Dieu est grand, surtout pour les lobbys armés

1. « Dieu a changé de métier : il fait du consulting en expansion territoriale »

Dieu ne fait plus dans les miracles ni dans l’amour du prochain. Trop peu rentable. Aujourd’hui, il travaille en freelance pour des groupes messianiques surmotivés qui veulent étendre leur empire biblique mètre carré par mètre carré. Il ne multiplie plus les pains, il valide les permis de construire en Cisjordanie.

Imagine un open space céleste. Dieu, en costume trois-pièces, devant un tableau blanc, trace des flèches entre des versets sacrés et des cartes topographiques. Il présente son plan de développement territorial à un parterre de colons ultra-orthodoxes surexcités. À ses côtés, un ange-comptable distribue les tableurs Excel de la colonisation divine. Objectif : 100 % d’implantation sur zone bibliquement sensible d’ici la fin de l’année fiscale eschatologique.

Ce n’est plus de la foi, c’est du foncier sacré. Ce n’est plus un messie, c’est un promoteur. Les récits fondateurs deviennent des business models. Le mythe de la Terre Promise ? Un pitch parfait pour investisseurs. Les anciens prophètes seraient stupéfaits de voir à quel point la spiritualité peut devenir une arme de guerre de position – et d’expansion. Et ça marche. Le storytelling biblique est si bien rodé qu’il suffit de prononcer « Abraham » pour obtenir un financement.

Le plus ironique ? C’est que cette version divine de McKinsey n’est consultée que par une poignée de fanatiques religieux qui prétendent parler en Son nom. Ce n’est plus Dieu qu’ils vénèrent, c’est le cadastre céleste. À ce stade, ce n’est même plus de l’instrumentalisation : c’est du proxénétisme théologique. Ils tapinent Dieu dans chaque discours, chaque tract, chaque acte de spoliation. « Dieu l’a dit », disent-ils. Il paraît qu’il avait aussi une clause dans le contrat pour expulser les locataires historiques sans indemnité.

Mais la vraie question, c’est : à quel moment a-t-on décidé de croire que Dieu bossait à plein temps pour une seule armée, une seule idéologie, un seul État ? S’il existe, il doit bien se marrer, là-haut, en voyant ces hommes transformer son nom en logo de colonisation.
Alors je vous demande : Dieu vous inspire-t-il encore… ou devrait-on le virer pour faute professionnelle grave ?

2. « Le syndrome du prophète armé : quand Moïse a un gilet pare-balles »

Moïse, version moderne, ne descend plus de la montagne avec des tables en pierre, mais avec un fusil M16 béni, une carte topographique marquée de points rouges, et un plan de colonisation signé entre deux prières. Le prophète est désormais un soldat. La foi ? Un GPS tactique.

Bienvenue dans le monde merveilleux des messianiques armés, ces figures de proue d’un judaïsme radical qui a troqué les rouleaux de la Torah contre des rouleaux de barbelés. Leur mission ? Pas sauver les âmes, non. Sauver les terres. Ou plutôt, les "reprendre" selon une lecture divine très, très personnalisée.

Dans ces cercles fermés, chaque colline devient une promesse sacrée, chaque pierre un héritage divin, chaque balle tirée un acte de purification. Ils ne parlent pas de guerre. Non, c’est une “révélation sécurisée”. Ils ne tirent pas sur des civils. Non, ils “libèrent des territoires saints”. Les mots sont choisis, bénis, puis chargés comme des munitions idéologiques.

Et ils ne sont pas seuls. Des think tanks, des mouvements politiques, et même des ministères les écoutent avec des étoiles dans les yeux, comme s’ils tenaient entre leurs mains le code Wi-Fi du Très-Haut. D’ailleurs, certains reçoivent leurs ordres par WhatsApp prophétique, entre deux psaumes vocodés et une prière live sur TikTok.

Le paradoxe est brutal : ces messianiques se disent “porteurs de paix divine”, mais n’avancent qu’en rasant tout sur leur passage. Ils s’affichent comme les héritiers d’une spiritualité millénaire mais fonctionnent avec la logique tactique d’une milice paramilitaire. Ils promettent la lumière, mais répandent l’incendie. Et tout ça en se prenant pour les victimes éternelles d’un monde qui “ne comprend pas leur foi”.

Comme l’a résumé “Un ex-lobbyiste repenti” avec une grimace : « C’est fascinant comme on peut réciter des prières pendant qu’on démolit une maison. »

Alors je vous le demande : où finit la foi, et où commence la folie ? Jusqu’où tolérer l’invocation de textes anciens pour justifier des violences modernes ? Le vrai miracle aujourd’hui, ce serait que Moïse rende les armes. Mais voilà, il a un gilet pare-balles. Et ce n’est pas Dieu qui le lui a donné. C’est le ministère.

3. « Jésus, reviens, ils sont devenus fous »

Imagine Jésus revenant aujourd’hui. Il arrive en sandales, parle d’amour, tend l’autre joue… et se fait immédiatement arrêter pour trouble à l’ordre public. Ou pire, traité de traître à la nation. La paix, désormais, ça s’écrit avec des drones et des bulldozers.

Dans cette farce divine contemporaine, j’ai convoqué une réunion d’urgence entre Jésus, Moïse et Mahomet. Pas au paradis, non. Dans une vieille salle des fêtes, quelque part entre Jérusalem et la bande de Gaza. Trois figures spirituelles majeures, face à l’état du monde. Le constat est unanime : "Ils ont tout foiré."

Moïse, les yeux dans le vide, dit : « Je leur ai donné dix commandements. Ils n’ont gardé que celui qui dit de voler. »
Jésus soupire : « Je leur ai dit de tendre l’autre joue. Ils ont compris ‘vise mieux’. »
Et Mahomet, désabusé : « J’ai parlé d’ummah. Ils ont créé des murs. »

Ces prophètes seraient probablement blacklistés aujourd’hui, fichés S, accusés de prôner la désobéissance spirituelle, voire l’hérésie pacifique. Pire : aucun lobby ne voudrait les sponsoriser. Pas assez rentables. Pas assez “alignés sur les valeurs actuelles”.

On imagine difficilement Jésus justifiant la destruction d’une maison en expliquant que "c’est le plan divin". Ou Moïse pilotant une opération de "sécurisation par purification ethnique". Mais leurs prétendus héritiers modernes n’ont aucun problème à le faire, eux, en leur nom, avec la certitude fanatique de faire le bien.

Et voilà le drame : les fondateurs de ces religions seraient aujourd’hui considérés comme trop subversifs pour les institutions qui prétendent marcher dans leurs pas. Ils seraient censurés, diabolisés, ou récupérés dans des citations molles, vidées de leur sens. Pendant ce temps, ceux qui crient "au nom de Dieu !" le font avec des bottes militaires et un agenda électoral.

Comme l’a dit “Un philosophe que même BHL ne lit pas” :
« S’ils revenaient aujourd’hui, les prophètes seraient interdits d’antenne. Trop radicaux dans leur pacifisme. »

Et vous, si Jésus revenait… le suivriez-vous vraiment ? Ou lui colleriez-vous une étiquette “dangereux idéaliste”, “anti-sioniste”, ou pire, “complice du chaos” ? Parce que, soyons clairs, il ne tiendrait pas deux jours face à la foi devenue politique.
Alors, votre foi, elle est encore spirituelle… ou c’est juste un drapeau de plus à brandir ?

4. « Tu ne tueras point (sauf si c’est pour du foncier) »

Le sixième commandement, c’était pourtant clair : Tu ne tueras point. Pas d’astérisque. Pas de petites lignes. Pas de clause “sauf si c’est au nom de la promesse divine sur terrain disputé”. Et pourtant, aujourd’hui, il sert plus de marque-page que de loi morale.

C’est fascinant comme on peut faire dire à Dieu tout ce qu’on veut… à condition d’avoir une bonne équipe de juristes théologiques. Le commandement “Tu ne tueras point” est désormais interprété avec la finesse d’un avocat de cartel : “Ne tue point… sauf si l’âme que tu effaces n’a pas reçu sa légitimité biblique.”

Les messianiques radicaux sont devenus maîtres dans l’art du glossaire sacré dévoyé. Ils revisitent la Torah comme un manuel d’urbanisme militaire. Le Lévitique sert à justifier les checkpoints. Le Deutéronome inspire les chartes de colonies. Chaque verset devient une parcelle de terrain à conquérir.

Le sang versé ? “Tragique mais nécessaire.”
Les maisons rasées ? “Pas des maisons, des structures illégales.”
Les enfants morts ? “Dommages collatéraux dans une guerre défensive menée par des gens pieux.”

Mais rassurez-vous : tout cela est “divinement validé”. On récite un psaume, on bénit l’opération, et hop ! Le crime devient un acte sacré.

On pourrait croire à un sketch noir, mais non. Des rabbins délivrent de vraies fatwas casher : oui, tuer peut être moral, si c’est pour “protéger la terre que Dieu nous a donnée.” C’est écrit où ? Nulle part. Mais quand on mélange foi et bulldozer, la théologie devient une arme de chantier.

Comme l’a craché “Une historienne qui fait suer les curés” :
« À ce stade, la Torah sert plus à justifier des plans de colonisation qu’à guider des âmes. Dieu, dans tout ça ? Probablement planqué sous une tente, avec les civils expulsés. »

Alors dites-moi franchement : vous y croyez encore à ces “valeurs spirituelles” qu’on invoque entre deux tirs de drone ? Ou vous pensez, comme moi, que les Commandements divins sont aujourd’hui sponsorisés par Caterpillar et révisés chaque semaine selon les intérêts géostratégiques ?
“Tu ne tueras point”... sauf si tu as un bon attaché de presse. Ces prophètes seraient probablement blacklistés aujourd’hui, fichés S, accusés de prôner la désobéissance spirituelle, voire l’hérésie pacifique. Pire : aucun lobby ne voudrait les sponsoriser. Pas assez rentables. Pas assez “alignés sur les valeurs actuelles”.

On imagine difficilement Jésus justifiant la destruction d’une maison en expliquant que "c’est le plan divin". Ou Moïse pilotant une opération de "sécurisation par purification ethnique". Mais leurs prétendus héritiers modernes n’ont aucun problème à le faire, eux, en leur nom, avec la certitude fanatique de faire le bien.

Et voilà le drame : les fondateurs de ces religions seraient aujourd’hui considérés comme trop subversifs pour les institutions qui prétendent marcher dans leurs pas. Ils seraient censurés, diabolisés, ou récupérés dans des citations molles, vidées de leur sens. Pendant ce temps, ceux qui crient "au nom de Dieu !" le font avec des bottes militaires et un agenda électoral.

Comme l’a dit “Un philosophe que même BHL ne lit pas” :
« S’ils revenaient aujourd’hui, les prophètes seraient interdits d’antenne. Trop radicaux dans leur pacifisme. »

Et vous, si Jésus revenait… le suivriez-vous vraiment ? Ou lui colleriez-vous une étiquette “dangereux idéaliste”, “anti-sioniste”, ou pire, “complice du chaos” ? Parce que, soyons clairs, il ne tiendrait pas deux jours face à la foi devenue politique.
Alors, votre foi, elle est encore spirituelle… ou c’est juste un drapeau de plus à brandir ?

5. « Breaking news : la morale a été kidnappée, elle serait détenue dans une colonie illégale »

Flash info. La morale universelle, 3 000 ans, cheveux blancs, regard bienveillant, a été enlevée hier matin par un commando de justiciers autoproclamés. Elle aurait été aperçue pour la dernière fois criant “égalité des droits !” avant d’être bâillonnée et jetée dans un véhicule blindé avec une étoile sur le capot.

Bienvenue dans notre JT du monde réel : édition spéciale “Quand le Bien est pris en otage”. En plateau, notre présentateur cynique, costume impeccable et mine consternée : « Ce matin, l’ONU a publié un communiqué préoccupant : la morale serait en danger de mort clinique dans les territoires occupés. Selon nos sources, elle serait torturée à coup de double standard. »

À l’image, on voit défiler les reportages : – Enfants tués dans une école ? “C’était un centre terroriste déguisé.” – Hôpital bombardé ? “Les terroristes se cachaient probablement derrière les incubateurs.” – Famille rasée par une frappe ? “Un regrettable accident… mais proportionné.”

Les experts invités sur les plateaux ? Des robots émotionnels, programmés pour dire “auto-défense” 47 fois par minute. À chaque tentative de débat, ils sortent l’arme fatale : “C’est de l’antisémitisme déguisé.” Game over. Argument invalide. Rideau.

Pendant ce temps, la morale, la vraie, crie depuis son cachot : “Mais où est votre foutue cohérence ?” Personne ne l’entend. Le micro ne fonctionne que pour les puissants.

Quand on bombarde un pays non-allié, c’est un crime contre l’humanité. Quand on bombarde une enclave palestinienne, c’est un “conflit asymétrique”. Quand une armée étrangère tue des civils, on crie au scandale. Quand certaines armées le font, on parle de “situation complexe”. La morale est sélective, sur abonnement. Elle dépend du passeport, de la religion et du niveau de diplomatie que vous inspirez aux chancelleries.

Comme l’a grinçamment résumé “Un ex-lobbyiste repenti” : « La morale, aujourd’hui, est une influenceuse. Elle ne parle que pour les gens avec une bonne connexion médiatique. »

Alors je vous pose la question : qui a kidnappé votre sens critique ? Qui vous a convaincu que certaines injustices étaient moins injustes que d’autres ? Si la morale vous manque… allez peut-être la chercher dans ces zones qu’on appelle “illégales”, là où elle crève en silence. Parce que tant qu’on ne l’aura pas libérée, vous pouvez oublier la paix.

6. « Silence, on colonise ! »

Bienvenue dans la téléréalité la plus silencieusement explosive de la décennie : Colonize Me – Saison 75. Pas de votes du public, pas de candidats éliminés. Juste des hectares gagnés, des familles virées, et une équipe de production divine qui s’appelle “Histoire Sacrée Productions”.

Le concept ? Simple : chaque semaine, une équipe de colons messianiques s’installe sur une colline palestinienne. Ils installent des caravanes, plantent une banderole “Dieu nous l’a donnée”, puis réclament une protection militaire. À la fin de l’épisode, la zone est “sécurisée”, les Palestiniens dégagés, et une synagogue préfabriquée inaugurée sous les applaudissements du ministère. Applaudissements enregistrés, bien sûr.

Tout est filmé : – La pose du premier barbelé – La plantation d’arbres “symboliques” (achetés avec des dons internationaux) – Et bien sûr, l’émission bonus : After Colonization, où des porte-paroles aux yeux brillants expliquent que “ce n’est pas de la colonisation, c’est du retour aux racines”.

Côté public ? Rien. Le silence. Pas de scandale. Pas d’enquête. Les médias occidentaux ont coupé le son. On ne veut pas gâcher l’ambiance avec des images de bulldozers à l’aube ou d’enfants pleurant sous les gravats.

C’est là le génie de cette opération : tout se fait à bas bruit. On dit “implantation”, pas colonie. On dit “protection religieuse”, pas nettoyage ethnique. On dit “conflit”, pas occupation. Et ça passe. Les téléspectateurs ne zappent même pas. Ils ne savent même pas qu’ils regardent un programme truqué.

Comme l’a hurlé “Un philosophe que même BHL ne lit pas” dans un mégaphone inutile : « Le mutisme occidental est la bande-son officielle de la colonisation. »

Alors je vous interpelle, chers spectateurs silencieux : vous aimez le spectacle ? Vous trouvez ça divertissant, cette guerre habillée en documentaire religieux ? Ou est-ce que, peut-être, vous commencez à entendre les bruits derrière le silence ? Parce qu’à ce rythme, les seules voix qu’on entendra bientôt seront celles des vainqueurs. Et elles réciteront des prières… pendant qu’elles creusent les fondations.

7. « Dieu est actionnaire majoritaire de la géopolitique »

Si la géopolitique était une entreprise, Dieu en serait le PDG fantôme. Il ne vient jamais en réunion, mais tout le monde prétend parler en son nom. Et le Board ? Une bande de lobbys religieux et politiques qui transforment chaque verset sacré en produit dérivé.

Oubliez le Saint-Esprit. Aujourd’hui, ce sont les fonds spirituels souverains qui dirigent le monde. Les messianiques israéliens radicaux ont compris un truc que même les banquiers de Wall Street n’osent rêver : l’idéologie, c’est plus puissant que le dollar, surtout quand elle s’habille de prophétie. Le “droit divin” devient une action blue chip. On y investit, on la défend, on la trade.

Derrière les discours de paix, de sécurité, de destin sacré, se cache un système de financement ultra structuré. Des milliards injectés dans les colonies, via des associations “culturelles”, des dons déductibles d’impôt, des investisseurs évangélistes aux États-Unis qui veulent accélérer la fin du monde – littéralement. Parce que l’Apocalypse, dans ce business-là, c’est un business plan.

Et devinez qui paie le prix ? Spoiler : pas ceux qui portent les kippas brodées en hébreu doré ou les costumes trois pièces dans les commissions parlementaires. Ce sont ceux qui n’ont même pas le droit d’avoir un acte de propriété.

Ce n’est même plus une question de religion à ce stade. C’est une fusion-acquisition entre théologie opportuniste et stratégie militaire. Et la foi, la vraie, n’est qu’un argument marketing pour séduire les crédules et intimider les critiques.

Comme l’a soufflé “Une historienne qui fait suer les curés” entre deux mails classés confidentiels :
« Quand les prières financent les drones, c’est que le sacré est devenu une filiale d’armement. »

Alors, vous, les croyants sincères, les laïcs lucides, les cyniques éveillés : allez-vous continuer à croire que Dieu gère ce chaos, ou admettre qu’il a été viré depuis longtemps – remplacé par un logo, un lobbying group et un plan de com’ ?
Parce qu’à ce rythme, même le diable pourrait déposer une plainte pour contrefaçon divine.

8. « Et si Dieu n’était pas de votre côté ? (spoiler : il ne l’est jamais) »

Tout le monde croit avoir Dieu dans sa poche. Comme un joker moral qu’on sort quand ça chauffe trop. Mais si Dieu était, en réalité, profondément désolé d’être mêlé à vos délires territoriaux ? Et s’il n’avait rien signé ? Pas même un bail symbolique ?

Les messianiques radicaux l’affirment avec aplomb : “Nous sommes le peuple élu, sur la terre élue, guidés par la volonté divine.” Ok. Mais qui a vérifié ce contrat ? Y avait-il une clause de renouvellement ? Des conditions générales d’utilisation ? Une signature autre qu’un coup de tonnerre sur une montagne ?

Pendant qu’ils construisent, détruisent, expulsent et justifient tout ça avec des versets millénaires, une simple hypothèse fait trembler l’édifice :
Et si Dieu n’était pas avec eux ?

Pire : et s’il n’était avec personne ?
Et s’il était fatigué, désabusé, voire totalement indifférent à notre manie de tout vouloir justifier en son nom ?
Des temples rasés ? “Je n’ai rien demandé.”
Des populations expulsées ? “J’étais au courant, mais ce n’est pas ce que j’ai prêché.”
Des bombes bénies ? “Ah non. C’est pas moi, c’est eux.”

Comme l’a soufflé “Un ex-lobbyiste repenti” après un verre trop plein de lucidité :
« Si Dieu avait un avocat, il vous collerait un procès pour diffamation divine. »

Ceux qui crient le plus fort “Dieu est avec nous” sont souvent ceux qui trahissent le plus ses enseignements. L’humilité ? Écrasée sous les chars. Le respect du prochain ? Asphyxié dans une cellule. L’amour ? Rayé des discours officiels.
Dieu n’est pas dans ces actes. Il n’est pas dans cette arrogance sacrée. Il n’est pas dans le sang versé sur des promesses millénaires mal comprises.

Et si, pour une fois, au lieu de prétendre parler en son nom, on l’écoutait vraiment ? Et si Dieu n’était pas dans les slogans, ni dans les missiles bénis, mais dans les silences qu’on refuse d’entendre ?
Réfléchissez bien avant de dire “Il est avec nous”. Il pourrait être juste… ailleurs.
Ou pire : il pourrait ne plus vous reconnaître.

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