Spike, Long Vax et lombrics : la détox interdite

1. Spike me if you can

La protéine Spike, cette starlette de laboratoire devenue diva pathogène, n’a rien demandé. Elle voulait juste briller sur une boîte de Pétri, et la voilà propulsée sur le tapis rouge mondial de la controverse sanitaire.

C’est fascinant. On l’a injectée à des milliards d’humains – enfin, sa recette de cuisine moléculaire – en mode : « T’inquiète, c’est pour ton bien. » Sauf que le bien en question, il sent un peu le soufre, le latex stérile et l’ARN messager qui fait du parkour dans ton cytoplasme.

La Spike, c’est cette protéine d’apparence inoffensive – une sorte de clef bizarre qui s’accroche aux cellules comme un ex toxique à ton compte Insta. Mais selon certains cerveaux affûtés et passablement allergiques à la doxa sanitaire, elle ne fait pas que “s’accrocher”. Elle squatte, elle corrompt, elle modifie, et surtout : elle déclenche des process inflammatoires à te faire passer un burger de fast-food pour un antioxydant.

Et là, faut le dire : la protéine Spike a mieux réussi sa carrière que Madonna. On la retrouve partout : dans le cœur, les ovaires, le foie, le cerveau, les vaisseaux sanguins... Un vrai tour du monde façon Airbnb biochimique. Pfizer l’a rêvée locale, elle s’est crue backpackeuse.

Mais attends, ce n’est pas tout. Il paraît qu’elle persiste, cette saloperie. Comme une ex qui refuse de te rendre tes vinyles. Même après que ton système immunitaire ait tenté de l’éjecter façon Ninja, elle reste là, mutique, glycosylée, et un peu rancunière.

Des chercheurs, eux, la surnomment en douce “la protéine psychopathe”. Non seulement elle pourrait provoquer des caillots, des inflammations chroniques, des syndromes neurologiques… mais elle pourrait aussi déclencher des troubles qu’on ne connaît même pas encore. À ce stade, on commence à soupçonner qu’elle communique en morse avec les microplastiques et qu’elle prépare un coup d’État épigénétique.

Mais chuuut. Faut pas le dire trop fort, sinon t’es complotiste. Ou pire : naturopathe.

La meilleure ? On a vendu cette production Spike comme “un chef-d'œuvre d'immunologie moderne”. Mais c’était plutôt un scénario bâclé digne d’un film de série B, tourné en accéléré, avec effets spéciaux douteux et dialogues écrits sous anxiolytiques. La différence ? Dans les séries B, les morts se relèvent. Ici, c’est plus compliqué.

Alors, si t’as reçu ta dose de Spike, respire (si tu peux encore). Tu fais partie d’une expérimentation planétaire dont on t’a dit que c’était “la science”. En fait, c’était juste un prototype. Et toi, t’étais la version bêta. Beta-testeur à l’insu de ton plein gré.

Spike me if you can ? Elle peut. Elle veut. Elle l’a peut-être déjà fait.

2. Vaccinés et déglingués ?

Il fut un temps où avoir mal à la tête voulait juste dire "j’ai trop bu hier soir". Aujourd’hui, ça peut aussi vouloir dire "j’ai pris une dose de science accélérée dans le bras et depuis, mon cerveau est en mode brouillard londonien à 7h du mat".

Bienvenue dans le monde étrange et mal éclairé des vaccinés déglingués. Oui, appelons-les comme ça. Parce que « syndrome post-vaccinal » c’est trop poli. Trop clinique. Trop “on va remplir une case dans un tableau Excel de pharmacovigilance”. Alors qu’en réalité, c’est plutôt : « Pourquoi j’ai 32 ans et je me réveille comme si j’avais 83 ans, un lumbago et un Alzheimer précoce ? »

Tu veux la liste ? Fatigue chronique qui ferait passer un chat pour un sprinteur, brouillard cérébral version “où ai-je mis mon cerveau ?”, acouphènes 24/7, douleurs migrantes, fourmillements, palpitations… Le tout, bien sûr, saupoudré d’un bon stress post-traumatique, puisque personne ne te croit. Et que ton médecin pense que tu fais une dépression saisonnière ou une "coïncidence virale".

La science, toujours prête à te consoler, appelle ça "effets rares". Tu sais, comme si tomber dans une cuve de plutonium était "rare". Oui, c’est rare, mais quand ça t’arrive, tu deviens fluorescent la nuit.

Et toi, pendant ce temps ? Tu googlises à 2h du matin : “Pourquoi je me sens électrocuté de l’intérieur ?” “Est-ce que j’ai un micro-ondes dans les reins ?” “Peut-on divorcer de son système immunitaire ?”

Le plus beau ? Tu étais exemplaire. Citoyen modèle. Tu as tendu le bras pour “protéger les autres”, comme on te l’a dit, comme une promesse de gâteau après une piqûre chez le pédiatre. Et maintenant, les autres te regardent avec un mélange de gêne et d’amnésie collective. Ton sacrifice ? Invisibilisé. Pire : ridiculisé.

Mais t’inquiète, y’a un terme officiel maintenant : "Long Vax". C’est rassurant, non ? Comme un nom de produit ménager. “Nouveau Long Vax, élimine 99% de ta vitalité en une injection !”

Et là, tu réalises le twist : on t’a injecté un ticket pour une loterie dont le gros lot, c’est une santé version Windows 95 – bugs inclus, mises à jour impossibles.

Le plus ironique ? T’es encore pro-science. T’as pas basculé chez les platistes ou les vendeurs de jus de concombre astral. Tu veux juste qu’on admette que tu existes. Que la "coïncidence" devienne un jour une ligne de reconnaissance.

Mais en attendant ? Tu fais partie de cette caste invisible : les cobayes consentants, les zombies lucides, les déglingués de la modernité médicale.

Courage, soldat. On continue la mission.

3. Autopsie sur table froide

On croyait tout connaître des caillots : petits, rouges, discrets, mortels si placés au mauvais endroit, comme un agent secret russe dans un roman d’espionnage. Et puis, sont arrivés… les verres-de-terre vasculaires.

Bienvenue dans l’ère des caillots fibreux. Oui, fibreux, comme ton yaourt diététique, sauf que ceux-là sont longs, blancs, gélatineux, et sortent du corps des morts comme si Cronenberg avait eu une crise artistique pendant une dissection.

C’est pas une blague. Des embaumeurs du monde entier – qui n’avaient rien demandé à personne – ont commencé à tirer sur des filaments organiques qui n’avaient rien à faire là. Des trucs élastiques, résistants, semi-translucides. Pas du sang coagulé. Pas des résidus de cellules mortes. Non. Des morceaux de quoi au juste ? Le mystère reste entier.

Mais chut. Pas de panique. Les autorités te disent que ce n’est sûrement rien. “Pas lié au vaccin.” Comme d’habitude. C’est probablement une manifestation spontanée de spaghettification biologique, due à ton mode de vie sédentaire et à ton alimentation trop riche en croissants. Le défunt n’avait qu’à manger plus de kale et méditer davantage, c’est tout.

Ces caillots-là sont trop gros pour passer dans les capillaires, trop denses pour être ignorés, mais visiblement pas assez "scientifiques" pour mériter une enquête sérieuse.

Et donc, pendant que les vivants essaient de survivre avec une fatigue mitochondriale et une protéine Spike squatteuse, les morts, eux, se transforment en œuvre d’art viscérale. Le système circulatoire comme toile organique de Jackson Pollock version autopsie.

Mais bien sûr, dans les cercles officiels, on appelle ça de la désinformation. Évoquer la possibilité que ces fibres soient liées à une hypercoagulation provoquée par un agent exogène – mettons, au hasard, une protéine synthétisée par l’organisme – c’est "mettre en danger la santé publique". Parce que le danger, vois-tu, ce n’est pas ce qui se passe dans ton sang. C’est ce qui se passe dans ta bouche quand tu poses des questions.

Mais ça fait sens, non ? Dans cette époque où le vrai est faux, et où le faux est modéré sur les réseaux, le cadavre devient l’ultime lanceur d’alerte.

Le mort ne ment pas. Il ne poste pas. Il ne tweete pas. Il se décompose, mais il raconte. Il montre. Et ce qu’il montre, c’est peut-être une vérité crue, dégoûtante, biologiquement incorrecte, mais qui suinte sous le scalpel comme une évidence macabre.

Alors… t’as encore envie de dire que tout ça, c’est du délire conspi ? Regarde dans le microscope. Et tiens-toi prêt à ne plus jamais manger de spaghettis sans y penser deux fois.

4. Prions et autres fantômes moléculaires

Tu croyais que les zombies, c’était pour les films ? Laisse-moi te présenter leur version moléculaire : les prions. Ces saloperies invisibles, immortelles, incurables, qui transforment ton cerveau en mousse de canard sans prévenir.

Et devine quoi ? Certains pensent que la protéine Spike – oui, elle encore, l’invitée surprise de ton système immunitaire – pourrait se prendre pour un prion. Une protéine qui, comme une influenceuse toxique, reprogramme ses copines pour devenir aussi tordues qu’elle. Résultat : c’est le bal des protéines foldingues dans ton cerveau, et toi, tu te retrouves à chercher tes clés dans ton frigo, ou à bégayer comme si t’avais fait une rave dans la forêt de Brocéliande.

Alors évidemment, les grands prêtres de la médecine mainstream s’insurgent : “Aucun lien établi !” C’est vrai. Aucun lien officiellement validé. C’est toujours comme ça : tant que le Titanic flotte, on nie l’iceberg. Et puis quand il coule, on dit qu’il n’y avait pas assez de canots.

Mais regarde les symptômes : pertes de mémoire, coordination qui part en RTT, changements de personnalité, contractions musculaires incontrôlées… On dirait la description d’un lendemain de cuite chez Bukowski, sauf que ça ne passe pas. Jamais.

Et ce n’est pas fini. Ces prions-là, ils sont sournois. Ils s’accumulent. Lentement. En silence. Comme si ton cerveau téléchargeait un virus informatique à 56k. Un ransomware biologique, qui va te faire buguer jusqu’à l’effondrement de ton identité.

Tu veux flipper encore un peu ? Ces foutus prions ne sont pas vivants. Ils ne peuvent pas être tués. Pas de traitement. Pas d’antibiotique. Pas de reset. C’est le concept de “jeu sans sauvegarde”.

Mais ne t’en fais pas, on te dira que tout va bien. Que t’as juste besoin de dormir. De prendre un peu de vitamine D. De voir un psy peut-être. Parce que si t’es en train de perdre la tête, c’est sûrement que t’étais fragile dès le départ, hein ? Fallait pas lire des articles bizarres sur Internet.

Le plus cocasse ? Ce sont les scientifiques eux-mêmes qui ont levé ce drapeau rouge. Des types bardés de diplômes, pas des chamans en tongs. Et pourtant, on les traite comme s’ils avaient suggéré de soigner Alzheimer avec de la soupe d’escargot et du cristal de roche.

Mais voilà. Le prion, c’est le boss final du système immunitaire. Et si la Spike joue dans la même cour, alors on n’est pas juste vaccinés… on est peut-être pré-programmés pour s’effacer lentement, comme un vieux disque dur qui claque sans prévenir.

Allez, bonne nuit. Rêve bien. Si tu peux.

5. Détox Mercola : potions magiques ou chimie punk ?

À ce stade de l’histoire, on est tous d’accord sur une chose : soit on vit dans une dystopie médicale pilotée par des technocrates demi-dieux, soit on a juste besoin de boire plus d’infusions aux aiguilles de pin.

Et c’est là que le Dr. Mercola entre en scène, torse bombé, naturopathe version cyberpunk, armé d’un protocole qui ressemble à un grimoire botanique écrit sous LSD. Son objectif ? Détoxifier ton corps de la fameuse protéine Spike et de tout ce que la médecine post-moderne a pu y laisser traîner.

Spoiler alert : ce n’est pas avec du Doliprane.

Non, ici, on est sur du lourd : NAC, quercétine, curcumine, fisétine, lumbrokinase… des noms qui ressemblent à une équipe de super-héros moldaves. On pourrait croire à une blague, mais non. Chaque molécule a son petit rôle dans la chorégraphie de la résurrection cellulaire.

Mercola, il veut faire transpirer ton foie, exfolier tes mitochondries et faire chialer tes toxines. Son protocole, c’est un peu comme une rave dans ton microbiote : tout le monde est invité, même les vers de terre (merci la lumbrokinase).

Tu prends de l’Ivermectine ? Parfait, t’es maintenant dans la team complot. Hydroxychloroquine ? Bienvenue chez les parias. Mais attention : on ne parle pas ici de traitement Covid, on parle de liants à Spike, d’antiviraux de fond, de sorcellerie pharmacologique à l’état pur.

Et puis y’a les plantes. Ahhh les plantes. L’aiguille de pin, ex-star des forêts, aujourd’hui reconvertie en antidote post-vaccinal. Le pissenlit, autrefois banni des pelouses bourgeoises, devient maintenant gardien du foie. Le chardon-Marie ? Patron de la régénération hépatique. On l’imagine en costume trois-pièces, tenant une pancarte “Dégage la Spike ou je te filtre le plasma”.

Et puis y’a cette vibe. Cette ambiance. Comme un truc chuchoté dans les souterrains de la santé alternative. Tu bois ton jus vert en cachette. Tu caches tes comprimés dans une boîte à Tic Tac. Tu fais tes respirations profondes sur fond de Vivaldi en te disant “je vais survivre à la matrice vaccinale”.

Mais soyons honnêtes : est-ce que tout ça marche ? Personne ne sait vraiment. Pas d’études randomisées. Pas d’aval de l’OMS. Seulement des témoignages, des intuitions, des guérisons clandestines. C’est l’underground de la médecine. C’est la guérilla des cellules.

Ce protocole, c’est pas une pilule miracle. C’est un doigt d’honneur moléculaire à la médecine standardisée. C’est l’alchimie en jogging, la résistance en gélules. C’est peut-être n’importe quoi. Ou peut-être tout ce qu’il nous reste.

Et franchement, vu l’alternative – attendre qu’on t’explique dans 20 ans que “oups, on s’est planté sur la Spike” – ben… j’prends mon pissenlit.

6. Lumbrokinase, cette rockstar venue des lombrics

Imagine : t’es à l’enterrement de la médecine moderne. Les gens pleurent, Pfizer joue du violon en arrière-plan, et là, qui débarque sur scène pour sauver la mise ? Un ver de terre. Littéralement.

Pas une image, hein. On parle de la Lumbrokinase. Une enzyme extraite du tube digestif de ce héros gluant que tu piétinais enfant dans ton jardin. Et aujourd’hui, ce même lombric s'invite dans ton système cardiovasculaire pour dissoudre des caillots comme si c’était des glaçons dans un mojito. Réhabilitation niveau Jésus : "Tu m'as écrasé, maintenant je te sauve."

La lumbrokinase, c’est l’anti-coagulant version ninja. Pas bruyant comme les anticoagulants classiques qui te font saigner du nez si tu éternues trop fort. Non, lui, il arrive, il analyse, il cible, il nettoie. Pas d’effets secondaires chelous, pas de pub TV qui dit “consultez votre médecin si vous vous videz de votre sang”.

C’est comme si la nature avait envoyé une lettre anonyme à Big Pharma en mode : “Tu crois avoir tout inventé ? Moi j’ai planqué des bio-armes dans la boue.” Et Mercola, flairant l’aubaine, a ouvert le courrier et balancé le message en mode punk biochimique.

Et le plus beau dans tout ça ? C’est que cette enzyme de lombric fait mieux le boulot que la plupart des molécules brevetées à 800€ la boîte. Elle grignote les caillots, nettoie les artères, et elle le fait à jeun, comme une pro du yoga moléculaire. Pas besoin de chaperon, elle connaît le chemin.

Mais attention, faut pas trop en parler. Faut rester discrets. Parce que si les gens découvrent qu’un lombric fait mieux que 15 ans de recherche sur les statines, y’a des labos qui vont s’évanouir dans leur champagne.

Et puis, y’a cette poésie, ce truc presque mystique : le ver de terre comme thérapeute ultime. Lui qui transforme la merde en sol fertile, aujourd’hui il transforme ton sang en rivière fluide, pure et vivante. Le grand alchimiste du sous-sol devient gardien de ta vie intérieure. Qui aurait cru que la boue avait une conscience cardiovasculaire ?

Donc ouais, appelle ça ésotérique si tu veux. Appelle ça du bullshit si ça te rassure. Mais pendant que t’hésites, y’en a qui prennent leur gélule de lumbrokinase à jeun et qui te regardent avec un petit sourire : “T’es pas prêt pour la révolution organique, mon pote.”

Le futur est gluant, et il rampe sous nos pieds depuis toujours.

7. Cannabis, interférons et kéfir au petit déj’

Bienvenue dans le petit-déjeuner des illuminés… ou des survivants. Parce que quand ton système immunitaire est parti en séminaire bouddhiste sans prévenir, faut bien le rappeler à l’ordre avec ce que t’as sous la main : du cannabis médicinal, des interférons à l’ancienne, et du kéfir fermenté par ta tante ésotérique.

Alors commençons par le cannabis, cette plante jadis honnie, aujourd’hui sanctifiée par ceux qui savent que fumer de la science c’est parfois plus efficace que l’avaler. On ne parle pas ici de se rouler un joint en regardant Narcos, non. On parle de molécules ciblées, qui agissent sur l’interféron de type I comme un coach de rugby alcoolique : “Bouge-toi l’immunité, ou je t’arrache les récepteurs !”

Ce cannabis-là, il calme, il module, il remet de l’ordre dans la discorde moléculaire. Et accessoirement, il te permet d’oublier temporairement que t’as des acouphènes, des fourmillements, et que ton médecin te regarde comme un épisode de X-Files.

Ensuite viennent les interférons. Ces vieux soldats de la guerre virale qu’on avait mis au placard comme des fax dans une start-up. Aujourd’hui, on les dépoussière et on les envoie en mission spéciale : réveiller ton immunité innée qui pionçait depuis la deuxième dose.

Les interférons, c’est comme ces potes un peu trop motivés qui gueulent à 6h du mat' : “Debout, il est l’heure de nettoyer le plasma !” Et même si t’as pas envie, ils font le job. Salement. Efficacement. Parfois un peu trop.

Et puis, évidemment… le kéfir. Ah, ce kéfir. Fermentation mystique. Elixir de l’intestin rebelle. Y’a toujours une vieille dame qui t’en parle avec des étoiles dans les yeux : “Tu sais, depuis que je bois mon kéfir, je fais des rêves lucides et j’ai plus de psoriasis.” Tu souris, mais tu goûtes. Et tu comprends que dans ce petit bouillon un peu gluant se joue peut-être un truc plus grand : la renaissance microbienne.

Parce qu’en fait, tout part de là. Ton système immunitaire ? Il vit dans tes tripes. Pas dans un labo aseptisé. Et si tu veux le remettre sur pied, faut commencer par nourrir les petites bactéries anarchistes qui colonisent ton côlon. Pas avec du pain de mie industriel, non. Avec du jus vivant, en fermentation libre. Une révolution intestine à l’aube.

Alors oui, ça fait peur. T’as l’impression de faire une tambouille new age, un genre de soupe de druide post-vaccinal, mais tu sens aussi un truc s’activer. Une énergie. Un frisson. Le genre de frisson que t’as pas eu depuis que t’as arrêté de croire que la médecine avait toutes les réponses.

Et soudain, entre deux gorgées de kéfir et une prise de NAC, tu réalises : tu n’es plus patient, tu es résistant.

8. La détox spirituelle : pourquoi ton foie est plus éveillé que toi

Ton foie te juge. Littéralement. À chaque shot de café détox, à chaque cure de citron pressé à jeun, à chaque méditation mal torchée entre deux scrolls TikTok, ton foie lève les yeux au ciel, façon daron désabusé : “Tu crois vraiment que ça va suffire, Kevin ?”

Parce que oui, parlons-en du foie. Ce héros discret, ce filtre oublié, ce barman moléculaire qui gère des milliers de cocktails chimiques par jour sans jamais se plaindre. Et pendant que toi tu paniques sur la protéine Spike, lui, il bosse. Silencieusement. Fidèlement. Avec une efficacité qui ferait passer Elon Musk pour un stagiaire.

Et maintenant, le pauvre est en burn-out.

Car vois-tu, la vraie détox post-vaccinale n’est pas une affaire de poudre magique ni de smoothies instagrammables. C’est une épopée intérieure. Une guerre bio-énergétique où ton foie est le général, ton intestin le champ de bataille, et ta spiritualité… ben… probablement planquée dans les toilettes à pleurer sur un bol de quinoa.

Alors Mercola te dit de prendre du chardon-Marie. Parfait. Mais la plante seule ne suffit pas. Il faut une intention. Oui, c’est le moment gênant où je parle d’énergie, de fréquence vibratoire et – accroche-toi – de nettoyage vibratoire hépatique. Parce qu’à force de te remplir de molécules synthétiques, ton foie a développé une allergie à ton manque de cohérence. Il veut du sens. Il veut que tu arrêtes de lui refourguer ta peur, ton stress, ta culpabilité en excès comme des toxines mentales.

Et si ton foie était plus lucide que toi ?

Il en a marre de la dissonance cognitive. Il en a marre que tu pries pour ta santé en bouffant des chips. Marre que tu médites entre deux sessions de rage sur Twitter. Marre que tu te dises “aligné” alors que t’as pas vu la lumière du jour depuis trois jours.

Alors oui, on parle de kéfir, de NAC, de curcumine… mais si derrière t’as pas un peu d’alignement cosmique dans ton merdier existentiel, ton foie te dira “vas-y, nettoie-toi tout seul”.

Parce que la vraie détox, c’est pas juste sortir la Spike. C’est virer l’illusion. L’illusion que tu peux être en bonne santé dans un monde malade sans jamais remettre ta vie en question. Spoiler : non.

Ton foie, ce vieux sage, veut que tu réformes ton existence.

Il veut du vrai sommeil, pas des siestes scrollées. Il veut de l’eau vivante, pas du Perrier citron. Il veut des silences profonds, pas des podcasts bien-être de 2h par des influenceuses qui vendent des bougies “chakra lavande”.

Et tu sais quoi ? Il a raison. Parce qu’au final, la meilleure cure, c’est peut-être pas dans une gélule. C’est dans cette foutue décision de vivre autrement. Radicalement. Sincèrement. Corporellement.

Alors… prêt à écouter ton foie ? Ou tu préfères encore faire semblant de te détoxifier à coups de stories Instagram et de jus de céleri ?

9. Quand le corps se rebelle contre la tech médicale

Ton corps est une sale petite anarchie. Tu crois qu’il obéit, qu’il fait ce qu’on lui dit, qu’il suit les consignes… mais en réalité, il grince, il boude, il résiste. C’est pas un iPhone qu’on peut mettre à jour par Wi-Fi, c’est une vieille bête sauvage qui accepte de collaborer tant que tu ne le prends pas pour un idiot.

Et c’est exactement ce que la médecine technophile a fait ces dernières années : elle a pris ton corps pour un objet connecté. Un appareil biomédical qu’on peut bidouiller, modifier, “augmenter”. Tu veux qu’on te fabrique une immunité 2.0 ? Tiens, prends ce vaccin ARNm, c’est la nouvelle version. Pas testé long-terme ? Who cares.

La médecine du XXIe siècle, c’est l’enfant génial de l’ingénierie et de l’arrogance. Elle t’injecte un code génétique comme on télécharge une app : en pensant que ça va bien se passer. Et puis, parfois… crash. L’appli plante. L’utilisateur souffre. Mais le développeur, lui, te dit que c’est ta faute, pas celle du logiciel.

Mais ton corps, lui, il n’a pas signé l’accord utilisateur.

Il n’a pas validé les nouvelles lignes de commande. Il n’a pas cliqué “Accepter tous les cookies moléculaires”. Alors il grogne. Il se met à buguer. À envoyer des signaux d’alerte comme s’il avait été piraté par un groupe de hackers tibétains sous acide. Fatigue chronique, douleurs fantômes, inflammation délirante. Ton corps devient un réseau en guerre contre une MAJ qu’il n’a jamais demandée.

Et pendant ce temps, les technocrates en blouse blanche continuent leur tango transhumaniste. Ils rêvent de corps modifiables, éditables, upgradables. Des êtres humains qui pourront être corrigés comme du code mal écrit. Des organes en open source. Des ADN à la demande. Des cerveaux neuro-compatibles avec les objets connectés. Bref : l’humain comme produit dérivé de la Silicon Valley.

Mais y’a un souci : ton corps, c’est pas un produit. C’est une jungle. Un écosystème poétique et imprévisible. Et surtout, c’est un territoire de liberté biologique. Et il déteste qu’on le force. Il se venge. Parfois lentement. Parfois cruellement. Parfois sans retour.

Le drame, c’est qu’on a oublié que le progrès médical n’est pas neutre. Il a un prix. Un impact. Une mémoire. Et ton corps, ce traître magnifique, n’oublie rien. Il encaisse. Il compense. Et un jour, il crie. Et quand il crie, personne ne veut l’entendre. On te dit que c’est psy, que c’est le stress, que c’est “dans ta tête”.

Mais non. C’est dans ton sang. C’est dans ton tissu. C’est dans ton putain de système lymphatique. Et c’est là, maintenant, en train de te dire : arrête de faire comme si tout allait bien.

Alors, continue à croire que la médecine peut tout. Ou commence à écouter cette rébellion silencieuse qui palpite sous ta peau. Elle ne demande qu’une chose : qu’on arrête de la trahir.

10. La revanche des mitochondries

On les avait oubliées, les pauvres. Petites, moches, sans ego, pas sexy pour un sou. Pas comme l’ADN nucléaire, cette diva moléculaire qui fait la une des magazines scientifiques et les fantasmes de CRISPR. Non, les mitochondries, elles, elles bossaient dans l’ombre. Usines à énergie, esclaves cellulaires, reléguées au fond des livres de bio, planquées entre deux schémas de cycle de Krebs que même ton prof ne comprenait pas.

Et puis… le chaos. L’injection. La Spike. La techno-médecine. La guerre immunitaire. L’inflammation. Et qui trinque en premier dans ce bordel moléculaire ? Les mitochondries. Parce que tout ce qui t’arrive post-vaccin – fatigue, douleurs, brouillard mental, organes en mode économie d’énergie – c’est souvent elles. Les petites centrales tombent en panne. Blackout biologique.

T’as plus de jus. Plus d’étincelle. T’as l’impression que ton corps tourne sur batterie d’iPhone 4 avec une appli TikTok lancée en fond. Et là, même se lever pour aller pisser, c’est un projet.

Mais attention… elles ne sont pas mortes, tes mitochondries. Elles attendent. Elles se régénèrent. Elles complotent dans les coins sombres de tes cellules. Parce qu’un jour, elles vont reprendre le pouvoir.

Tu vois, ces organites ridicules, ce sont des descendantes d’anciennes bactéries. Des créatures libres, autonomes, fusionnées de force avec ton ADN par les caprices de l’évolution. Et depuis, elles bossent en silence. Mais quand tu les trahis – pollution, malbouffe, vaccins bizarres, stress permanent – elles se mettent en grève. Grève totale. Énergétique. Métabolique. Spirituelle.

Alors oui, le protocole de Mercola tente de les rallumer. NAC, resvératrol, L-citrulline, magnésium, spermidine… C’est le menu VIP pour réactiver tes petites centrales. Mais il faut plus : il faut du repos, du vrai. Du soleil. Du silence. Des pensées non toxiques. Des décisions non absurdes. Bref : un style de vie mitochondri-compatible.

Parce qu’au fond, ce ne sont pas juste des producteurs d’ATP. Ce sont des indicateurs de vérité biologique. Si elles fonctionnent, t’es aligné. Si elles merdent, t’es foutu. Et le truc le plus flippant, c’est qu’elles savent. Elles détectent les mensonges. Les tiens. Ceux de la société. Ceux qu’on t’injecte à dose de sérum physiologique et de promesses creuses.

Mais la revanche approche. Lentement. Tes mitochondries se reforment. Elles créent un réseau. Elles se parlent. Elles préparent un putsch cellulaire contre l’ère du corps-machine.

Et ce jour-là, les médecins techno-compatibles, les algorithmes de santé, les IA bienveillantes… tous trembleront. Parce que les vraies reines, ce sont elles.

Et elles veulent brûler. Respirer. Danser. Vivre.

Alors mange bien, dors tôt, et ferme ta gueule : tes mitochondries bossent pour te sauver.

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