Quand des députés volent des fringues, snifent la coke et dorment pendant que tu crèves : inside le cirque de la République en costard VIP

1. Eva dans la chambre aux robes : Cluedo sous acide à l’Assemblée

Accroche-toi bien à ton gilet pare-balles en coton bio, parce que ce que tu vas lire n’est pas une fiction. Ou si, mais malheureusement, une fiction politique française. Dans le rôle principal : Eva Son-Forget, ex-députée, ex-mec, ex-alliée présidentielle, ex-repoussoir médiatique, et désormais… cambrioleuse textile dans l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale.

Oui, tu as bien lu. Une députée RN retrouve son logement vidé d’un mini-bar, de deux robes et d’une veste. En cause ? Une autre ancienne députée qui aurait utilisé un badge pour entrer peinarde comme dans une coloc étudiante, et qui aurait décidé qu’au fond, la démocratie c’est bien, mais le shopping gratuit, c’est mieux. Sauf que là, on ne parle pas d’un vol chez H\&M, mais d’un braquage de vestiaire version “Fashion Police en descente de coke”.

On croit à une caméra cachée. Mais non. Cluedo grandeur nature : le crime a eu lieu dans la chambre, avec la clé piquée à l’accueil, par un personnage principal dont l’arc narratif va de “loi sur le numérique” à “vol de fringues en pleine nuit”. Les flics courent dans les couloirs du Palais Bourbon pendant que les huissiers se demandent s’ils n’ont pas été piégés dans une vieille émission de De Caunes et Garcia.

La France découvre que son Assemblée n’est pas qu’un théâtre, c’est une boîte de nuit sans DJ, mais avec des drogués en cravate. Une institution où une ancienne élue peut se pointer, piquer des robes et repartir avec la dignité nationale emballée sous cellophane. On est à mi-chemin entre Ocean’s Eleven et Confessions Intimes, mais sans les talents de George Clooney.

Et là, on ne parle même pas de son palmarès antérieur : tweets foireux, diffusion de sextapes politiques, courses-poursuites en ville, tests de drogue positifs… Le genre de CV qui ferait passer Jean-Marie Bigard pour un professeur à Sciences Po. Une vraie rockstar de l’absurde républicain, sauf qu’au lieu d’un Grammy, elle vise apparemment le trophée du plus grand nombre de polémiques par minute.

Alors on fait quoi ? On rit, on pleure, ou on vomit sur le tapis de l’Hémicycle ? Peut-être un peu des trois. Parce que ce n’est pas juste l’histoire d’une personne. C’est le symptôme d’un système qui a glissé de la démocratie représentative à la sitcom dépressive.

Et tu sais quoi ? On n’a encore rien vu.

2. L’Assemblée nationale, cette rave party de seniors agressifs

Imagine une rave illégale dans une maison de retraite, avec des gens sous anxiolytiques qui hurlent dans des micros, balancent des papiers au plafond et s’insultent comme des candidats de téléréalité oubliés de Dieu. Voilà l’Assemblée nationale version 2025. Un endroit censé être le sanctuaire de notre République, devenu le PMU XXL de la vie politique.

Les mecs ? Absents les trois quarts du temps. Sauf pour voter une loi liberticide, se filmer en train de s’endormir sur un banc en cuir, ou déclencher une bagarre pour savoir si une cravate rose est un affront à la Nation. Niveau débat d’idées, on est sur du clash de comptoir. Niveau présence, c’est pire qu’un afterwork sous la pluie. Des bancs vides, des regards morts, des “je m’en bats les urnes” dans toutes les travées.

Mais attention, ça joue aux grands. Ils se lèvent la nuit pour des votes “importants”, qu’ils n’ont pas lus, mais où leur groupe leur a dit de faire “pouce en l’air”. En vrai, le Parlement, c’est devenu une salle de jeux pour boomers en manque de reconnaissance, où les micros servent plus à crier “HONTE À VOUS !” qu’à débattre d’idées construites.

La meilleure ? Ils votent des lois qu’ils ne respectent même pas. Les mecs te parlent de “moralisation de la vie publique” pendant qu’ils font des notes de frais dignes d’un PDG cocaïné en séminaire à Ibiza. Et ça râle quand on leur supprime le foie gras à la cantine : “c’est une atteinte à la tradition républicaine”, qu’ils disent, la bouche encore grasse.

La France a longtemps cru que ces gens étaient ses représentants. En fait, ce sont ses imitateurs les plus navrants, des comédiens mal castés dans une pièce dont ils n’ont pas lu le script. Ils jouent à la politique comme d’autres jouent au Loto : avec espoir, sans préparation, et beaucoup de mauvaise foi.

L’Assemblée nationale, ce n’est plus l’endroit où l’on construit l’avenir. C’est devenu un Ehpad sous MDMA, avec des mecs qui se battent pour savoir si le budget “pin’s à leur effigie” doit être augmenté. Le peuple regarde ça comme une émission de télé-réalité : fasciné, horrifié, impuissant.

3. Le badge magique qui transforme un troll en législateur

Autrefois, pour être législateur, il fallait du bagage, de l’éthique, un soupçon de vision, voire une capacité à aligner trois phrases sans insulter la grand-mère d’un opposant. Aujourd’hui ? Il suffit d’un badge. Un simple bout de plastique, comme une carte de fidélité chez Lidl, qui donne accès au Saint des Saints républicain. La démocratie 2.0 : entre QR code et quiproquo.

Ils sont nombreux, les élus par erreur de casting. Ceux qui ont confondu l'Assemblée avec un plateau de C8, ceux qui ont été parachutés comme des meubles IKEA mal montés, sans notice, sans vis, mais avec un attaché parlementaire payé au lance-flammes. Certains ont été élus parce que le vrai candidat a eu une gastro, d'autres parce qu’ils avaient une tête sympa sur l'affiche. La République, version loto municipal.

On se retrouve avec des députés qui pensent que le RIC est une nouvelle application de livraison, qui confondent amendement et menthe poivrée, et qui twittent en direct du perchoir avec l’élégance d’un ado en crise hormonale. Ils font des live TikTok en commission, posent des selfies pendant les questions au gouvernement, et appellent ça de la “proximité citoyenne”.

Certains n’ont jamais écrit une ligne de loi, mais ils signent tout ce qui passe, comme un vieil oncle qui clique sur “Accepter tous les cookies” sans lire. Quand ils prennent la parole, c’est pour nous sortir des analyses géopolitiques plus pauvres qu’un épisode de Les Marseillais vs le Sénat.

Et la meilleure ? On ne peut même pas les virer avant 5 ans. Ce sont des bugs institutionnels, protégés par une Constitution trop polie pour dire "barre-toi, incompétent". Pendant ce temps-là, ils multiplient les interventions absurdes, les micro-lois inutiles, les prises de parole creuses, et finissent en chroniqueurs chez Hanouna après leur mandat.

Alors oui, le badge. Ce badge magique, ce passe-droit qui ouvre toutes les portes sauf celles du bon sens. Il devrait être délivré avec une notice, un test de QI minimum, et une alarme intégrée qui se déclenche en cas de loi débile. Mais non. On te file un badge, et tu deviens Dieu pendant 5 ans, avec indemnités, immunité et carte d’accès à la cafétéria.

En 2025, le badge ne fait pas le moine, il fait le clown en costard.

4. Privilèges, poudre et pantoufles dorées : la République en slip kangourou

Bienvenue dans le spa fiscal le plus discret de France : l’Assemblée nationale. Derrière ses murs chargés d’Histoire, se planque une réalité aussi indécente qu’un jacuzzi en marbre au fond d’une HLM. Parce qu’être député aujourd’hui, c’est un peu comme être influenceur, mais payé avec l’argent du contribuable, sans besoin de faire de placement de produit (quoi que…).

D’abord, il y a les indemnités. Parlons-en. L’indemnité parlementaire de base, c’est environ 7 500 euros brut par mois. Mais attends, ce n’est que le hors-d’œuvre. Ajoute à ça une enveloppe de frais de mandat, qu’on peut utiliser pour tout sauf ce pourquoi elle est censée servir. Traduction : des bureaux fictifs, des cafés à 40 balles, et un abonnement premium à Uber Eats payé avec nos impôts. Le tout sans justificatif. Oui, aucun. Même pas un ticket de caisse dégueulasse.

Et puis il y a les logements de fonction. Des apparts à Paris pour qu’ils n’aient pas “à faire le trajet” depuis leur province natale. Traduction : Airbnb de luxe payé par nous, où certains hébergent des potes, font des fiestas, ou se font livrer des tailleurs volés par d’anciens collègues en pleine déroute identitaire. (Coucou Eva, bisous.)

Les transports ? Gratuits. Le train ? Gratuit. L’avion ? Gratuit. Le sourire hypocrite en business class ? Inclus. Ils peuvent traverser la France comme des pigeons d’élite, pendant que nous, on hésite à prendre un billet Ouigo sans bagage pour visiter notre propre mère.

Et puis, l’immunité parlementaire, ce joli doudou juridique. Ça veut dire que même quand ils sont pris la main dans le pot de Nutella législatif, on ne peut même pas les trainer comme n’importe quel autre citoyen lambda. Il faut que l’Assemblée accepte qu’ils soient jugés. Autrement dit, demander à un groupe de collègues de trahir leur propre privilège. Autant demander à une bande de sangliers de voter pour le retour du bacon.

Le plus beau ? Quand ils partent, ils gardent leur badge pendant des années. Comme si tu quittais ton boulot de caissier chez Carrefour mais que tu gardais la clé de la réserve et la carte cadeau illimitée. Ce qui explique qu’une ex-députée puisse voler des fringues dans un bâtiment sécurisé, avec la même nonchalance qu’un étudiant en Erasmus bourré.

Alors non, la République n’est plus en marche. Elle est en slip kangourou, affalée sur un fauteuil Louis XV, un verre de whisky dans une main, un arrêté débile dans l’autre, et un chauffeur qui attend devant pour aller l’emmener dîner aux frais du contribuable.

Et pendant ce temps, toi, tu hésites entre remplir ton frigo ou ton réservoir.

5. La France en PLS devant un théâtre d’ombres mal jouées

Et nous alors ? Nous, les clampins, les anonymes, les 67 millions de figurants qui finançons cette kermesse de l’absurde sans jamais être invités à la buvette. On regarde ça comme on regarde une énième rediffusion de "Joséphine ange gardien", mais avec moins de morale et plus de coke.

Le citoyen français aujourd’hui ? Un spectateur involontaire d’un show grotesque. Il n’achète pas son billet, il le paie en taxes. Et le pire, c’est qu’il n’a même pas le droit de sortir de la salle. Il est ligoté à son fauteuil démocratique, devant une scène où des gens en costard jouent à faire semblant d’écrire l’Histoire pendant qu’ils bâclent les devoirs de la République sur la table de ping-pong du Palais Bourbon.

Tu veux voter pour en changer ? Très bien. Mais à chaque élection, tu te retrouves à choisir entre le Joker, Dark Vador et un émo dépressif qui croit que l’ENA est une app de rencontre. Le casting est pourri, mais c’est la seule pièce qui passe en boucle.

Et qu’on ne vienne pas nous dire que “la politique, c’est nous”. Non. “Nous”, on est les dindons qui remplissent la salle, qui applaudissent parfois malgré eux, qui financent les décors et qui se font jeter dehors quand ils osent crier trop fort. C’est pas de la démocratie, c’est du théâtre participatif avec obligation de souffrir en silence.

Quand un député vole une robe, c’est un fait divers. Quand des centaines de députés violent la confiance publique tous les jours avec une légèreté de lobbyiste, c’est un régime. Et nous, on est la matière première. Nos vies, nos salaires, nos droits, nos choix, nos corps. Tout passe à la moulinette des débats creux et des amendements torchés à la va-vite entre deux cafés trop chers.

Alors oui, la France est en PLS. Pas pour une robe volée. Pas pour un tweet idiot. Mais parce qu’on a confié les clés du camion à une bande d’enfants turbulents en uniforme de ministre. Et pendant qu’ils foncent dans le mur en klaxonnant la Marseillaise, on continue à payer l’essence.

Mais ne t’inquiète pas. Ils diront encore que tout va bien. Que c’est la démocratie. Que “c’est mieux que dans d’autres pays”. Et pendant qu’on se fait endormir par cette berceuse usée, ils tirent les rideaux, baissent la lumière et s’éclipsent en douce avec le frigo, le canapé et la constitution.

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