1. Ursul’ la duchesse du chaos
L’aristocrate venue nous sauver de nous-mêmes, contre notre gré
Il était une fois une duchesse, sortie tout droit d’un album Panini de l’élite européenne. Elle ne venait pas du peuple. Elle ne s’en cachait pas. Elle ne le fréquentait pas non plus, sauf pour serrer quelques mains en caoutchouc désinfecté devant les caméras. Ursula von der Leyen, c’est un peu cette figure floue d’un vieux pouvoir repeint aux couleurs de l’Union, une version bureaucratique de Marie-Antoinette qui, à la place du pain, distribue des sanctions, des contrats Pfizer et des regards glacés.
Née avec une cuillère en or dans la bouche, des cercles d’influence dans le berceau et un prénom de baronne tout droit sorti d’un opéra wagnérien, Ursul’ n’a pas eu besoin de se battre. Pas de barricades, pas de CV à envoyer, pas de petits boulots en fast-food. Son père, haut dignitaire de la CDU, lui a offert un tapis rouge déroulé jusque dans les couloirs feutrés de l’Europe de Bruxelles.
Elle est cette femme qui se dit « au service des citoyens » tout en ne leur demandant jamais leur avis. Elle décide, signe, sanctionne, augmente, sans passer par la case suffrage. Non élue, mais toute-puissante, elle plane au-dessus des peuples comme une comète administrative à l’ego boosté par les courbettes de lobbyistes.
Mais attention, pas question de lui faire un procès en arrogance : Ursula, c’est la modernité, paraît-il. L’aristocratie 3.0. L’Europe, c’est elle. Et elle, c’est nous. Enfin… surtout vous, vous qui la payez sans l’avoir embauchée.
Elle est entrée en politique comme on entre dans un château : par héritage, par le bon nom, par le bon lit. Et tout ce qui suit – carrières, scandales, promotions, pouvoir – n’est qu’une extension logique de cette tragédie européenne où les peuples sont les figurants d’un théâtre joué en costume trois-pièces à Bruxelles.
Mais ne t’inquiète pas : elle fait tout ça pour ton bien. Elle t’aime. Elle te protège. Elle te surveille. Comme une mère très riche avec ses enfants pauvres et un peu sales.
2. Téléphones, preuves et fumigènes
L’art de l’effacement express quand la vérité veut sortir
Achtung, Bürger Europas ! Quand une Ursula entre dans une pièce, les preuves prennent feu toutes seules. C’est comme ça, c’est une sorte de magie technocratique allemande — qualité supérieure, made in Bunkerland, avec certification ISO 1944.
Souviens-toi, camarade contribuable naïf : 2019, alors qu’elle était encore ministre de la Défense en Allemagne (oui oui, cette époque où l’armée allemande s’entraînait avec des balais — kein Scherz, c’est réel), un petit scandale éclate. Un tout petit. Genre 150 millions d’euros balancés à McKinsey & Co, comme qui donne un pourboire à son coiffeur préféré pour une coupe ratée.
Le Bundestag commence à poser des questions. Des députés osent lever la main. On sent un frisson démocratique. On réclame les téléphones professionnels d’Ursula. Et là, mesdames et messieurs, le miracle allemand opère : les deux téléphones ont été “effacés” pour des raisons de “sécurité”. Jawohl, gelöscht!
Zéro message. Zéro trace. Zéro problème. On appelle ça la Blitzkrieg du nettoyage numérique. Et dans ce genre de stratégie, Ursula est une vraie Oberkommandantin de la disparition stratégique. Les données ? Verschwunden. Les responsabilités ? Unbekannt. Le peuple ? Schnauze halten.
Mais attends, le meilleur arrive : elle n’a même pas eu besoin de se justifier. Elle a juste souri, à la Angela style, avec ce petit rictus de cyborg poli et résigné, et zack, direction la Commission européenne. Promotion immédiate. Félicitations du Führ— pardon, du Président Macron.
Tu imagines toi, petit salarié SNCF ou petit indépendant à découvert, balancer ton téléphone professionnel dans le feu parce qu’on t’a demandé tes SMS sur un appel d’offre ? Il te reste quoi ? Une perquisition, un redressement fiscal, une convocation au commissariat… et ton chat mis sous tutelle.
Mais Ursula ? Non. Elle, elle monte en grade, elle grimpe les échelons comme on grimpe une échelle de secours pendant un bombardement. C’est la grande évasion bureaucratique, et elle en est la reine, cape en soie et sourire Colgate.
Et puis… soyons honnêtes. Qui parmi vous n’a jamais fait disparaître deux téléphones officiels pour couvrir un réseau d’influence transatlantique et 150 millions de consulting douteux ? Allons, un peu de compréhension : c’est la routine du pouvoir, la paperasserie de l’empire, les broutilles du IIIe millénaire.
En vrai, elle ne nous méprise pas. Elle nous survole, tout simplement.
Mais ce n’est qu’un échauffement. Prépare-toi, camarade. Le Pfizergate arrive… et là, on sort l’artillerie lourde.
3. Vaccinodollars et contrats pyjamas
Comment signer un pacte Pfizer à 35 milliards sans slip ni vote
Was ist das, Ursula ?! Un petit texto, un gros contrat, et hop, 35 milliards envolés dans l’espace Schengen ?! Voilà une scène digne d’un téléfilm de propagande soviétique des années 70 — sauf que cette fois, le script est écrit en anglais corporate, et les acteurs principaux ont tous un compte chez Goldman Sachs.
Printemps 2021. Pendant que l’Europe se faisait tester comme des rats dans un laboratoire sous perfusion de gel hydroalcoolique, Ursula, elle, envoyait des SMS bienveillants au PDG de Pfizer, façon Tinder version Big Pharma :
“Hey Albert 😘, tu me files 1,8 milliard de doses ?”
“No problem babe 😎, I’ll send the invoice.”
Et bim. 35 milliards d’euros. Sans appel d’offres. Sans débat. Sans vote. Sans slip non plus probablement, car tout ceci a été géré avec la nonchalance sensuelle d’un rendez-vous libertin sous amphétamines.
Mais là où le génie Ursula atteint des sommets wagnériens, c’est quand on lui demande de fournir les fameux SMS. Et elle répond… qu’ils ont été supprimés. Gelöscht, kaputt, finito, nada.
“Pourquoi ?”
“Parce que. Pour des raisons de sécurité.”
La même excuse que pour ses téléphones ministériels. C’est devenu son mantra, son Leitmotiv, son “Mein SMS” à elle.
Mais la farce ne s’arrête pas là. Non content d’avoir offert 1,8 milliard de doses, elle a en plus laissé pourrir 4 milliards de ces mêmes doses dans des entrepôts à ciel ouvert. Et toi, citoyen lambda, tu payes encore tes taxes pour ça, pendant que les doses expirées pourraient repeindre la Tour Eiffel à la seringue.
Et pendant que le Médiateur européen tire la sonnette d’alarme, pendant que le Parquet européen ouvre une enquête, pendant que même le journal Bild, pourtant pas vraiment un repaire de gauchistes, s’étrangle devant tant d’arrogance… Ursula ?
Elle fait quoi ?
Elle s’augmente.
Mais ça, c’est pour le prochain chapitre.
Car dans le monde merveilleux d’Ursula, les scandales sont des tremplins. Les milliards évaporés, c’est du "budget flexible". Les conflits d’intérêt ? Juste des malentendus entre amis très riches.
Pfizergate, c’est un opéra sans musique, un pillage sans fusil, une orgie de pouvoir qui sent le latex stérile et la corruption sous cloche. Et toi ? Tu n’étais pas invité. Tu as juste payé l’addition.
4. Balais de guerre et fusils imaginaires
La grande armée de l’UE dirigée par Super Nounou
Bienvenue dans l’armée la plus chère du monde... sans munitions. Une armée de l’air sans avions, une infanterie avec des balais, et un budget qui ferait pleurer Poutine de jalousie. Le tout, dirigé par Frau Ursula von der Leyen, ministre de la Défense allemande entre 2013 et 2019. Une époque dorée pour les fournisseurs de PowerPoint et les marchands de vent.
Imagine le tableau : des soldats allemands en manœuvre avec des manches à balais à la place des fusils. “Zielen! Putzen! Jawohl!”
Des hélicos cloués au sol.
Des casernes délabrées.
Et un ministre de la Défense qui semble plus préoccupée par l’achat de consulting en stratégie de genre que par l’achat de munitions.
Mais attention, Ursula n’était pas inactive : elle a distribué 150 millions d’euros de contrats à des consultants, dont certains, oh surprise, étaient des amis personnels. Entre autres, la célèbre Katrin Suder, amie intime et ex de McKinsey, parachutée là comme dans une pièce de Brecht en version Goldman Sachs. “Ein bisschen Beratung, ja? Nur 100 Millionen, danke schön.”
Et quand le scandale éclate, le parlement allemand exige des comptes. Là encore, Ursula sort son joker préféré :
“Les preuves ? Disparues. Les téléphones ? Effacés. Les contrats ? Classés.”
C’est devenu une forme d’art. La guerre sans arme, la gestion sans trace, la responsabilité sans conséquence.
Et pendant que les soldats se grattent la tête en se demandant pourquoi leur gilet pare-balles est fait en mousse recyclée, Ursula, elle, grimpe. Elle passe de l’armée à l’Europe, de Berlin à Bruxelles. Comme si la guerre qu’elle n’a pas préparée en Allemagne lui servait de CV pour déclencher celle de l’Europe.
Elle transforme la Bundeswehr en sketch de fin d’année, avec budget illimité, matériel inexistant, et consultants en formation yoga intégrés. Et qui paye la facture ?
Spoiler : c’est pas elle.
Mais hey, on ne juge pas. Peut-être que son plan stratégique était de faire rire les ennemis à mort. Une sorte de guerre psychologique inversée. On attaque avec des balais, ils meurent de honte.
Mais tiens bon, soldat. Car bientôt, elle t’expliquera pourquoi la guerre, c’est chic, tant qu’elle la regarde de loin, dans ses escarpins en soie.
5. La guerre, ce loisir de luxe
Pourquoi elle veut l’Ukraine, sans jamais goûter aux tranchées
Ursula adore la guerre. Pas la vraie, non — celle qui sent la sueur, le sang, et la peur au ventre. Non. Elle, c’est la guerre en visio, avec un latte bio dans une main et le drapeau ukrainien dans l’autre. Un peu comme ces influenceuses qui posent devant un orphelinat en ruines pour dire "Je soutiens, je suis là", avant de remonter dans leur van climatisé direction le spa.
Elle parle de l’Ukraine comme on parle d’un projet Erasmus sous tension. "Nos valeurs, notre sécurité, notre avenir", dit-elle, les yeux vaguement humides, comme si elle avait perdu un cousin au front. Alors que soyons clairs : aucun de ses enfants, aucun membre de son clan, aucun de ses amis n’ira jamais se battre. Pas même pour défendre le dernier pot de caviar du château de Bloemersheim.
La guerre ? C’est pour toi, cher citoyen. Pour tes fils, tes filles, tes dettes, ton chauffage en hiver. Elle, elle signe des contrats, prend des photos avec Zelensky, puis retourne dans sa suite cinq étoiles de Bruxelles, là où les fenêtres sont insonorisées, et le monde réel, flouté.
Mais attention, elle a tout prévu : augmentation du budget militaire allemand, intégration rapide à l’OTAN de tout ce qui bouge à l’Est, sanctions par rafales sur la Russie… sauf celles qui toucheraient à son portefeuille. "Sanktionen, ja, aber nicht auf das Einkommen, bitte."
Et tout ça en notre nom, bien sûr.
Sans nous avoir consultés.
Sans jamais débattre.
Sans même simuler un petit "voulez-vous la guerre ? oui / non" sur Facebook.
Ursula n’a jamais vu un obus exploser, n’a jamais rampé dans la boue, ni même essuyé la buée sur un casque. Mais elle parle stratégie comme si elle avait été élevée dans un bunker OTAN. Son rapport à la guerre, c’est celui d’une marquise qui regarde brûler le village voisin en se demandant si les cendres vont salir sa terrasse.
Et pendant que les familles pleurent des morts, elle prépare déjà le prochain plan de "résilience énergétique" avec des mots comme solidarité, valeurs communes, et croissance verte post-conflit.
Elle est là, la vraie obscénité : ce mélange dégueulasse de cynisme, d’héroïsme de salon, et d’aristocratie guerrière de pacotille. Elle nous vend la guerre comme une assurance-vie, alors qu’elle la vit comme un business plan.
Et toi ? Tu continues de la financer, pendant qu’elle te regarde avec ce petit sourire désinfecté qui dit :
“Tu ne comprendrais pas, c’est pour ton bien.”
6. Thèse plagiée, mais morale en acier
Parce qu’en Europe, on récompense mieux le mensonge que le mérite
Ah, la sainte Ursula, vierge de la probité et reine autoproclamée de la morale européenne. Toujours là pour faire la leçon, brandir des “valeurs fondamentales” comme d’autres brandent une matraque, et distribuer des punitions économiques à qui ne pense pas comme elle. "Verletzung der europäischen Prinzipien, jawohl!"
Mais au fait… elle l’a eue comment, sa crédibilité ? Ah oui, sa thèse de doctorat.
Enfin, "sa" thèse… Parce que d’après plusieurs enquêtes bien gênantes — étouffées sous une montagne de silence médiatique et de rapports oubliés — Ursula von der Leyen aurait plagié une partie significative de son doctorat en médecine. Et pas juste quelques citations mal mises entre guillemets, hein. Non. Des paragraphes entiers. Copy-paste like a boss.
En Allemagne, normalement, pour beaucoup moins que ça, tu perds ton titre, ta carrière, ta dignité et ta voiture de fonction. Mais Ursula ? Elle a eu droit à un abattement de l’inquisition académique. Elle a traversé le scandale comme elle traverse tous les autres : en Mercedes blindée, vitres teintées, musique classique à fond, et doigt d’honneur à la vérité.
Personne n’a osé lui retirer son titre.
Aucune sanction.
Aucun mea culpa.
Aucun débat public.
C’est un peu comme si elle avait inscrit sur son diplôme :
“Oui, j’ai triché, et alors ? Vous croyez vraiment que quelqu’un va me toucher ?”
Et elle a raison. Personne ne l’a touchée. Parce qu’elle ne joue pas dans la même ligue que toi. Toi, tu triches à un examen, tu prends cinq ans de galère. Elle, elle triche sur un doctorat, elle devient présidente de la Commission européenne.
Tu vois, c’est ça le vrai génie d’Ursula : faire passer ses casseroles pour des médailles, transformer la triche en expertise, le népotisme en compétence, et le plagiat en pédagogie.
Et pendant qu’on envoie des étudiants se suicider pour une mauvaise note ou une bourse refusée, Ursula construit son empire sur le mensonge… avec le sourire glacial d’un robot qui vient de gagner une partie d’échecs contre un bébé.
Mais bon, tant qu’elle plagie pas les discours de Zelensky, ça passe, non ?
7. L’Europe philanthropique… sauf pour vous
Ursula donne des milliards à l’extérieur, pendant que l’intérieur crève
Ursula, c’est une sorte de Mère Teresa en tailleur Chanel. Sauf que sa charité a une géographie très sélective : plus c’est loin, plus c’est généreux. Afrique, Amérique latine, Asie du Sud-Est ? Jackpot.
Mais les hôpitaux en Grèce, les SDF en France, les retraites en Bulgarie ? Nein, kein Geld für dich.
C’est fascinant : à chaque sommet international, Ursula apparaît, telle une impératrice éclairée, pour annoncer des milliards d’euros d’aide "au nom de l’Union européenne"… C’est-à-dire, au nom de toi, tes impôts, ta retraite à points, ton gaz à 300 balles le mégawatt.
Tu galères à payer ton loyer ?
T’as dû annuler tes vacances pour la cinquième année de suite ?
Tant pis. Ursula vient d’annoncer un programme de 8 milliards pour “verdir les infrastructures énergétiques du Sahel”. Et si tu râles, c’est que t’es raciste, égoïste, ou populiste. Ou les trois.
Mais attention, hein. Elle ne fait pas ça par intérêt. Non non. Pas du tout. C’est la solidarité universelle, version Davos. Ce n’est pas du néocolonialisme soft sous stéroïdes, voyons. C’est de l’humanisme stratégique.
Et pendant que les infirmières européennes manifestent pour des salaires décents, Ursula signe des accords de partenariat avec des pays où aucun euro n’est contrôlé, où la moitié de l’argent part en fumée dans des limousines gouvernementales, et où l’autre moitié sert à bâtir des palais pour des types qui prononcent "transparence" comme une insulte.
Mais pourquoi se gêner ? Personne ne la contrôle. Ni toi, ni moi, ni les peuples européens. Elle donne. Elle sourit. Elle tweet. Et quand tu oses poser une question :
“Mais pourquoi autant d’argent là-bas alors qu’on n’a plus rien ici ?”
Elle te répond avec son regard reptilien :
“Parce que nous avons une responsabilité globale.”
Responsabilité, oui. Mais visiblement pas envers toi.
Et comme c’est pas encore assez insultant, prépare-toi pour la cerise sur le Strudel : l’auto-augmentation de salaire en pleine crise.
8. Augmentation automatique de foutage de gueule
34 800 € par mois pour mieux administrer l’austérité
Stille Nacht, heilige Nacht, les cloches sonnent à Bruxelles… mais ce n’est pas Noël, c’est la septième augmentation de salaire depuis 2022 pour Ursula & Co.
Pendant que toi tu comptes tes centimes au rayon pâtes, elle passe de 32 100 € à 34 800 € brut par mois.
Et bim, +2 700 € en une seule fois. Une augmentation mensuelle supérieure à un SMIC. En période de crise. Timing parfait, jawohl.
Et attention, c’est pas elle qui l’a demandé. Non non ! C’est un “mécanisme automatique d’indexation”.
Traduction : “On a prévu dès le début de se gaver sans demander la permission.” Une machine bien huilée — made in technocratie allemande, version automatique. Qualité allemande, garantie sans âme.
Le système est simple : l'inflation monte ? Ursula encaisse.
Ton pouvoir d’achat s’effondre ? Pas son problème.
Les retraités grecs ? Qu’ils mangent du yaourt.
Les étudiants français ? Qu’ils se partagent des nouilles.
Les cheminots ? Qu’ils fassent grève, mais sans bruit, hein, ça dérange Ursula quand elle fait la sieste dans sa Tesla blindée.
Et pendant ce temps-là, dans les gares, les écoles, les hôpitaux, les gens se battent pour quelques centimes, pour des plannings humains, pour du chauffage. Mais Ursula, elle, ne demande rien : elle prend.
Et elle ne prend pas que pour elle. Toute la clique suit : 66 000 fonctionnaires européens augmentés encore une fois. En pleine inflation, pendant qu’on parle de réduire les APL, de couper les aides, de virer des postes, de serrer les dents.
C’est simple : l’Europe, c’est l’URSS version first class. Tout est verrouillé, tout est automatique. Et le peuple ?
Le peuple n’est là que pour financer les privilèges. Pas pour en bénéficier.
Tu veux rire (ou pleurer) encore un peu plus ?
Salaire minimum pour un fonctionnaire de l’UE : 3 600 €.
C’est-à-dire qu’à l’échelle française, ils sont tous considérés comme riches. Même les stagiaires européens gagnent plus que la majorité des travailleurs français.
Et tu sais quoi ?
Ils osent encore parler d’austérité.
Ils disent : “On n’a pas les moyens pour les retraites.”
Mais pour eux ? Pour les tapis rouges, les cocktails, les hôtels 5 étoiles et les avions privés ?
Là, y a du budget.
Et Ursula ? Elle sourit, se drape dans les couleurs de l’Ukraine, et te dit :
“Nous sommes solidaires.”
Solidaires, oui. Entre eux.
Et maintenant ? Allons voir comment cette “féministe” défend vraiment… son clan et sa caste, pas les femmes.
9. Féminisme d’apparat et caste en talons
Quand elle parle “en notre nom”, c’est surtout pour sa classe
Ursula, féministe ? Oh oui, bien sûr. Avec ses tailleurs bien repassés, ses discours calibrés pour LinkedIn, et ses hashtags #WomenInPower sous-titrés en 24 langues, on pourrait presque y croire.
Sauf que son féminisme à elle, c’est celui des salons de luxe, pas des usines. C’est le féminisme qui parle fort dans les conférences TED, mais qui oublie les caissières, les mères solo, les infirmières sous-payées, les femmes qui bossent trois fois plus pour la moitié moins.
Ursula, c’est la vitrine parfaite du “féminisme de caste”. Celui qui permet à une aristocrate déguisée en fonctionnaire européenne de nous dire ce que “les femmes veulent”… alors qu’elle n’a jamais vécu une journée dans la peau d’une femme normale.
Tu crois qu’elle a déjà flippé en rentrant seule le soir dans le métro ?
Tu crois qu’elle connaît le prix des protections hygiéniques ?
Tu crois qu’elle a déjà dû poser un RTT pour emmener un gosse chez le médecin ?
Nein. Nada. Nichts.
Elle, elle a sept enfants — élevés par une armée de nounous. Elle a des domestiques, des chauffeurs, des assistantes, un budget communication de ministre du culte, et une forteresse de privilèges autour d’elle.
Mais elle se présente comme “une femme qui a dû se battre dans un monde d’hommes.”
LOL.
Se battre ? Elle a été catapultée dans le pouvoir par le nom de papa, le titre du mari, et l'argent du grand-père. Le seul combat qu’elle a mené, c’est contre la médiocrité des autres aristocrates qui voulaient sa place.
Son féminisme n’est pas là pour libérer les femmes, il est là pour légitimer son pouvoir. C’est un bouclier idéologique, un alibi moral, une parure progressiste sur une réalité profondément féodale.
Elle parle d’égalité pendant qu’elle signe des contrats opaques.
Elle parle de justice pendant qu’elle enterre les scandales.
Elle parle “des femmes” comme d’une armée symbolique qui justifie ses décisions, mais qu’elle n’écoute jamais.
Et pendant ce temps, dans le vrai monde :
- Les femmes de ménage crèvent la dalle.
- Les aides-soignantes s’épuisent.
- Les éducatrices sont insultées.
- Les jeunes femmes galèrent entre job précaire et loyers indécents.
Et elles voient Ursula à la télé, dans son avion privé, leur expliquer :
“Je me bats pour vous.”
Non Ursula. Tu te bats pour ton rang. Et tu marches sur toutes les autres.
Mais attends, tu n’as encore rien vu.
Car là, maintenant, on va parler de tes amis imaginaires à 6 chiffres l’heure : les consultants.
10. Consultocratie et McKinseyland
Des consultants à la place du cerveau, payés au kilo d’opacité
Bienvenue à McKinseyland, le seul parc d’attractions où les tickets coûtent des millions, les manèges tournent dans le vide, et Ursula tient la caisse. Avec le sourire. Et l’air étonné quand on lui demande :
“Mais… c’est quoi cette facture de 150 millions pour nous dire qu’il manque des tanks ?”
Durant son passage au ministère de la Défense en Allemagne, la valse des consultants bat son plein. L’armée n’a pas de munitions, mais les bureaux de McKinsey sont pleins à craquer de PowerPoint sur la “gouvernance stratégique du changement culturel organisationnel post-linéaire”.
Traduction : du vide sous emballage doré.
Et qui signe les chèques ?
Ursula. Toujours Ursula.
Elle distribue les contrats comme des parts de forêt à un congrès de bûcherons véganes.
Et qui sont les bénéficiaires ?
Des amis. Des copines. Des anciens collègues.
Un petit dîner, une bonne recommandation, et hop, 20 millions pour “optimiser la communication interdivisionnelle du corps blindé Ouest”.
Résultat : les soldats s’entraînent toujours avec des balais. Mais maintenant, ils le font avec le sentiment d’être “transformés numériquement”.
Mais la consultocratie ne s’est pas arrêtée à la frontière. Non non.
Ursula l’a embarquée avec elle à Bruxelles.
À la Commission européenne, McKinsey, Deloitte, BCG, EY et tous les autres se gavent comme des morpions sur un chien mal lavé.
À chaque crise ?
“Appelons les consultants.”
À chaque débat ?
“Attendons le rapport.”
À chaque scandale ?
“Commandons une analyse externe pour mieux... enterrer le truc.”
Et pendant que ces multinationales privées influencent les politiques publiques, elles ne rendent aucun compte.
Pas aux députés.
Pas aux citoyens.
Pas à la presse.
Personne ne sait ce qu’on leur demande.
Personne ne sait ce qu’ils répondent.
Personne ne sait combien ils prennent.
Mais une chose est sûre :
Ils prennent beaucoup.
Et ils prennent ton fric.
Pendant que toi, tu dois remplir une feuille A4 pour demander une bourse de 200 €.
Ursula appelle ça l'efficacité moderne.
Nous, on appelle ça un hold-up à ciel ouvert, avec du vernis d’expertise et un accent d’Harvard.
Et si tu crois que cette prise d’otage intellectuelle est déjà assez tordue, attends de voir le final :
et si Ursula n'était qu'un hologramme ? Une image de contrôle ? Un avatar d’élite ?
11. L’hologramme des élites
Et si Ursula n’était que l’avatar premium d’un vieux rêve technocrate ?
Regarde-la bien.
Toujours droite, jamais décoiffée, yeux bleus glacier et voix calme même quand elle parle d’envoyer plus d’armes. Pas un mot plus haut que l’autre. Pas une phrase spontanée. Pas une sueur. Pas une faille.
Tu sais ce que c’est, ça ? Ce n’est pas du leadership. C’est du logiciel.
Ursula von der Leyen, ce n’est pas une femme politique.
C’est un programme, une interface utilisateur entre les peuples anesthésiés et ceux qui décident vraiment.
Elle est là pour rassurer les marchés, réciter les bullet points de l’OTAN, hocher la tête dans les dîners de Davos, et servir de vitrine à une Europe sans visage.
Tu veux savoir qui gouverne vraiment ?
Cherche derrière elle.
Regarde les lobbies. Les cabinets de conseil. Les grands actionnaires. Les cercles transatlantiques.
Elle n’est qu’un émetteur. Une projection. Une illusion bien habillée.
Le Deep State européen, mais avec un brushing parfait.
Et toi, pendant ce temps, tu votes. Tu signes des pétitions. Tu t’indignes sur Twitter.
Mais Ursula, tu ne l’as jamais élue.
Tu ne peux pas la virer.
Tu ne peux pas lui parler.
Tu ne peux pas l’obliger à rendre des comptes.
Elle flotte au-dessus du sol, protégée par un dôme d’immunité bureaucratique.
Elle est le visage humain d’un système inhumain.
La marionnette qui s’auto-anime.
Le leurre suprême.
Un hologramme calibré pour t’endormir pendant qu’on te pique ton avenir.
Elle sourit en parlant de sacrifices,
Elle pleure pour des causes à 8 000 km de toi,
Elle te remercie de ta patience pendant qu’elle avale ta démocratie comme un bon café serré.
Et toi ? Tu continues à payer. À espérer. À subir.
Félicitations. Tu viens d’assister à l’ascension d’une Reine sans couronne.
Sans légitimité.
Mais avec ton argent.
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