que nous le pensons ?
Soyons honnêtes : certaines personnes sont à peine plus réactives qu'un ficus. Et ce n’est pas forcément un compliment pour le ficus.
Les plantes, ces créatures silencieuses et photosynthétiques, ont en réalité des capacités cognitives étonnantes. Elles communiquent via des signaux chimiques, elles préviennent leurs voisines en cas d’attaque et certaines sont même capables de "mémoriser" des informations.
Et nous, avec nos assistants vocaux et notre dépendance à Google Maps, on en est où déjà ? Ah oui, on panique quand il faut retrouver le chemin des toilettes dans un restaurant inconnu.
3. Les zombies du règne animal : ces créatures qui existent mais n’ont pas d’intelligence (et pourquoi elles nous battent en survie)
Certaines créatures n'ont pas de cerveau, et pourtant elles prospèrent depuis des millions d’années. Prenons les méduses, par exemple. Elles n’ont ni cerveau, ni cœur, ni ambition politique, et pourtant elles pullulent dans les océans.
Elles ne payent pas d’impôts, ne font pas de burn-out et ne se préoccupent pas des fluctuations de la bourse. Finalement, elles ont peut-être tout compris.
À l’inverse, l’humain est une créature qui suranalyse tout, s’invente des problèmes existentiels et finit souvent par regretter des décisions qu'il n’a pas encore prises. Peut-être que ne pas avoir de cerveau, c’est le summum de l’intelligence.
4. L’escroquerie du QI humain : pourquoi un génie en mathématiques peut être plus stupide qu’un corbeau dans la vraie vie
Un corbeau, ce n’est pas juste un oiseau gothique qui crie dans les cimetières. C’est un être qui résout des puzzles plus rapidement qu’un enfant de cinq ans et qui peut fabriquer des outils à partir de rien. Il planifie même ses actions à l’avance, chose que l’humain moyen peine à faire quand il doit préparer son repas du soir.
De l’autre côté, nous avons des êtres humains bardés de diplômes, capables de calculer la trajectoire d’une navette spatiale, mais qui continuent d’insérer leur carte bancaire à l’envers au distributeur. Alors, qui est vraiment l’intelligent dans l’histoire ?
5. Le classement inversé : si on notait l’intelligence en fonction de la capacité à survivre, qui gagnerait vraiment ?
Les cafards existent depuis l’époque des dinosaures. L’humain, lui, stresse quand il oublie son chargeur de téléphone. Vous voyez où je veux en venir ?
Si l’intelligence devait être mesurée par la capacité à survivre, les rats, les cafards et les bactéries gagneraient haut la main. Ils se reproduisent plus vite, résistent aux catastrophes et s’adaptent à tout.
Pendant ce temps, l’humanité est capable de déclencher une guerre nucléaire pour une histoire de territoire et de pleurer parce qu’Instagram est en panne pendant 30 minutes. Niveau survie, on a vu mieux.
6. L’ère du cerveau assisté : comment Internet et l’IA nous transforment en idiots fonctionnels
Autrefois, l’humain devait mémoriser des informations. Aujourd’hui, il tape "symptômes grippe ou mort imminente" sur Google à la moindre fièvre.
Avec l’IA qui écrit nos textes, nous dit quoi penser et corrige même nos fautes de frappe, nous avons délégué toute forme de réflexion critique.
L’effet est déjà visible : les jeunes générations savent à peine lire une carte, écrire une lettre ou faire une règle de trois sans sortir leur téléphone. À ce rythme, dans un siècle, nous serons peut-être dépassés par les fourmis, qui au moins, ont un excellent sens de l’orientation sans GPS.
7. La conclusion choc : les humains sont-ils plus bêtes qu’une fourmi ?
Si l’intelligence se mesure à la capacité à construire un monde qui fonctionne, alors oui, nous sommes au sommet de la pyramide. Mais si on la mesure en termes d’efficacité et de survie, alors nous sommes juste une erreur d’évolution, un mauvais pari sur l’intelligence collective.
Les fourmis, elles, ont des sociétés hyper-organisées, travaillent ensemble sans grèves ni débats Twitter, et sont capables de bâtir des cités souterraines gigantesques sans avoir besoin de maires corrompus.
Alors, sommes-nous vraiment les créatures les plus intelligentes de cette planète, ou juste celles qui se posent trop de questions inutiles ?
Pendant qu'on débat, les cafards attendent patiemment l'apocalypse nucléaire pour prendre la relève.
Et franchement, vu l’état actuel du monde, ce ne serait peut-être pas une si mauvaise chose.
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